L’empoignade n’était pas loin, et une seul homme, un seul, venait de céder à ses impulsions, son énervement, sa colère.
Heureusement ceux de « son camp » (mais a-t-il encore vraiment un camp ?) ne partageaient ni son analyse ni son emportement.
Sinon il y aurait eu bataille rangée.
Aurait-il réussi, dans son envolée, à entraîner ses troupes, nous aurions assisté à l’assemblée à un parallèle, en réduction, à la crise des banlieues de fin 2005.
Crise due à une exaspération partagée par beaucoup et qui avait trouvé un motif à s’exprimer de façon violente.
Déduisons donc que les députés de l’UMP présents ce jour là ne sont pas profondément exaspérés par ce qui a énervé Villepin, et que sinon il aurait exactement joué le rôle d’un caïd de banlieue chauffant sa clique.
Attendons-nous cela d’un premier ministre ?
On surnomme souvent ce garçon « le hussard », or quel est l’apanage d’un hussard sans cheval ?
Essentiellement la rudesse, et le dictionnaire nous dit du hussard : « Personne dont les manières sont brusques, qui manque de délicatesse, de distinction ».
HUSSARD.
Heureusement qu’il se targue de poésie...