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Commentaire de Antoine

sur Et pourtant, Dieu était mort...


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Antoine (---.---.106.224) 10 mai 2006 00:17

Je vous provoque et vous répondez justement....je pense que les questions que vous posez sont dépassées tout au moins ds la culture occidentale.

Mais avant de continuer, croyez que je ne mets pas en cause vos talents et vos connaissances professionnelles, ce n’est pas mon propos.

Je veux dire que vous simplifiez, il est acquis que ds nos états démocratiques,qu’ on ne gouverne plus avec le référenciel religieux et que la religion est tout au plus une sensibilité politique parmi d’autres. Des partis politiques confessionnels, il n’en est plus bcp et nous savons que s’il en existait encore totalement inféodés à l’Eglise catholique, il y aurait peu de chance de les voir accéder au pouvoir.

Dans le contexte international, le réveil d’un islamisme militant et agressif, nous pousse a faire le raccourci entre notre histoire et l’émergence d’un nouveau totalitarisme des esprits et peut être demain du sol.

Pour moi, c’est une sorte de « maladie » qu’ont les européens de faire cette comparaison fausse, à mon sens. De nous renvoyer à notre propre histoire en condamnant ce que les faits historique ont déjà condamné, les sociétés théocratiques.

Nous sommes en face d’une nouvelle violence de type réligieuse dont les sources ne sont pas européennes et qui prend une forme de domination nullement comparable avec celles connues en europe précedement.

Les synthèses auxquelles l’histoire européenne nous a conduit, permettent cette souplesse d’accepter les différences.

Nous sommes bien d’accord, le pluralisme permet la meilleure gestion de Cité. Je pense comme vous, qu’à gouverner « religieux », ce pluralisme disparaitrait et que la liberté serait menacée par une idéologie. Cependant vous serez aussi d’accord avec moi, pour dire que le totalitarisme peut être aussi le fait d’une idéologie profane et/ou paienne ?

Vous donnez ds votre article l’impression que seul le monothéisme serait la cause du malheur des hommes et je pense que c’est un peu court.

Ensuite, s’il faut un plaidoyer pour la liberté et donc la démocratie, ce n’est plus pour le moment, à nous mme que nous devons l’adresser, mais à ceux qui construisent aujourd’hui en dehors de l’europe la nouvelle tyrannie et qui seraient bien tenté de nous l’imposer.

La sempiternelle opposition de la laicité et de la religion ne sont pas une réponse parfaitement adéquate pour traiter de l’émergence d’un fait religieux politique comme l’islamisme militant et aggressif. Il s’agit d’un mouvement politique qui doit être traité comme tel et non pas uniquement à la lumiére du monothéisme ou d’une idéologie téléologique.

Il me semble bon pour comprendre et contrer le réveil de vieux antagonismes par un fait nouveau d’éviter une erreur épistémologique : à savoir faire un exercice de d’histoire comparée des religions, de leurs mérites respectifs et/ou des erreurs humaines qu’elles ont parfois engendrées.

Nous sommes en face d’un fait nouveau.

Bien à vous


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