@chantecler

Je n’en pense que du mal, beaucoup de mal. L’utilisation des « statines » ne règle jamais les problèmes de « mauvais » cholestérol. Pourquoi ?

D’abord, il faut savoir qu’il n’existe qu’une seule et unique molécule de cholestérol. Il n’y a donc pas de « ’mauvais » et de « bon » cholestérol. C’est une vue de l’esprit, c’est un raccourci pour éviter de parler des LDL. 

Le chlolestérol, est essentiel à la vie. Le corps en produit environ 80% et l’alimentation en fournit de l’ordre de 20%. Pour être « convoyé » vers les cellules qui en ont besoin, le cholestérol doit utiliser un transporteur, à savoir une lipoprotéine dans laquelle il se trouve enfermé pour être livré à destination. 
Ce qui se passe, dans cette affaire, c’est que c’est la LDL, la lipoprotéine de transport (low density lipoprotéine) qui est oxydée. Elle échoue dans les vaisseaux, juste derrière l’endothélium et, d’échouages en échouages, les LDL finissent par obstruer les vaisseaux. Je fais « simple ». 

Ceci pour dire que le cholestérol en lui même n’est pas mauvais. Il ne faut surtout pas toucher à sa « production ». C’est pour cette raison que les statines sont mauvaises ! 
Ce qu’il faut parvenir à faire c’est « d’éviter » l’oxydation des LDL. Il faut donc connaitre les processus qui permettent cette oxydation qui produisent dans l’organisme un « stress oxydatif ». Et, malheureusement, la biochimie nous renseigne : c’est un niveau de glucose sanguin trop souvent et trop longtemps élevé qui permet cette oxydation. 

Par ailleurs, les choses se compliquent lorsque l’on sait que ces LDL possède 2 phénotypes. Un phénotype B, LDL petites et denses, très athérogènes et très susceptibles d’être oxydées, et le phénotype A, plus grosses et aériennes, qui sont sans danger puisqu’elles ne peuvent pas se glisser dans la paroi vasculaire. ( Il existe encore un phénotype intermédiaire peu fréquent). 

Les statines sont un leurre. Elles ne guériront jamais personne.