C’est très
simple au contraire.Le PS nous a montré à la présidentielle de 2022 puis aux
législatives qui ont suivi puis à celles de 24 qu’on ne pouvait se fier ni à
ses déclarations ni à l’engagement de ses élus.On ne peut pas dire que ces gens
soient inconstants dans ce qui compte, les actes politiques dans une situation
donnée.Pour le reste, les paroles, les postures, ma foi.Usons donc
tranquillement et avec détermination du mince pouvoir mais qui est encore
déterminant, celui de nos voix dans les urnes pour avancer résolument en
laissant résonner toutes les sirènes de la dispersion qui viendront d’un peu
partout comme un hommage involontaire à la force de notre rassemblement que
toute une classe politique et médiatique redoute à juste raison. Ce que ces
gens redoutent c’est une confrontation démocratique portant sur de nouveaux
droits citoyens et un référendum
engageant le processus constituant en replaçant le peuple au centre de nos
institutions. Ils ont raison. Si je pensais
comme eux qu’au fond la richesse et le pouvoir ne proviennent que de
l’exploitation d’autrui qu’il s’agit de dominer culturellement et
matériellement et d’entretenir dans
l’ignorance et surtout la division, je
ferais évidemment pareil. Désolé, la page est en train de se tourner. Et c’est
nous, vos concitoyens que vous prenez pour des imbéciles qui allons vous
l’imposer. Une révolution citoyenne tranquille. Et ferme, et responsable. Avec
notamment le référendum d’initiative citoyenne permettant l’initiative populaire des lois ou l’abrogation d’une disposition ponctuelle ou une loi,
la révocation, en cours de
mandat des élus qui n’appliquent pas le programme sur lequel ils ont été élus
afin d’en finir enfin avec la culture de l’impunité propre à nos démocraties
incomplètes et mensongères. Une réforme du système d’information instaurant la
diversité et l’indépendance, protégé par un cahier des charges des oligarques de la fabrication de l’opinion publique qui
cherchent encore à étendre leurs pouvoirs sur l’ensemble du champ culturel.Nous voulons le passage à
une économie de la satisfaction des besoins et non plus de la facilitation de
la concentration financière dont le moteur est la rentabilisation de toute
activité à son profit dans une fuite en avant du gaspillage de nos ressources et du socle même de nos vies
grâce au pilotage par les marchés concurrentiels. Le tout au détriment de
l’ensemble des droits et services de base que l’état assurait pour tous
jusqu’ici quand nous contribuions tous équitablement à son fonctionnement
fiscal (n’est-ce pas monsieur Hollande). Que nous, citoyens résistants, avions
imposé aux dirigeants politiques au sortir des guerres où ils nous avaient
menés. Rentabilité poussée à bout, subventionnée et déguisée sous les beaux noms de starts up et
innovations. Régulées bien sûr, une fois le maximum de bénéfices empochés avec
quelquefois des dégâts irréversibles
pour nous qui n’avons qu’une vie. Nous voulons l’instauration
d’une planification écologique, comment faire autrement, s’élargissant au reste
du monde si nous voulons maîtriser un peu quelque-chose et surtout prévenir les
difficultés qui sont déjà là afin d’en faire des moments et des espaces de
coopération en évitant la facilité des guerres dont toutes les classes
dirigeantes ont fait jusqu’ici l’outil ultime de la préservation de leur domination. Avec nous et nos vies
comme combustible. Travaillons au non alignement international pour instaurer
un droit international nous obligeant tous dans le respect mutuel. À ceux qui
ont envie de ricaner, rappelons qu’il est déjà à l’œuvre et qu’ils ont raison
(leurs raisons) de le redouter.