Saint Martin, Saint Martin....

Il a bon dos, le saint d’ avoir partagé sa tunique.

Chez nous, sur cette terre d’errance d’esprits nus, notre état « Saint Piccouzien » veut absolument partager sa « couverture waxxinale » avec les plus pauvres

( histoire d’enrichir son auréole clignotante à leds, toujours et encore, un peu plus aveuglante, toujours de plus en plus chips dollarisé !)

Il envoie ses « Saintes Infirmières » Véritables Marie Madeleine des hospices privés, sonner à la porte des plus démunis, ceux qui n’ont pas vu d’êtres humains, leur apporter, ne serais ce, qu’une baguette de pain, depuis si longtemps, et n’ont articulé, et entendu aucun son, pour combattre la solitude pesante, de leurs 4 murs humides qui leur sert de niche, de crèche et d’étable, en étant sur la paille.

Vivants, totalement reclus dans leur solitude, plus qu’en marge de la société, sous un coin de drap, pas trop lavé, parce que l’eau est chère, et que la pièce est trop petite, et mal chauffée, pour sécher la seule tuNIQUE, qui leur sert de cache misère.

Mais voilà,« l’express COVID », les débusque, pour leur apporter, cette « tunique waxxinale » qui vas, enfin, leur offrir un futur radieux, toujours sous le soleil écrasant de la solitude, et peut être même, dans la même solitude de fin, une vie, bien vite écourtée, après le passage de ces saints, qu’ils ne reverront plus, une fois leur oeuvre de partage, du pognon labo-rieux acquitté.

Saint Martin, c’est son cheval qu’il aurait du partager .

Parce que lui, comme nos démons actuels, ont tous la même approche du désespoir humain.

Aider, avec un petit bout de quelque chose, mais garder l’essentiel, pour s’en échapper au plus vite, du lieu de miser-icorde, qu’il n’osent regarder en face.

Tant la misère crée et vivante, fait peur, et risque de tâcher l’illusion paradisiaque, d’un monde si protecteur.