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Commentaire de Bernard Grua

sur Un cas emblématique du discours pakistanais de haine raciale et religieuse contre une minorité et contre les Occidentaux


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Bernard Grua Bernard Grua 9 avril 2021 13:39

@Jonas Vous faites bien de souligner l’impact des prêcheurs islamistes dans les pays occidentaux. Ils peuvent avoir une emprise très forte sur des populations sorties d’un contexte familial ou villageois plus modéré. Les exemples ne manquent pas.

Mais je pense que l’on ne peut pas dire que c’est « LE » problème. Il y en a d’autres. Il ne faut pas sous-estimer le caractère trans-national du discours de haine conduisant au passage à l’acte, grâce aux réseaux sociaux.

Je me suis intéressé au discours anti-français tenu en Tunisie. J’ai observé un décalage dans le temps par rapport aux faits rapportés conduisant à des discours vengeurs, voire assassins. Clairement, l’origine de la propagande partagée était issue de Turquie et du Pakistan. Je vous invite à prendre connaissance de cet article que j’ai partagé dans mon papier ci-dessu : « Pakistan et Turquie : Quand des gouvernements deviennent les parrains de la menace terroriste ! » 

Le premier attentat de l’automne a été conduit par le Pakistanais Zaheer Hassan Mahmoud, qui s’est radicalisé à l’écoute de Khadim Hussain Rizvi, le patron du parti « Tehreek-e-Labbaik Pakistan ». Celui-ci tenait des manifestations dont le slogan était : « nous voulons des décapitations ». Il a aussi appelé à lancer des bombes nucléaires contre la France et à instaurer la charia dans notre pays. Khadim Hussain Rizvi est mort en novembre 2020. Sa famille a reçu un tweet de condoléance de la part d’Imran Khan, Premier ministre du Pakistan (ex joueur de cricket, ex play-boy, ex ami de LadyDi, ex mari de Jemina, fille de Sir James Goldsmith).

Le deuxième attentat de l’automne, assassinat de Samuel Paty, a été commis par Abdoullakh Anzorov, un Tchétchène qui n’avait jamais fréquenté la mosquée de Pantin ou exerçait Mohammed Henniche. Celui qui a généralisé le discours de haine contre le professeur.

Le troisième attentat, triple meurtre de Nice, a été causé par un Tunisien de Sfax, Brahim Issaoui, venu spécialement en France. Il ne s’est pas radicalisé dans notre pays sous l’influence d’imams fondamentalistes.

Ce discours de haine, ces appels au meurtre et au djihad se jouent des frontières. Finalement, les Imams radicaux, exerçant en France, sont les plus faciles à contrôler. Sous réserve qu’il existe une volonté politique et que les interdictions de territoire donnent lieu à de réelles expulsions.


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