@olivier cabanel : « j’aimerais partager votre optimisme... »
Tout ce discours de prévisions alarmiste à l’échelle globale est méthodologiquement antiéconologique : le climat, le régime des eaux, la végétation, la fertilité, la pollution, c’est compltement local, complètement différent d’un lie à l’autre.
Il faut se plonger sur une application locale pour se rendre compte à quel point c’est délirant. J’ai lu le programme officiel de transition énergétique de la Communauté de communes de Saintes, fait par des cabinets de conseils spécialisés. Il y a à Saintes des inondations récurrentes (attestées depuis le XVIIIe siècle) dues à un étranglement du passage de la Charente à travers la ville qui pourrait se résoudre en élargissant le lit du fleuve par un abaissement des quais, ils en accusent le réchauffement de la Planète, et préconisent ... de remplacer la consommation de viande de boeuf par du poulet, pour diminuer par 5 l’émission de CO2.
Ils constatent que la région importe des fruits, des légumes, des céréales, du fourrage, et au lieu de prévoir de rendre la région auto-suffisante en développant l’agriculture, ils expliquent qu’elle est un facteur de rejet de CO2 et préconisent de faire baisser les rendements et de mettre des terres en friches !! Donc ils planifient que la population soit obligé pour se nourrir d’importer les fruits du Maroc, la viande de Nouvelle-Zélande, les céréales de Russie, alors que c’est une région fertile, humide et ensoleillée qui pourrait produire deux ou trois fois de quoi nourrir la population.