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Commentaire de Blablabla

sur Le troisième tour sera le bon !


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Blablabla (---.---.248.123) 12 avril 2007 07:46

@ l’auteur

GUY CARCASSONNE : « C’est pourtant ce qui passe dans les systèmes majoritaires ! Imaginons que vous êtes élu le 6 mai. Les élections législatives se tiennent dans la foulée, les 10 et 17 juin. Deux cas de figure sont alors possibles. Ou bien le nouveau parti que vous entendez créer obtient une majorité et nous sommes repartis sur une logique assez proche de celle de la Ve République. Ou bien, et je le crains pour vous, vous n’obtenez pas la majorité. Je le crains parce que même De Gaulle en 1958, après le triomphe du référendum, avait été très loin d’obtenir la majorité. Dans ce cas, vous serez conduit à faire alliance avec l’un des deux grands partis. Avec le risque d’être minoritaire dans votre majorité et de devenir l’otage soit du PS, soit de l’UMP ».

François BAYROU : « Quand on demandait à François Mitterrand en 1981 : » Si vous n’avez pas la majorité, comment ferez-vous ? « , il répondait : » Faites aux Français le crédit de la cohérence. « C’était une excellente réponse. Je n’imagine pas que les Français, après avoir élu un président de la République sur un schéma aussi novateur que celui que je propose, puissent se déjuger en cinq semaines. La question de la cohérence ne sera donc pas posée au président de la République ou à son gouvernement, mais au PS et à l’UMP ou, plus exactement, à certains membres du PS et de l’UMP ».

GUY CARCASSONNE : « Dépasser le clivage gauche-droite, n’est-ce pas retomber dans l’illisible ? »

François BAYROU : « En rien. Je récuse la notion de camp. C’est une malédiction. C’est elle qui a obligé Michel Rocard à être du côté d’Olivier Besancenot. C’est elle qui a conduit Jacques Delors à se retrouver minoritaire dans son propre camp, alors que je crois que nous pensons la même chose sur à peu près tous les sujets. Chacun doit évidemment conserver sa sensibilité, mais je veux que les grandes sensibilités de l’arc républicain puissent travailler ensemble. Je suis plus près des socio-démocrates que de la droite nationaliste. Regardez combien les vues des responsables politiques se sont rapprochées, sur l’école, l’entreprise, la dette et même la fiscalité ».

Extraits d’entretien du 26/03/07 sur Les Echos.


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