@Patrice Brave

« Notre-Dame relève du patrimoine mondial, on ne peut pas faire n’importe quoi  »

Je ne sais pas si elle relève du patrimoine mondial, mais il est vrai que l’on ne peut pas faire n’importe quoi pour sa restauration.

Quand à la phrase écrite par un intervenant que les « touristes » qui la visite ne savent rien d’elle est parfaitement vrai, il s’agit simplement pour eux d’être photographié à coté pour justifier de leur présence, majoritairement ils se « foutent » bien de connaître son histoire, c’est vieux, c’est beau, j’ai vu, vous m’avez vu et c’est tout.

Si l’on fait abstraction des mots de notre Président pourtant si féru d’histoire, qui sous le coup de l’émotion annonçait une reconstruction éclair de ce bâtiment l’ont peut se poser tout de même certaines questions quand aux travaux.

Si je pense que son aspect extérieur et intérieur doit être identique à ce qu’elle était avant, la charpente pourrait être refaite avec de nouvelles technologies permettant de minimiser les coûts de reconstruction. Cet élément n’étant pas visitable par le public.

Qu’un militaire ait été nommé à la direction de la reconstruction est une bonne aussi, car les « Archi » voient bien sur le coté technique de la chose, mais sont hélas un peu influencé par la postérité. « J’ai reconstruit Notre Dame ».

Force est de constater que le délai de remise en état, dépassera très largement les espoirs présidentiel, presque 800 ans plus tard, malgré toutes nos « avancées » technologiques, il faudra du temps, beaucoup de temps.

Bon, après la cérémonie de réouverture, que soit projeté des trucs à l’intérieur destiné aux touristes, n’est pas franchement dérangeant en soit. Certes cet édifice est originellement un lieu de culte, mais est devenu au fil du temps un lieu touristique.

Passionné d’architecture médiévale, j’ai visité plusieurs fois ce bâtiment, admiratif de ce que nos « anciens » ont pu faire avec les moyens de l’époque, et malgré le feu d’enfer, les torrents d’eau déversés dessus, il a tenu le coup quand même, c’était limite bien sûr, mais il est resté debout, grace au savoir faire des constructeurs de l’époque et l’action des pompiers de Paris aussi.