Biden a gagné, c’est clair. Inutile d’en chier des tonnes
pour nous en convaincre.
Cette victoire est saluée, dans un éditorial Le Monde de ce jour, par
une avalanche d’insultes, de noms d’oiseaux balancés à la gueule du perdant.
Visiblement, on a eu très peur.
Cette victoire de Biden est saluée par le mainstream comme
le retour à un régime démocratique, après une parenthèse de « n’importe
quoi » que le mainstream avait bien envie de qualifier de « fasciste », sans
oser franchir le pas. Le mainstream n’a pas remarqué que le « n’importe quoi’ a balancé moins de bombes sur les pauvres que leur cher Obama, a réduit le chômage et a augmenté le salaire des »racisés". Mais peu importe, le mainstream oligarchique se fiche pas mal de la réalité.
Ma perception des choses est exactement à l’opposé du
mainstream. Ce que l’on a vécu durant 4 ans n’est pas la démocratie. Ce fut une guerre à mort de l’oligarchie, jour après jour, contre le président Trump, contre sa légitimité.
Cette guerre reposait sur un discours sans ambiguïté :
il n’y a qu’un seul pouvoir légitime, c’est le nôtre, celui de l’oligarchie.
Ce discours signifie la mort de la démocratie, l’établissement
d’un totalitarisme décomplexé. La technostructure, l’Etat profond, la finance,
l’IA … remplacent le peuple. Que le peuple ne pointe pas son nez à nouveau :
il a sans doute compris ces 4 dernières années à qui il avait à faire.
Alors félicitons Biden, selon la tradition. De là à se
réjouir de voir la démocratie s’effacer au profit d’une oligarchie à vocation
totalitaire, la « common decency » d’Orwell ne le permet pas.