@Seth
Bruxelles est une ville monde.
Vous ne vous rendez peut-être pas compte qu’il y 190 nationalités différentes qui y vivent ou y transitent avec 120 langues différentes.
Une langue comme le français a un usage d’unification mais est aussi un moyen de ségrégation pour ceux qui n’ont pas étudié cette langue pendant plusieurs années avant d’espérer pouvoir lire un journal, de comprendre les expressions spécifiques.
Si on remonte dans le temps, c’est François 1er qui a imposé le français et a forcé d’abandonner le latin. Il aurait pu prendre n’importe quel dialecte (langue d’oc dans le sud, langue d’oil, dans le nord) . Il a choisi la langue du milieu, de Paris.
Question doit-on conserver le patrimoine des dialectes ?
Il y a environ 2000 langues différentes dans le monde. Il en disparait une série tous les ans.
L’usage des langues, c’est un sujet que j’ai beaucoup parlé et écrit successivement
Les langues, un sacré jeu de langue
Les langues de chez nous
Défendre une langue ou un dialecte ?
Le bruxellois comme la vidéo disait, il n’y a plus que les vieux qui savent le parler. Même chose pour le Wallon. Quand au Flamand, on ne se comprend même plus d’est en ouest en Belgique.
Bruxelles, bastion francophone, se trouve dans la partie flamande de la Belgique.
Cela explique que l’on parle les 3 langues français, flamand et anglais, dans une même phrase sans même s’en rendre compte.
Comme la CE est en son sein, s’il n’existe pas une langue intermédiaire entre toutes ces langues, on ne se comprendra jamais.
A Bruxelles, on a choisi l’anglais.
Si vous vous promenez dans les parcs comme celui du Cinquantenaire, on fait des exercices avec un leader qui parle en anglais. On ne pose même plus la question.
Enfin, je dis anglais, pas vraiment, c’est plutôt du globish. Tout dépend de l’usage qu’on en fait spécifiquement. Etre au travail, on utilise un anglais différent que pour aller au marché.
Le français à la 5ème langue en nombre de locuteurs. Pour des raisons de colonisation, le français est parfois plus utilisée en Afrique.
Les Français n’aiment pas l’anglais. Il y a une cause historique qui remonte probablement à l’époque de Napoléon.
Alors on pense à l’esperanto comme langue de passage.
Une langue artificielle pour créer un pont, en reconstruisant une langue avec d’autres en créant des mots agglutinants pour l’enrichir de spécifications différentes.
J’ai étudié ses concepts et ses règles relativement faciles.
A l’agglutinance, il faut connaitre la racine à laquelle, on ajoute des « morceaux » pour changer de mot..
’Maison" par exemple étant la racine de beaucoup de mots.
Plusieurs universités proposent des cycles d’études espérantophones au Brésil, en Bulgarie, Pologne, Roumanie et Slovaquie.
Beaucoup de choses à écrire sur l’usage des langues.
Je dois dire que je me suis amusé à lire ce livre et à interpréter oralement certains fables et autres.