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Commentaire de Legestr glaz

sur France Insoumise : vers un spectaculaire virage politique ?


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Legestr glaz Legestr glaz 2 avril 2020 12:06

@troletbuse
Au cours de la saison hivernale 2016-2017, il y a eu 18.300 morts en France imputables à la grippe, des personnes âgées principalement.

Il faut juste « s’imaginer » un seul instant que durant cette saison 2016-2017, la France, aidée en cela par tous les médias, écrits, parlés, télévisés, ait décidé de tenir, au jour le jour, l’agenda des morts. L’angoisse aurait été à son comble, comme aujourd’hui. 
Certes, le covid19, ce n’est pas la grippe, mais, visiblement, il touche les mêmes personnes : 1°) âgées ; 2°) celles aux défenses immunitaires basses. 

La grande différence entre covid19 et grippe, c’est la détresse respiratoire. Celle-ci peut être soulagée par des moyens techniques. Mais devant l’afflux de patients infectés, ces moyens techniques sont déficients, et cela se remarque. Et cela se remarque d’autant plus que les médecins sont amenés à faire des « choix » pour savoir qui profitera, ou qui ne profitera pas, d’une oxygénation susceptible de lui sauver la vie. 

Ce covid19 nous fait la démonstration de l’impéritie de nos gouvernants, de leur imprévoyance. Vouloir détruire l’hôpital public, à la demande de l’UE, met nos gouvernants face à leurs responsabilités. Manque de respirateurs, manque de masques, manque de gel hydro-alcoolique, manque de lits, manque de personnel, l’affiche est complète ! 

Pour masquer cette affaire, le grand confinement permet d’étaler dans le temps les décès et d’avoir la possibilité de sauver un peu plus de personnes. Mais les dégâts sur l’hôpital public sont faits et les responsabilités sont engagées. On peut applaudir depuis les balcons tout le personnel hospitalier mais, lorsque pendant des mois et des mois il manifestait, il y avait peu d’élus pour faire remonter leur malaise et leurs demandes de « matériel » et de « personnels ». 

Encore une fois, l’intérêt général n’est pas au centre du jeu. Seuls les profits futurs à réaliser sont déterminants dans les options de nos politiques. L’hôpital public a été signalé par l’UE comme trop coûteux et ne rapportant rien. Il fallait s’en débarrasser pour donner plus de place au secteur hospitalier privé lequel, lui, est assuré d’amener de très bon bénéfices. 


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