• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Étirév

sur Le dernier Pharaon est mort


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Étirév 27 février 2020 14:18

Jamais l’homme n’a été un Pharaon. C’est un titre féminin.

L’Egypte fut longtemps gouvernée par des Prêtresses que l’histoire appelle des Pharaons. Celui qu’on appelle « le premier Roi » est Mena (devenu Menés), mot qui veut dire Mère, comme Manou (chez les hindous). On appelle les féministes Philo-Mena. Les Pharaons sont « celles qui parlent », qui enseignent, semblables à ceux qu’on appelle chez les Israélites des Prophètes (en réalité des prophétesses), puisque leur nom vient de la même racine (pharaï, parler).

Le règne de l’homme en Egypte ne s’établira que dans le millénaire qui précède le Christianisme.

Il commencera à Psammitique (665 à 650).

Hérodote et Diodore ont montré que chez les Égyptiens la Femme avait un rôle prépondérant, tandis que l’homme filait et se livrait aux soins du ménage.

M. Révilloud, dans son histoire de La Femme dans l’ancienne Egypte, a affirmé le même fait.

C’est la Femme qui faisait les lois et les interprétait ; Elle qui était Déesse et Prêtresse.

Les Pharaons sont des magistrats sacerdotaux, toujours représentés en costumes de femmes.

Dans le règne primitif, toutes les grandes dignités de l’Etat, les fonctions de juge, de médecin, étaient exclusivement réservées à la caste sacerdotale. Les hommes ne pouvaient pas y prétendre, ils étaient soumis au pouvoir des femmes appelées « des sages » (Soffet), qui leur faisaient faire un service régulier, un travail dont l’organisation avait été savamment établie. On les envoyait aussi en expéditions lointaines.

Pour les récompenser, on leur donnait le droit de porter certains signes de distinction. On comprenait déjà que les honneurs accordés aux hommes n’ont de valeur que s’ils les tiennent de la Femme.

La Femme gardait en dépôt les Livres de science et les cachait à tous les yeux avec des précautions infinies.

La connaissance des lois de la Nature, que les Livres sacrés avaient enseignées, facilitait tous les travaux, qui ne sont en somme que les applications de ces lois à la vie, ou à l’industrie.

Les lois de la physique (le Kosmos), de la chimie (l’art sacré des Temples), de la physiologie (imposées dans le Connais-toi du Temple de Delphes), étaient la base solide des travaux entrepris.

On savait tout ce que la science des modernes explique si mal, on connaissait la cause réelle de tous les phénomènes, et l’on est surpris de voir avec quelle précision tout était expliqué.

Ces connaissances qui étaient le fond de l’éducation religieuse donnée par les femmes (les Déesses qui écrivent, les Prêtresses qui enseignent) passaient dans les mœurs, dans les institutions, dans tout le milieu ambiant. Il n’y avait pas encore de place reconnue (officielle) pour l’erreur. Nous sommes, il est vrai, à l’aurore du mensonge, mais il n’a pas encore triomphé.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès