• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Séraphin Lampion

sur Chroniques municipales


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Clark Kent Séraphin Lampion 20 août 2020 09:59

Même à l’échelle d’un village d’une centaines d’habitants, le pouvoir exerce une fascination sur ceux qui le subissent, mais surtout sur ceux qui l’exercent, et ce n’est même pas la perspective d’enrichissement personnel qui est en cause, la plupart du temps.

Les personnalités politiques dirigeantes en place et les « challengers » sont intoxiquées par un agent pathogène (le « pouvoir ») qui les conduit à manifester un narcissisme pathologique.

Dans le « Discours sur la condition des grands », à une époque où il ne s’agissait pas de « démocratie représentative », Pascal rappelait que la détention du pouvoir était un leurre : « Surtout ne vous méconnaissez pas vous-même en croyant que votre être a quelque chose de plus élevé que celui des autres […] Car tous les emportements, toute la violence, et toute la vanité des Grands vient de ce qu’ils ne connaissent point ce qu’ils sont. »

On comprend les dégâts que peut causer cette pathologie connue comme « syndrome d’hubris » à une échelle nationale et impériale, dans le monde politique, mais aussi dans celui de l’entreprise, privée ou publiques.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès