@Sergio
Bonjour Sergio,
J’ai zappé votre
intéressante intervention.
Cairn
décrit la problématique :
https://www.cairn.info/revue-histoire-monde-et-cultures-religieuses-2014-2-page-119.htm
.
J’ai repris des extraits
ci-dessous :
« le
mot « Tutsi » désignait de préférence une élite
politique parmi les éleveurs, mais que ceux-ci – fussent-ils de
condition modeste ! – se qualifiaient volontiers comme tels
pour se différencier des agriculteurs »
« la
pression démographique occasionna aussi une concurrence de plus en
plus âpre entre agriculture et élevage »
« Dans
les territoires de l’Ouest (où l’agriculture dominait) et dans
ceux de l’Est (où les herbages étaient suffisants) »
Et puis, l’organisation
interne du pays commença a créer des situations structurellement
différentes entre catégories, qui s’est stratifié dans le droit
coutumier... au détriment des Hutus.
« Un
véritable « peuple de seigneurs » vit alors le jour,
« avec la bénédiction de l’Église et de
l’administration »
Et bientôt la distinction
se fit sur le mode Européen de ’’races’’ , et intériorisé par les
locaux. « croyances
qui non seulement assignaient un destin historique aux formes
immédiatement coloniales de l’inégalité sociale, mais fondaient
en nature l’accès privilégié à des styles de vie européanisés »
« une
contre-élite hutu se cristallisa durant les années cinquante en
fonction de cette discrimination »
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