Très intéressant, merci. Le concept de justicialisme, un simulacre de moralisme né selon moi de la nécessité de dépasser en les niant les contradictions entre l’affectivisme progressiste et la réalité, m’était venu en tête il y a quelques jours, dans un étrange synchronisme avec l’article. L’ennui est que je ne sais comment faire sortir les gens atteints de cette maladie. C’est tellement valorisant quand on est abruti par la presse mainstream de se sentir à la pointe du progrès via la lutte contre les phobies (homo, gino, migro...) présumées d’autrui. C’est une pulsion quasi-religieuse (au mauvais sens du terme : diaboliser, anathémiser) quoique complètement dégénérée qui rejoint le catholicisme-zombie de Todd et qu’on devrait peut-être appeler le progressisme-zombie. En effet ce n’est pas vraiment du progressisme, dans l’acceptation classique du mot. Où est le progressisme dans l’évolution récente des médias français (qui résument hélas la société française il faut bien le reconnaitre) et de la non-liberté d’expression ?