J’apprécie la réflexion proposée ; elle est essentielle au vu de l’importance que revet la presse dans la formation de l’opinion et on ne peut souhaiter qu’une presse libre, pertinente, informante et analyste.
Encore faut-il le vouloir...Les journalistes ont des patrons de presse, qui ont eux-mêmes des banques qui les soutinnent (ou pas)et des pubicitaires qui s’affichent (ou pas)dans les pages de la presse.
La sélection par l’argent est essentielle. L’argent fait durer les journaux qui le confortent.
Quelque soit l’organe de presse, il se trouver confronté,tôt ou tard, à cette réalité.
Avant même d’avoir conquis un lectorat par la qualité de son information.
Alors, grande diffusion obtenue et soumission partielle au pouvoir de l’argent ou diffusion confidentielle et subsistance précaire.
Devant cette difficulté l’Etat peut et doit intervenir, me semble-t-il. Aux journalistes et aux politiques de trouver des modalités qui donnent soutien aux organes de qualité, en fonction de leur tirage, de leur personnel journalistiques et tout autres paramètres qui signent la qualité comme l’indépendance d’un journal.
Ce type d’aide, évidemment, doit se différencier de ce qui existe pour ne pas laisser prise à une main-mise que l’on constate trop souvent.
Elle pourrait éviter la sélection par l’argent, qu’il soit publicitaire, industriel ou autre, qui gangrène la presse payante actuelle.
Ce problème ne date pas d’hier, hier pourtant il paraissait déjà très important, comme en témoigne la volonté des résistants au sortir de la guerre de recréer une presse libre dans notre pays. Aujourd’hui, il est crucial, en regard du développement médiatique et des enjeux citoyens corrélatifs.