@Le421
Bonsoir et merci pour votre commentaire.
« On tape dans les caisses d’une sécu qui est exsangue afin qu’à la moindre occasion, on fiche la clé sous la porte », écrivez-vous.
Effectivement. Voyez ce qu’il en est ici avec le Congé paternité, dernière variante pour snowflakes.
Encore une trouvaille. Lire ci-après l’intégralité de l’article dont voici un extrait : https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Conge-paternite-le-cout-d-un-tel-scenario-serait-d-1-2-milliard-d-euros
Congé paternité : le coût d’un tel scénario serait d’1,2 milliard d’euros
Qui va payer ?
"Sans nous prononcer sur les bienfaits réels ou supposés du congé de
paternité, ni sur ceux de son allongement, on peut tout de même
s’interroger sur l’opportunité d’un tel rapport commandé par le
directeur de cabinet du Premier Ministre, Benoît Ribadeau-Dumas. Dans sa
lettre de mission, celui-ci – polytechnicien, major de l’ENA, ancien
conseiller de Jean-Pierre Raffarin – demandait expressément que soient
étudiées des propositions d’évolution du congé de paternité, et
notamment son allongement.
C’est donc du plus haut niveau de l’État que sont envisagées de
nouvelles dépenses pesant sur les comptes publics, alors que le Premier
Ministre Édouard Philippe déclarait, au moment de la présentation du
budget 2019, que le gouvernement resterait « dans la ligne de [ses]
engagements sur la baisse des prélèvements obligatoires comme sur la
maîtrise de la dépense publique et de la dette ».
Maîtriser la dépense publique – vous remarquerez que le Premier
Ministre ne parle pas de la réduire – commencerait par ne pas commander
des rapports suggérant des dépenses nouvelles. En période de déficits
abyssaux et de dettes colossales, aucune proposition pour de nouvelles
dépenses ne devrait arriver sur la table.
C’est à ce genre de petit détail que l’on se rend compte que personne
au Gouvernement, comme dans l’Administration, n’est réellement mobilisé
vers l’objectif de réduction des dépenses publiques.
L’allongement du congé de paternité aurait par ailleurs pour
conséquence de faire davantage encore plonger la France dans les
profondeurs du dernier classement de l’OCDE qui fait état du nombre
d’heures travaillées par habitant (nombre total d’heures travaillées
dans un pays divisé par le nombre total d’habitants).
Avec 630 heures travaillées par an et par habitant, la France est
dernière du classement de l’OCDE. Derrière la Belgique et la Turquie
(637 heures). Un peu plus haut, on trouve l’Espagne (697 h), l’Allemagne
(722 h). Des pays comme le Royaume-Uni (808 h) ou les États-Unis (826
h) ont près de 30 % d’heures travaillées par habitant de plus que la
France. Et dans les hauteurs du classement, on trouve la Suisse (943 h,
soit près de 50 % de plus que la France).
À Matignon, on ne doit pas lire les études de l’OCDE. On préfère commander des rapports à l’IGAS !"