“Efficacité entre 19% et 29%”. Voici l’étude qui analyse les données réelles des vaccins Pfizer et Moderna
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Source : Ilgiornale.It – Roberta Damiata – 13 janvier 2021 / Traduction et présentation : strategika.fr
Une
véritable bombe médiatique est lancée sur les vaccins Pfizer et Moderna
par le professeur Peter Doshi, qui a analysé les données de la demande
d’approbation des deux sociétés pharmaceutiques, constatant que leur
efficacité est bien inférieure aux données publiées.
Au
fur et à mesure que les jours passent depuis la sortie du vaccin Pfizer
et maintenant également du vaccin Moderna, apparaissent de plus en plus
d’informations sur leur efficacité et sur les éventuels effets
secondaires qu’ils pourraient avoir.
Une
véritable bombe a été lancée dans le British Medical Journal par Peter
Doshi, un associé de l’Université du Maryland chargé de recherche sur
les services de santé pharmaceutiques ; auteur qui, dans un article daté
du 26 novembre, avait déjà posé quelques réserves sur l’efficacité
présumée du vaccin.
À
l’époque, avec les données en sa possession sur des deux vaccins
concernés, Doshi avait pu déceler des différences évidentes avec ce qui
était alors affirmé par l’ensemble de la communauté scientifique. Dans
le British Medical Journal il avait fortement critiqué les vaccins Covid
: “Il y a un manque de transparence sur les données. Il n’est pas clair
s’ils fonctionnent ou pas, et il n’y a pas eu suffisamment de personnes
âgées, de personnes immunodéprimées et d’enfants scolarisés testés pour
analyser leurs effets sur une période moyenne à longue. J’ai soulevé
des questions sur les résultats des essais du vaccin Covid-19 par Pfizer
et Moderna, car tout ce que l’on en connaissait était les protocoles
d’étude réalisés par les firmes elles-mêmes et quelques communiqués de
presse”, avait déclaré le professeur.
Cinq
semaines après son premier article, Doshi a eu l’occasion d’étudier
plus de 400 pages de données soumises à la Food and Drug Administration
(Fda) avant que celle-ci ne délivre l’autorisation de diffusion dans le
cadre de l’urgence sanitaire ; et après en avoir fait l’analyse, il a
publié quelques considérations importantes toujours dans la section
opinion du British Medical Journal : “aurait été compromise l’efficacité
des vaccins parce que ceux-ci ont été faits en partie sur des patients
“suspects de covid” et sur des covid asymptomatiques non confirmés”. Son
étude aurait conduit Doshi à suggérer une efficacité beaucoup plus
faible que celle affirmée jusqu’à présent : “bien en dessous du seuil
d’efficacité de 50 % fixé par les autorités réglementaires pour
l’approbation”. Ce chiffre, selon ce qui est écrit dans le British
Medical Journal, qui fait autorité, ne serait donc pas de 95% mais bien
en dessous, entre 19% et 29%. Ces calculs, indique la note, ont été
obtenus avec le calcul suivant : 19% = 1 – (8 + 1594) / (162 + 1816) ;
29% = 1 – (8 + 1594 – 409) / (162 + 1816 – 287). “J’ai ignoré les
dénominateurs car ils sont similaires entre les groupes” (écrit le
professeur pour clarifier la façon dont les pourcentages ont été
calculés).
Si
ces données avaient été présentées et analysées, il n’y aurait pas été
possible d’obtenir d’autorisation de diffusion de ces vaccins par les
autorités compétentes.