Hauts
fonctionnaires français
enrichis comme
de vulgaires oligarques
Cette
pratique dégueulasse, le pantouflage, était autrefois quasiment
interdite, à juste titre.
Puis
elle fut autorisée sous le contrôle d’une espèce de commission
d’étik-tik bidon, savamment composée de leurs pairs.
Le
dégagisme, présent à l’esprit des abstentionnistes, comme à
celui des votants
protestataires, n’a pas fini son œuvre.
Identifié
comme un rejet des politiciens professionnels, il concerne aussi
l’ensemble
de la classe possédante, et en inclut ses affidés : les « élites ».
Le
pouvoir est effectivement confisqué par une élite auto proclamée,
dont le courage est la qualité morale la moins présente.
Irresponsables,
ils considèrent n’avoir aucun compte à rendre au peuple.
Énarques
ou issus des ‘grandes’ écoles, ils pratiquent un prêt à penser
pour la défense des privilèges de leurs semblables, des
milliardaires, des multinationales.
Ils
sabotent efficacement toute politique sociale qui serait contraire à
ces privilèges.
L’ascension
sociale due au mérite est exceptionnellement rarissime.
Sachez
que l’éloge du « mérite » est une pure abjection des
sociétés conservatrices, qui sert à justifier l’existence d’une
aristocratie totalement illégitime de soi disant élites.
Sachez
que ces soi disant élites n’ont aucun mérite à se partager le
pouvoir, qu’elles usurpent sans vergogne en suivant les ‘bonnes’
filières – qui ne sont en rien des qualifications à se mettre au
service de l’humanité -.
Et
qu’il est totalement impossible d’y découvrir un nouvel Ambroise
Croizat.
En
revanche, on y trouve des jean marie messier, des micron, des petits
marquis adeptes du pantouflage dans les ca des multinationales et du
cac40voleurs, revenant dans les administrations et les ministères
comme avocats vicieux des pires lobbies de cette planète.
Alors
on a une préférence marquée pour l’ancien ajusteur bérégovoy,
qu’ils ont réussi à pousser au suicide.
Et
confiance dans les capacités des gens simples à poser les bonnes
questions à ces pseudo élites … qui resteront toujours bouche
bée, mais surtout indifférents devant la réalité du vécu des
gueux.