En 2013, une lettre ouverte d’officiers avait déjà été publiée par « jeunes officiers du mouvement Marc Bloch » causant beaucoup moins d’émoi que la présente. Qui dénonçaient-ils en particulier ?

Aujourd’hui dans cette armée, 5 500 généraux qui devraient être à la retraite sont artificiellement maintenus en activité dans un statut appelé la « 2e section ». Dans le même temps, des dizaines de milliers d’emplois de militaires du rang et de sous-officiers sont supprimés.

[...]

Pour les occuper avant leur retraite (où ils partiront travailler dans le secteur privé, après que leur sera versée une juteuse prime de départ), ces officiers supérieurs sont remisés à des postes administratifs qui deviennent autant d’obstacles bureaucratiques à l’efficacité opérationnelle.

Parmi les 5 points :

2. Suppression de la 2e section.

5. Diminution du nombre d’officiers.

Que contient leur appel ?

Rien sur la politique ultra-libérale. Un vague brouet sur « un certain anti-racisme », « l’islamisme et les hordes de banlieue ». Autant de sujets de sociologie dans lesquels les militaires n’ont aucune compétence ni aucune expérience concrète. Sans rappelé que les généraux en question, dénoncés plus haut pour leur incompétence crasse à gérer l’armée, sont des nababs qui vivent grassement aux frais de l’état.

Ceux réellement qualifié pour appréhender le « problème des banlieues » ont déjà décrit la situation après les émeutes de 2005 : la direction centrale des renseignements généraux avait fait fuité son rapport dans la presse.

Constat : 

« condition sociale d’exclus de la société française pour les émeutiers »

« mouvement de révolte populaire »

« ni organisé ni manipulé par des groupes, qu’ils soient mafieux ou islamistes »

« absence de perspectives dans la société française »

«  perte de confiance totale envers la République »

« La mouvance d’extrême gauche n’a pas vu  »venir le coup et fulmine de ne pas avoir été à l’origine d’un tel mouvement« , les islamistes n’ont eu  »aucun rôle dans le déclenchement des violences et dans leur expansion« 

 »l’extrême droite, essaye désormais de récupérer et d’engranger les retombées de ces événements".