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Commentaire de Jean Keim

sur L'Amérique s'embrase et le monde est sous tension, le prolétariat est en marche


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Jean Keim Jean Keim 3 juin 2020 07:49

Dans le début du vingtième siècle, la classe ouvrière prenait de l’importance, se donnait un statut international, et il y eut les prémices de la guerre 1914-1945, chaque État demanda à ses prolétaires de mettre en sourdine ses prétentions revendicatrices et universelles afin de répondre à l’appel patriotique et guerrier, et une « bonne guerre » organisée au profit des organisateurs remit tous les esprits en place, les marchands d’armes et leurs industriels édifièrent des montagnes de profits, les élites perdurèrent et perdurent toujours et des monuments aux morts, avec leurs listes interminables de « morts pour la patrie », comme témoignages de notre barbarie, poussèrent sur les places publiques.

Les derniers anciens combattants se font de plus en plus rares, bientôt les drapeaux des commémorations devront être portés par des robots... à moins qu’une « nouvelle bonne guerre » n’assure la relève.

La guerre est de la responsabilité de ceux qui travaillent pour elle, saurons-nous collectivement enfin lui dire non.


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