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Commentaire de HELIOS

sur Gilets jaunes, grèves et crise du modèle français


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HELIOS HELIOS 30 décembre 2019 15:59

... bonjour...

Si on peut être d’accord sur la vision globale de ce texte, il est un élément totalement occulté qui entraîne mécaniquement et par un effet cascade toutes les emm.rdes que nous subissons aujourd’hui.

Donc, selon moi, ce subtil élément provient de l’ouverture sans condition des relations économiques sans contrôles.

En effet, à partir du moment où on développe ces relations économiques, on crée un marché. Et comme tous les marchés, les conditions de compétition s’exercent, obligeant les échanges a s’aligner dans un espace de cohérence orienté toujours vers le moins disant, qui est le critère de choix majeur et en tout cas au delà du critère de qualité.

... et oui, toujours, pour être compétitif il va falloir s’aligner dans cet espace de cohérence, ce qui ne peut être qu’impossible en regard de la structure des coûts aussi biens économiques que sociaux et mêmes techniques.

Nous ne pouvons pas lutter contre des producteurs (et les fournisseurs de services) dont leurs coûts n’incorporent pas les diverses contraintes-*- que nous nous imposons, comme la productivité, l’écologie (au sens large, pas celles de l’écologie politique), la société (les mécanismes de qualité sociales comme la santé), les système fiscaux (liés à la gestion du pays mais aussi de son développement, son aménagement, l’éducation et la protection des citoyens)... bref tout ce qui rentre dans la constitution des termes de l’échange.. ; et nous voyons bien que cela ne sera jamais concurrentiel avec un système qui ne prend rien en compte... même pas la survie de ceux qui le pratiquent.

A partir de là, et comme il est impossible de contraindre « le marché » (c’est a dire la fixation des prix) il ne nous reste que la solution d’en réguler l’accès.

Comme toujours, même si une mesure peut sembler suffisante, en réalité il y a un mix de toutes les possibilités à envisager.

Citons par exemple.....

 établir un (ou plusieurs) organisme multilatéral et mondial régissant, édictant des règles et des normes ... même si on connait les défaut de ce genre d’organisme.

 créer des frontières réelles (pour permettre d’identifier et contrôler les flux). Les frontières ne sont pas des obstacles si leur organisation n’est pas effectuée de manière punitive.

 établir a l’intérieur du pays une valorisation des contraintes (voir -*- plus haut) et les traduire en taux à appliquer à l’entrée des flux... parler de douane est trop générique mais c’est en gros cela. notons que cela ne doit en aucun cas tenir compte de l’origine des structures commerciales, industrielles, agricoles etc.... mais seulement de l’origine du flux). il existe déjà des systèmes informatisés qui le font tres bien dans la mesure ou l’information leur parvient.

 agir à l’intérieur des frontières sur le pouvoir d’achat afin que le critère majeur de choix du moins disant ne soit plus contraint pour que la qualité, la durabilité (conservation), la réparabilité, le recyclage et d’autres critères de performance soient majoritaires.

 organiser de façon la plus optimale possible de certains coûts intérieurs (c-a-d le financement de l’organisation du pays) de façon a les extraire plus ou moins partiellement du terme de l’échange... ce qui ne veut pas dire les « vendre » a un autre marché, le marché intérieur)

voila, cela suffit comme exemple pour ce lundi 30 décembre...Notre pays a édifié depuis plus de 1400 ans une structure nationale qui n’est pas identique a celles des pays beaucoup plus récents. Tout n’est pas parfait, certes, mais il faut être pragmatique avec comme objectif de mieux vivre.

Hélas, les personnes à la tête de notre nation n’ont pas la même perspective, le mieux vivre de tous ne les intéressent que dans la mesure où, eux, peuvent mieux vivre... la preuve : les sans dents, ceux qui ne sont rien... et qui n’ont qu’a traverser la rue car ils coûtent un pognon de dingue !... et je ne parle pas de corruption, vénalité... et autres défauts, prenez un dictionnaire.

Le modèle français n’est pas en crise, il se dégrade tout simplement par un mauvais entretien de sa structure, par la mauvaise qualité des docteurs (la classe politique et la représentation) qui le soignent et par le manque de respects et de valeurs pour la notion de nation... le seul espace capable de protéger les Hommes, leur culture... au final leur civilisation.

Le reste, c’est du gloubi boulga.... et comme je ne suis pas -ni ne serai- président...comme je le dis a mes enfants : démm.rdez-vous.


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