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Commentaire de Étirév

sur Pourquoi Dieu est connu par tous, et il y a ceux qui croient et ceux qui ne croient pas ? Le mystère de la foi


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Étirév 10 janvier 2023 13:59

À propos du terme « Dieu », il ne faut pas faire la confusion entre sa signification en tant que puissance cosmique qui organise l’Univers (Macrocosme), c’est-à-dire la radiation des astres incandescents qui a été appelée « Elohim » chez les hébreux, « Brahm » chez les hindous, ou « Ptah » chez les égyptiens, et celle représentant la Déesse-Mère, la femme, qui est la créatrice de l’enfant (Microcosme), et donc la Divinité terrestre qui crée l’humanité, et qui la crée mâle et femelle car la mère enfante les deux sexes, les dirige et les instruit. Elle seule est Créatrice ; les « Elohim » organisent, mais ne créent pas, ce sont des puissances physiques, des forces. Chez les égyptiens, « Ptah », cette puissance cosmique, ce rayonnement solaire a été personnifié par la Femme-Déesse, que l’on comparait au Soleil parce qu’elle possédait en Elle l’esprit qui éclaire.
Précisons encore que le mot « Dieu », d’abord écrit « Diev » vient du mot sanscrit « Devâ » ou « Diva » ou « Devi » (de « Div », briller ou rayonner) qui signifiait la « Femme lumière », la « Femme Esprit » ; de là « Dyaus », « Zevos », et « Zeus » (le V et l’U se confondent) ; on retrouve la même racine dans le « Div » du Zend (langue des anciens iraniens), le « Dew » du Slave, le « Divos » latin et tant d’autres dérivés. C’est au moyen âge seulement que le V de « Diev » fut remplacé par un U et que l’on écrivit « Dieu ». Aussi, en Russie, on appelle encore la jeune fille Diéva. Les premières femmes régnantes, les Dévas, les Fatas, les Génies, les Almées, les Izeds, les Archanges, etc., représentent d’abord l’Esprit universel. L’art antique leur a toujours donné des figures féminines. C’est pourquoi l’idée de maternité sera liée à l’idée de Divinité. Plus tard, suivant l’évolution de l’idée divine, après une période intermédiaire entre le régime maternel et le régime paternel, alors que la Grèce eut accouplé Hermès et Aphrodite pour en faire un Dieu-couple, « l’Hermaphrodite » ou « l’Andro-gyne », c’est-à-dire le partage des facultés, l’égalité des sexes, il ne sera plus laissé place qu’à un Dieu unique (1), anthropomorphe, mâle, inutile, inconnu et incognoscible, relégué hors du monde, sur le trône de sa déserte immensité, et dont l’existence ne semble servir que de ferment de discorde entre les hommes.
Blaise Pascal, dans les Pensées, écrit : « C’est le Cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce qu’est la foi, Dieu sensible au Cœur, non à la raison. »
Nous devons réapprendre à percevoir avec le Cœur.


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