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Commentaire de Étirév

sur Léon Degrelle. le « Führer wallon » : du Christ à la croix gammée


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Étirév 25 mars 14:58

« Le Fascisme, c’est la fusion des grandes entreprises et de l’État. » (B. Mussolini)
Fascisme visible et fascisme invisible, ce mécanisme pervers de la « gestion des contraires » si chère aux organisations secrètes globalistes.
Je suis profondément convaincu, disait Pier Paolo Pasolini, que le vrai fascisme est ce que les sociologues ont trop gentiment nommé « la société de consommation », définition qui paraît inoffensive et purement indicative. Il n’en est rien. Si l’on observe bien la réalité, et surtout si l’on sait lire dans les objets, le paysage, l’urbanisme et surtout les hommes, on voit que les résultats de cette insouciante société de consommation sont eux-mêmes les résultats d’une dictature, d’un fascisme pur et simple.
Le fascisme avait en réalité fait (des Italiens) des guignols, des serviteurs, peut-être convaincus, mais il ne les avait pas vraiment atteints dans le fond de l’âme, dans leur façon d’être. En revanche, le nouveau fascisme, la société de consommation, a profondément transformé les jeunes ; elle les a touchés dans ce qu’ils ont d’intime, elle a donné d’autres sentiments, d’autres façons de penser, de vivre, d’autres modèles culturels. Il ne s’agit plus, comme à l’époque mussolinienne, d’un enrégimentement superficiel, scénographique, mais d’un enrégimentement réel, qui a volé et changé leur âme. Ce qui signifie, en définitive, que cette « civilisation de consommation » est une civilisation dictatoriale. En sommes, si le mot de « fascisme » signifie violence du pouvoir, la « société de consommation » a bien réalisé le fascisme.
NB : « Je suis publicitaire : eh oui, je pollue l’univers. Je suis le type qui vous vend de la merde qui vous fait rêver de ces choses que vous n’aurez jamais, écrit Frédéric Beigbeder (dans « 99 Francs »). Je m’arrange toujours pour que vous soyez frustrés. Je vous drogue à la nouveauté, et l’avantage avec la nouveauté c’est qu’elle ne reste jamais neuve. Dans ma profession, écrit-il encore, personne ne souhaite votre bonheur, parce que LES GENS HEUREUX NE CONSOMMENT PAS. Votre désir ne vous appartient plus : je vous impose le mien… Il est le résultat d’un investissement qui se chiffre en milliards d’euros. C’est moi qui décide aujourd’hui ce que vous allez vouloir demain… Jamais crétin irresponsable n’a été aussi puissant que moi depuis 2000 ans. Pour réduire l’humanité en esclavage, la publicité a choisi le profil bas, la souplesse, la persuasion. Nous vivons dans le premier système de domination de l’homme par l’homme contre lequel même la liberté est impuissante. Au contraire, il mise tout sur la liberté, c’est là sa plus grande trouvaille. N’est-il pas effarant, conclu-t-il, de voir à quel point tout le monde semble trouver normale cette situation ? »
Un des drames de nos temps de la Fin, dit Bertrand Acquin, est cette banalisation de notre quotidien, cette tolérance extrême pour toutes ces anormalités qui désormais, en se multipliant et en se juxtaposant, sont arrivées à créer une atmosphère chaque fois plus irrespirable, du fait même de leur propension à « pomper l’oxygène » nécessaire à toute cohabitation sociale.
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