En toute hypothèse, imaginons que la Ve République ait initialement réuni l’adhésion réelle et sincère de la majorité des Français au précédent millénaire ;
des Français conscients de ce réel consensus majoritaire,
imaginons aussi qu’ensuite, subrepticement, au fil des années, des quinquennats, septennats ou décennies, une fois les forces de l’Ordre et de la rétorsion légitimationnée bien installées, ce soit plus l’habitude que la réflexion consciente et la raison qui ait conservé un réflexe pavlovien (bien conditionné par une E-ducation Nationale ignorante des mises en garde de La Boetie en matière d’habitude ... ) quant à l’attitude à avoir au son du vocable « vote » ... mais, imaginons encore, que malgré tout , en réalité il n’y ait aujourd’hui, si on pouvait le mesurer dans l’absolu, qu’un pourcentage d’environ 30% d’adhésion procédurière à ce consensus initial, dont seulement 10% ou moins d’adhésion consciente et réfléchie.
Serait-il alors théoriquement ’conspirationniste’, dans cette pure hypothèse, d’oser penser que le rapport de force dans la situation moderne, ne pourrait maintenir la minorité au pouvoir que par la contrainte artificielle des ’Forces de l’Ordre’ achetées grâce au manque de conscience des contribuables, et non plus par la prédominannce statistique d’une vraie majorité naturelle ?
Est-ce que la seule prise des conscience et un minimum de considérations éthiques, ou d’honnêteté ne pourrait, dans ce cas purement hypothétique, changer bien des choses ? est-ce qu’une la prises de conscience bien partagée et ’fraternelle’ des vraies attentes et volontés d’autrui, est-ce qu’une tentative d’évaluation auto-contrôlée de la Volonté Générale ne serait alors pas souhaitable ?