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Commentaire de JC_Lavau

sur Mike Horn a les pôles un peu larges


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JC_Lavau JC_Lavau 19 décembre 2019 00:20

Suite.

 Si le modèle de l’UNFCCC représentait la réalité, on devrait observer que
les années où les émissions de CO2 augmentent plus, les concentrations de
CO2 augmentent plus vite aussi. Or il n’en est rien comme le montre le
graphique comparé des deux séries.

https://www.cjoint.com/c/ILqj7Ad6J6e

Le coefficient de corrélation est faible : 0,14. Les deux séries ne se
ressemblent pas vraiment.
Le graphique est obtenu en prenant les chiffres d’émissions annuelles
publiées par BP (ceux qui sont utilisés par le GIEC). Les concentrations
atmosphériques de CO2 sont celles de l’observatoire de Mauna Loa, en
moyenne annuelle. On prend les variations (différences d’une année sur
l’autre), puis les deux séries sont centrées et réduites pour les rendre
facilement comparables.

La décroissance dans le temps du CO2 anthropique (supposé avoir un
comportement différent du CO2 « naturel ») se fait selon 3 constantes de
temps (171, 18 et 2,57 ans), plus une fraction qui reste éternellement
dans l’air.

Non seulement cette loi de décroissance n’a aucun sens physique, mais en
plus elle n’est même pas cohérente avec elle-même. La décroissance une
année donnée dépend de l’année d’origine. Par exemple, la décroissance
prédite pour l’année 2020 dépend de si l’on commence la série en 1958
(début des observations) ou en 2000 (autre moment arbitraire). Ça ne
tient pas debout.
Et de cette « loi » dépend absolument tout l’édifice « scientifique » du
GIEC.

Texte emprunté à Paul Aubrin.


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