Bonjour, Aristide
« Nicolas HULOT et ses autos, Arthus BERTRAND et ses voyages »
Il convient, à mon avis, de relativiser pour ces deux là.
Le premier n’est pas au volant de toutes ses voitures de collection en même temps. Et il n’a pas contribué à les faire construire, donc à puiser dans les ressources de la planète pour cela.
Quant au second, il a certes un bilan carbone désastreux, mais ses voyages et les documentaires qu’il en a ramenés ont incontestablement contribué à ouvrir les consciences de nombreuses personnes sur les enjeux écologiques. Ses dépenses d’énergie sont donc très largement compensées par son rôle de pédagogue.
« le citadin de votre connaissance qui se vante d’être préoccupé par la planète en achetant que du bio et renonçant à sa voiture mais qui part en vacances à l’autre bout de la planète en avion »
J’en connais en effet, y compris dans ma propre famille.
« écouter les « revendications » de ceux qui ont déjà tout et qui ont l’outrecuidance de reprocher aux brésiliens d’exploiter l’Amazonie, aux indonésiens de faire de l’huile de palme, aux russes d’exploiter leur gaz »
Tous ne sont pas dans ce registre culpabilisateur pour les pays émergents, mais dans la pression sur les pays industrialisés pour qu’ils fasse preuve — de manière significative — de plus d’exemplarité, condition sine qua non pour que les pays émergents limitent leurs ambitions.
« Il me semble que la modestie de ces plus favorisés devrait être la règle »
D’accord avec vous sur ce point.