Parmi « les casseurs », il y a plusieurs groupes différents, qui n’ont pas les mêmes motivations, ni les mêmes objectifs, et la plupart n’ont rien à voir avec les Gilets jaunes...
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Ensuite, Macron obéit aux Traités européens, et à la feuille de route de la Commission européenne, chose qui n’existe pas au Canada.
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Enfin, comme il n’y a quasiment plus d’industries en France, on se demande bien ce que l’auteur met sous le terme de « prolétariat », s’il ne comprend ni les employés, ni les précaires, ni les artisans, ni les étudiants, ni les fonctionnaires ?
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Confondre un salarié, même un cadre moyen, avec la petite bourgeoisie, ça frise le ridicule. Quant à la bourgeoisie, elle n’est pas avec les Gilets jaunes, elle demande de l’ ordre, c’est tout, même si une partie est en voie de déclassement.
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Enfin, pour qu’il y ait une révolution victorieuse, il faut une série de conditions qui n’existent pas aujourd’hui, ni sans doute demain : un Parti ( il n’y en a pas), une organisation (les Gilets Jaunes ne veulent ni syndicats, ni Partis politiques), un programme (avec une Gauche en morceaux, ça va être la foire d’empoigne) , ni le soutien de l’armée( le plus souvent légitimiste).
A moins d’être inconscient, les rêvasseries des révolutionnaires de salon, ça ne peut que se terminer au cimetière.
« Le peuple désarmé sera toujours vaincu » Bruno Guigue