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Commentaire de tobor

sur Masques à l'école au temps des assassins


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tobor tobor 3 septembre 2020 01:18

On se rend bien compte aujourd’hui que les dystopies passées, mondialement connues et reconnues que sont « 1984 » et « A brave new-world » ne représentent pas des mises-en-gardes permettant de se prémunir mais au contraire, endorment le sens du discernement qui permettent de comprendre quand les choses réelles vont trop loin. Ils créent des antécédents, situations fictives mais connues, qu’inconsciemment on préférera à l’inconnu.

Tous ces chinois qu’on nous montre masqués depuis 20 ans ont sans-doute un effet semblable sur les masses.

Si on regarde du côté hollywood depuis une décennie au moins, il y a une nouvelle vague de pseudo SF survivaliste qui met en scène des sociétés de jeunes du futur manipulés par des vieux et qui doivent gagner leur liberté (Hunger games, labyrinthe, etc.) dans la débrouille et la camaraderie. D’un autre côté, il y a bien souvent l’emphase du sacrifice des vieux car pas assez véloces pour fuir ou se défendre, ils emportent leur savoir sans l’avoir transmis mais ce n’est pas grave, on se démerdera parce qu’on a une belle gueule, un gun et un bol de ouf.

Le conflit jeunes/vieux est très souvent attisé et les mecs mâtures (B Willis, H Ford, R De niro, G Clooney, Schwartzy, etc.) qui ont redorés les baskets aux quadragénaires il y a 20 ans, les stars qui faisaient vibrer les adolescentes et trembler les jeunes gars commencent à se ratatiner, à jouer les papys en dernier service et quittent un-à-un leur aura « sexy » pour virer glauque ou pathétique.

Cette décrépitude de mâles mis d’abords sur un pied d’estale a rarement été si marquée par le passé. C’est souligné quand on capte que les comédiens sont aux limites de leurs aptitudes, comme s’ils devaient révéler ou trahir à l’écran leur réel état général derrière le maquillage, poussés dans des scènes d’action par le scénario. On est mis face à une forme de condescendance vis-à-vis à du déclin qui cache un mépris et pourrait relever de la satyre.

Toutes ces choses subliminales vexent les vieux et rendent les jeunes insolents.

Hollywood est très certainement une des tentacules du mondialisme dystopique de Bill et de qui tire ses ficelles !


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