Bonjour Fergus,
Je n’imaginais pas une autre réponse de votre part mais vous faites erreur.
Je suis un enfant de 68. J’avais 20 ans en 70 et j’ai vécu l’arrivée du cannabis, du LSD et plus tard de l’héroïne et de la cocaïne en France.
Je peux vous dire que tous les milieux sociaux étaient touchés. Tous sans exception.
Je peux également ajouter qu’ayant une « Girlfriend » à Birmingham, l’Angleterre à vécu la même chose en pire avec en plus les « Punks » et la colle à rustine qu’ils sniffaient sans aucune gêne dans des sacs en plastiques partout, même dans le métro à Londres.
En ce qui concerne le prosélytisme islamique, je m’étonne de votre réponse.
Je vous engage à revoir ces faits d’intrusion de symboles religieux (Qamis, abayas, voile) dans les écoles et ailleurs

et de l’insistance avec laquelle ils veulent nous imposer leur mode de vie.
Je sais de quoi je parle ; J’ai été marié à une Marocaine native de Casablanca pendant 11 ans avec laquelle j’ai une fille et j’ai fréquenté la communauté islamique parisienne pendant longtemps.
Je peux vous affirmer que les nouvelles générations ne sont pas comme leurs parents qui se faisaient discret en matière de religion et ne faisaient pas de prosélytisme.
Aujourd’hui même les plus humbles, les plus discrets, ceux qui ne font pas de bruit comme vous dites, sont tenus d’affirmer leur appartenance à l’islam sous la pression du groupe et le port de vêtements symboliques ne sont pas un effet de mode comme voudraient nous le faire accroire certains médias.
Par contre je suis en accord avec vous sur la question de la « Paix sociale » assortie du « Pas d’amalgame » qui a laissé s’installer cet état de fait.
Deux autres choses pour terminer :
Ce n’est plus une économie parallèle puisque elle est aujourd’hui intégrée dans les valeurs ajoutées du PIB et ces quartiers ne sont pas « Presque incontrôlables » , ils SONT incontrôlables et incontrôlés.
Néanmoins, bien que nous ayons des points de vue différents bien souvent j’ai été heureux d’échanger avec vous.
Bonne journée.