@pallas
Il ne faut pas non plus noircir le tableau à l’extrême... !
Le déclin actuel de l’économie française est en grande partie dû aux politiques
de désindustrialisation qui l’ont effectivement précipité, et c’est ce qui sera
donc difficile à rattraper, mais dans l’ordre de l’évolution des sociétés
industrielles modernes, il n’est pas à ce point différent des autres.
C’est ce que montrent les
études de fond sur le sujet, concernant le cycle de leur développement. Les
sociétés industrielles modernes ont déjà toutes passé le sommet de leurs
courbes de développement et amorcé leurs déclins, même si avec quelques années
ou décennies de décalage. Même la Chine, actuellement, amorce le début de sa
pente, en réalité, telle que nous l’avons connue au début des années 70, même
si sans la percevoir nettement, à l’époque.
C’est ce phénomène que les
économistes appellent « stagnation séculaire », basée sur le
« paradoxe de la productivité », qui cesse de croître en proportion des
progrès technologiques, même aux USA, en dépit des variations brutales,
sur le court terme, mais qui n’infléchissent pas la tendance, sur le long
terme.
A ce point, le choix est donc
entre l’option d’une gestion démocratique du capital fixe, c’est-à-dire du
crédit qui commande à sa répartition, ou dans l’option d’une
banco-centralisation à outrance, au profit d’une caste oligarchique qui
contrôle l’ensemble.
C’est malheureusement cette
dernière option qui est en train de s’imposer, derrière l’écran de fumée
constitué par la pseudo-« pandémie », épidémie bien réelle mais
instrumentalisée à propos pour faire avancer cette option à la vitesse Grand V
et sans résistance réelle de la part des populations ainsi terrorisées.
Luniterre