@Olivier
Oui, l’aveuglement idéologique de l’élite politique française, et qui
remonte à Mitterrand, nous condamne à une décadence et un
appauvrissement inéluctables.
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Tout ce bouzin européen était déjà dans le Traité de Rome... !
Voici ce que disait la CGT du Marché Commun, dans les années 50/60
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"(...) - La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la
concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation
sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les
différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des
travailleurs. (...)
La
libre circulation des capitaux, le danger d’évasion des capitaux, de
dévaluation et même de remplacer la monnaie nationale par une monnaie
commune. (...)"
Et en 1957, avant la ratification par la France du Marché commun, la
CGT, par la voix de Jean Duret, directeur du Centre d’études économiques
de la confédération déclare :
L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit infailliblement, à plus
ou moins brève échéance, à la disparition des souverainetés nationales,
à la création d’un super-État européen, réduisant à sa plus simple
expression tout ce qui pourrait subsister d’individuel, de politiquement
et économiquement indépendant chez les membres de la Communauté. Ce
super-État sera dominé par le pôle d’activité économique le plus
puissant : la Ruhr ; par la puissance la plus énergique et la plus
dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour la France, la réalisation
du Marché commun c’est l’acceptation de l’hégémonie allemande. Son
industrie ne pouvant lutter contre la concurrence d’outre-Rhin tombera
sous la coupe des konzerns de la Ruhr....etc