@Séraphin Lampion
Le problème
dans tout ce qui touche au climat c’est que on nous balance sans arrêt des
nombres de.. , des quantités de.., des équivalents Gt de CO2, qui ne résultent
que de calculs purement théoriques et ne peuvent pratiquement pas être vérifiés
sérieusement. Pour le CO2 et les GES, la référence atmosphérique est le site de
la NOAA sur l’ile de Mauna Loa pacifique. Les prélèvements sont effectués à
3400 d’altitude.
Pourquoi ?
C’est une convention scientifique car, pour apprécier précisément, les échanges
entre CO2 et atmosphère, il faudrait disposer
de milliers de capteurs, situés sur toute la surface de la terre et a
plusieurs étages de la troposphère et stratosphère. On est loin de ce cas.
En ce qui
concerne la vapeur d’eau.. ; Comparée au CO2 qui représente 3.6 %, la vapeur d’eau c’est 95 % des gaz à effet de serre, qui bien
qu’étant le GES le plus important en volume, est délaissée, et pourtant… ;Si on admet la thèse effet de serre radiatif, de tous
les constituants atmosphériques susceptibles d’absorber le rayonnement
thermique de la Terre, la vapeur d’eau est le plus important à la fois par sa
concentration plus élevée et par son pouvoir d’absorption plus important. Sa contribution à cette absorption varie
entre 65 et 95 % selon les conditions locales.
Pour aller
plus loin dans l’embrouille des chiffres ,en ce qui concerne le CO2, on trouve
partout les valeurs des échanges des cycles du carbone, exprimées en Gt/C an, ratio rejets et puits naturels.
Mais si on exprime cela en proportion dans
l’atmosphère, c’est très, très peu.. Les
415 ppm de CO2 actuelles, c’est 0.0415 % du volume total de l’atmosphère.
Dans ces
0.0415% de CO2, la part de l’anthropique ne dépasse pas 4 à 5%, l’essentiel
soit 95 à 96 % étant d’origine naturel : océans, forets,
faune et flore, volcanisme.
Et surtout, les analyses isotopiques du CO atmosphérique démontrent que sur
les 415 ppm de CO2 contenus dans notre atmosphère, seul 22 ppm sont des
isotopes 12C, 13C, caractéristique des produits carbonés .Tout le reste
étant d’origine naturelle. Traduits en pourcentage les rejets CO2 anthropique, c’est au plus 5% de 0.0415 % du CO2
atmosphérique. Peut-on sérieusement orienter une politique climatique sur
cet argument ?
https://gml.noaa.gov/obop/mlo/
https://www.climato-realistes.fr/wp-content/uploads/2022/04/Sur-les-transitions-12-IV-2022-Veyres-avec-compression.pdf
voir pages 5 et 6