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Commentaire de Maxime Gouzevitch

sur Il faut renforcer l'enseignement de la philosophie


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Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 18 juin 2006 20:33

Cher, Didier les milieux d’affaires ont ete toujours reticents a toute philosophie, je me permet de citer ce bon vieux Flaubert avec son personnage Homais, qui etait sense representer le « philosophe petit bourgeois » des affaires tel qu’on le voyait au XIXe siecle... La philosophie etait toujours l’appanache de l’aristocratie ousive (ou pas) tres peu nombreuse qui representaient les milieux intelectuels, mais pas vraiment du milieu des affaires ou du peuple non lettre.

Or aujourd’hui la structure de la population a certes change, mais pas autant qu’on ne pourrait le penser. La seule difference fondementale est que le tiers-etat est devenu lettre. Mais pas pour autant plus receptif a la complexite des idees philosophiques qui restent l’appanache de gens qui s’y interessent vraiment toujours aussi peu nombreux...

En revanche par curiosite personelle mesuree ou simplement par effet de mode une demande d’une initiation a cette science existe, dans une population qui n’est pas forcement portee a faire des efforts pour approfondir le sujet (manque de temps, moyens ou envie). Cette demande cree l’offre qui est ce fameux ersatz de la philosophie (souvent simplifie jusqu’a devenir faux). Cette offre est vehiculee par des gens souvent peu scrupuleux a indiquer leurs sources, ou a admettre leurs plagiat des idees du passe. N’a t’on pas dit que :

« la seule legende invetee par l’homme depuis l’antiquite est Don Juan ».

Cela ne doit pas etre completement faux.

Ces scrupules sont d’autant moindres que des gens capables de comprendre l’arnaque sont finalement assez peu nombreux. Toute une floppee de gens « font leurs ble » dessus en satisfaisant ce besoin de croire qu’on reflechit. Certains d’entre eux son consxients de ce qu’ils font (BHL par exemple ou Hubert Reeves) d’autres non, par incompetence.

Des phenomenes tout a fait semblables s’observent dans la science (avec les fameux vulgarisateurs, pour avoir ete a une conference de Hubert Reeves, j’en sais quelque chose), la musique (exploitation des oeuvres complexes de Mozart ou de Beethoven et subtiles en les modifiant, plagiant ou allegent juqu’a l’insulte), Arts Martiaux ou quelque domaine que ce soit.

L’arrivee sur un marche extremement restreint d’une masse de consomateurs cree forcement une masse de produits moyens gamme pour satisfaire les besoins primaires et souvent standartises de ces consommateurs.

Au demeurant j’ai lu avec plaisir votre article et je partage ses idees.


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