@Attila
c’est faux et vous le savez très bien :
http://www.francesoir.fr/politique-france/le-communique-de-presse-du-ministre-des-solidarites-et-de-la-sante-laisse-intacte
« En affirmant « ( … ) que ce soit en ville ou à l’hôpital, cette molécule ne doit pas être prescrite pour les patients atteints de Covid-19. ( … ) », l’autorité exécutive a eu pour but d’influer de manière significative sur les comportements des médecins prescripteurs, en laissant craindre aux réfractaires des poursuites disciplinaires, eu égard notamment « à l’obligation déontologique, incombant aux professionnels de santé en vertu des dispositions du code de la santé publique qui leur sont applicables, d’assurer au patient des soins fondés sur les données acquises de la science, telles qu’elles ressortent notamment de ces recommandations de bonnes pratiques.
Cependant et au-delà des divergences d’appréciation entre l’Etat juge, d’une part et la Société civile - dont procède l’Avocat, auxiliateur en justice - d’autre part, il y a lieu de retenir de la décision qui vient d’être rendue que le communiqué de presse publié le 27 mai 2020 sur le site internet du ministère des Solidarités et de la Santé, - dont il n’est, au demeurant, pas dit qu’il n’aurait pas eu pour objet d’influer de manière significative sur les comportements des médecins prescripteurs -, « ( … ) ne saurait être regardé comme de nature à produire des effets notables sur les droits ou la situation des professionnels de santé ou des patients. ( … ) ». »
en gros : il n’y a pas d’obligation légale, donc pas d’interdiction...MAIS si le médecin en prescris, il pourra avoir des sanctions disciplinaire, voir être rayé de l’ordre des médecins. Donc, on vous dit « mais non, il ira pas en tôle le médecin » mais en fait c’est plutôt « mais s’il le fait, on le foutra à la rue ». Concrètement, c’est quoi la différence ?