@ l’auteur
Le paradoxe, c’est vous même : « alors que les Français n’ont jamais été aussi méfiants envers le clivage gauche/droite et le système partisan bipolaire, l’UMP et le PS ont enregistré un flux record d’adhésions ».
Comme quoi soit ce refus du bipartisme était du pipeau, soit Bayrou à des soucis à se faire en terme d’électeurs.
Quand vous dites « force est de constater que le militantisme électronique, boosté par l’élection présidentielle, a permis à beaucoup de citoyens de se réapproprier le débat public », je vous oppose que le public n’a jamais perdu la notion de débat, que celui-ci n’a pas été négligé, que les tendances qui se dessinent aujourd’hui en dehors des sondages montrent que le public attends son heure pour décider, que ce même public a autre chose à faire que de parlementer avec des gens ennuyeux béni-ouioui sur des sujets bateaux comme votre article d’ailleurs.