Suite :
Utiliser
tous les leviers d’action face aux institutions européennes Désobéir
à chaque fois que c’est nécessaire pour mettre en œuvre notre programme
La France est loin d’être démunie. Nous n’hésiterons
pas à mobiliser si nécessaire tous nos leviers d’action : Utiliser le droit de
veto de la France, par exemple pour refuser tous les nouveaux accords de
libre-échange (avec le Mercosur, y compris révisé, le Chili, le Mexique,
l’Inde, l’Indonésie, le Kenya, l’Australie, les Philippines, la Thaïlande,
etc.) et tout nouvel élargissement sans harmonisation sociale, fiscale et
environnementale préalable.Conditionner la contribution française au budget de
l’Union européenne.Construire de nouvelles coopérations approfondies avec les
États qui le souhaitent en matière sociale, écologique, culturelle, éducative,
scientifique, etc.Déclencher la mobilisation citoyenne avec nos alliés politiques
et la société civile en Europe pour augmenter l’autorité de nos points de vue.
Dans le même
temps, nous désobéirons aux règles européennes incompatibles avec l’application
de l’Avenir en commun. Et nous avons des outils pour le faire :
Abroger les
accords de libre-échange en vigueur (comme avec la Nouvelle-Zélande, le Canada,
le Japon)
Cesser
d’appliquer unilatéralement les normes incompatibles avec nos engagements
écologiques et sociaux telles que la directive sur le détachement des travailleurs,
les règles budgétaires, les règles de la concurrence, la libre circulation des
capitaux
Suspendre la
participation (opt-out) de la France à certains programmes comme l’Europe de la
défense et s’opposer à la reconduction d’un Commissaire européen à la Défense
dont le poste participe à l’édification d’une Europe de la guerre
Utiliser les
contradictions entre les règles européennes et nos engagements internationaux
sur le climat ou le travail pour faire primer les normes les plus exigeantes
Réaffirmer
la supériorité des principes fondamentaux inscrits dans la Constitution de la
6e République sur le droit européen et instaurer un principe de non-régression
écologique et sociale : aucune norme européenne ne peut s’appliquer si elle est
moins ambitieuse qu’une norme nationale sur le plan social ou écologique
Notre
logique est simple. Tant qu’un accord de changement des traités n’est pas
acquis, nous discutons avec nos partenaires et désobéissons aux règles
bloquantes en parallèle. En cas d’accord, il sera soumis encore à référendum.