Faut avouer quand même que ce pays, prend une destination plus qu’incertaine.

Jours après jours, il me fait penser au voyage d’un Titanic de reconstitution.

Il y a quelques heures, juste avant d’appareiller, ceux de la passerelle supérieure, ont appelé les gens de soute

( mais si vous savez bien, ceux qu’il faut waxxiner à tout prix, en raison du scorbut démocratique)

à élire de nouveaux moussaillons de corvée.

Vu le climat et les contraintes quotidiennes au charbon, dont les soutiers, font les frais, très peu ont osé braver les couloirs labyrinthes de ce bateau fantôme.

Après, il y a le foot, avec des écrans géants, des smartphones d’argent de poche, où les milliardaires touchent le jack pot à chaque toucher de balle, et cela fait rêver les nationaux embarqués pour s’expatrier, et qui peuvent crier,« France je t’emmerde » en toute quiétude, puisque payés pour cela  !

Dans les salons douillets du pont supérieur, avec vue sur la Riviera, et Cannes qui s’éloigne à l’horizon, nous avons le gratin du Festival, qui réclame son tapis rouge, afin que « les-talons », ne se froissent un déhanché ou une paillette de robe dans un plis, vertigineux, d’un décolleté.... Hors de prix.

Et l’orchestre joue, pendant que les « vomisseurs » arpentent les bas fond du

« pas que beau » en répandant menaces et peurs, serties de chaînes d’obligations, histoire d’éviter, que cette soupe grouillante et nauséabonde ne se prenne d’affection, pour un luxe qui n’est pas le leur, et qui ne le seras jamais .

Sur le bout de poupe de ce Titanic Bis, vous trouverez le Marquis, baffé ( et pas que par les embruns) mais toujours Poudré, qui tient les bras en croix de Brizitte, en lui criant :

« Regarde Brizitte, !!! Le beau glaçon, à l’horizon. Je vais demander à ce que l’on mette le cap dessus, nous aurons des rafraîchissements ce soir  ».