Elle est marrante cette histoire qui fait passer les écolos alertant des dangers du réchauffement climatique pour des guignols.

Justement j’ai une autre histoire tout aussi drôle qui vient de se passer.

Dimanche dernier la COP25 de Madrid s’est terminé sans qu’il y ait des avancés sur le sujets. Les USA (premier pollueur de la planète) n’en font plus parties, l’Inde et la Chine (qui suivent) n’ont annoncé aucun plan ambitieux pour les prochaines années. Le Brésil et surtout l’Australie ont quant à eux plaidé pour avoir le droit d’émettre plus de CO2 et d epolluer plus, en revenant aux accords de Kyoto pour l’achat des crédits carbone. Scott Morrison premier ministre australien et le plus farouche anti COP, est partisan d’un accroissement de la production et de l’exportation du charbon et fait dire que le changement climatique est la préoccupation des « tarés de gauche dans les centres urbains ».

Pour ce qui est des centres urbains il n’a pas tout à fait tort, puisque actuellement toutes les villes australiennes avoisinent des température dépassant les 40 degré avec des pointes à 45 degré pour l’intérieur des terres. Mais ça touche aussi les campagnes puisqu’en un mois (mois de novembre), l’Australie a perdu l’équivalent de la surface de la Belgique dans les incendies de forêt. Les glaciers de Nouvelle Zélande sont recouvert de la terre rouge d’Australie emportée par les incendies. Et les vagues de Bondy Beach refoulent des tonnes de suies noires (Pour faire du surf c’est pas très fun). Les Australiens se réfugient chez eux et font tourner les clims (alimentées par des centrales au charbon) à toutes berzingue. Pendant ce temps Scott Morison a abandonné le pays pour se réfugier à Hawai où il fait plus frais.

C’est sans honte que je dis à nos australiens : Bien fait pour votre gueule !