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3 – Les vaccins actuellement administrés sont probablement déjà obsolètes
Voici ce que je vous écrivais en mars 2020 : le temps nécessaire au développement d’un vaccin anti-Covid rendra peu probable l’efficacité de celui-ci contre les mutations qui ne manqueraient pas de survenir sur le SARS-CoV-2[8].
Dix mois plus tard, nous y sommes.
Et je suis sincèrement peiné d’avoir vu juste.
Les variants britanniques, sud-africains et brésiliens sont tout autant de mutations qui sont déjà en train de rendre caducs ces vaccins.
Les études établissant qu’une première infection à la souche « initiale » du SARS-CoV-2 n’engendrait pas d’immunité face aux variants qui sont en train de se répandre comme une traînée de poudre s’accumulent, notamment au Brésil[9] et en Afrique du sud[10].
A tel point que, dimanche dernier sur BFM-TV, Jean-François Delfraissy, le président du conseil scientifique admettait : « Le variant sud-africain semble provoquer une diminution de l’efficacité du vaccin d’environ 40%[11] ».
Les données manquent encore sur le variant britannique. Mais rien d’étonnant à tout cela : la nature est plus rapide que l’industrie pharmaceutique.
« On modifiera le vaccin » disent déjà certains scientifiques pour rassurer[12].
Quand ? Pour quelle durée d’efficacité ? A quel prix pour les États ?
4 – La technologie du vaccin à ARN est un saut dans l’inconnu