• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Culture & Loisirs > Petite histoire du droit d’auteur : le pognon, le public et (...)

Petite histoire du droit d’auteur : le pognon, le public et l’art

Je suis étonné de la tournure que prend le débat sur les droits d’auteurs aujourd’hui. En effet, tout se passe comme si ces droits étaient des acquis depuis toujours. On nous présente également la protection de l’œuvre comme étant l’universelle panacée, protégeant nos artistes et leur garantissant de quoi vivre. Il me semble intéressant de se pencher sur l’histoire et de se poser les questions suivantes :

Les droits d’auteurs ont-ils toujours existé ? (vous vous doutez que non, sinon, je ne poserais pas cette question).

Comment cela se passait avant ?

Se poser ces questions en amène une autre, un peu plus complexe : quel a été et quel est le statut de l’artiste dans notre société ? Quel a été et quel est le statut de la création et de l’œuvre ?

Avant le XIX° siècle

Comme vous le savez déjà, la SACEM a été créée en 1851 pour protéger les droits d’auteur. Cela signifie qu’auparavant, ces droits n’existaient pas ou existaient autrement. En effet, remontons au XVII° siècle par exemple. Non seulement les droits d’auteurs n’existaient pas, mais le « plagiat » était monnaie courante. Je mets plagiat entre guillemet car à l’époque, personne n’aurait songé à intenter un procès pour plagiat. En musique, chacun piochait allègrement dans les idées de ses contemporains sans que cela ne choque personne. Écoutez et comparez certaines œuvres de Bach, Telemann, Corelli, Vivaldi, vous serez surpris. Si Vivaldi avait « breveté » le concerto pour soliste, l’histoire de la musique en eut drôlement été modifiée.

Autre exemple, Bach est l’héritier de Buxtehude. Heureusement que le droit d’auteur n’existait pas. Je vous laisse comparer l’œuvre pour orgue de ces deux-là.

Il faut bien comprendre que le statut de l’artiste était bien différent. En effet, la plupart des œuvres étaient des commandes. Le commanditaire devenait propriétaire de l’œuvre une fois celle-ci payée. L’artiste n’était payé qu’une seule fois pour le travail accompli, le propriétaire (le commanditaire) jouissait donc pleinement de son achat.

Autre chose, la notion d’art et d’artiste n’existait pas. En effet, Bach, par exemple, se vivait comme un artisan et pensait son œuvre comme de l’artisanat. La langue Allemande, à ce titre, est beaucoup plus précise que le Français. Das Kunst der Fugue est souvent traduit par l’art de la fugue. Le mot Kunst est à comprendre comme art en tant que technique, c’est-à-dire artisanat. Il faudrait comprendre la technique de la fugue. Un autre exemple est la préface du clavier bien tempéré :

" Das Wohltemperierte Klavier oder Praeludia, und Fugen durch alle Tone und Semitonia, Sowohl tertiam majorem oder Ut Re Mi anlangend, als auch tertiam minorem oder Re Mi Fa betreffend- Zum Nutzen und Gebrauch der Lehr-Begierigen Musicalischen Jugend, als auch derer in diesem Studio schon habil seyenden Besonderem Zeitvertreib aufgesetzet und verfertiget von Johann Sebastian Bach p.t. Hochf. Anhalt-Côthenschen Capel-Melster und Directore derer Cammer Musiquen. Anno 1722. "

" Le Clavier bien Tempéré, ou Préludes et Fugues dans tous les tons et demi-tons, aussi bien dans les tierces majeures Ut Ré Mi que dans les tierces mineures Ré Mi Fa, composés et préparés à l’usage de la jeunesse musicale désireuse de s’instruire , mais aussi pour le passe-temps particulier de ceux devenus déjà habiles dans cet art, par Jean-Sébastien Bach, actuellement Maître de Chapelle du Prince d’Anhalt-Coethen et Directeur de sa Musique de Chambre. Anno 1722.

Il est évident à lire cette introduction que Bach ne se considère pas comme un artiste mais comme un artisan qui possède un « tour de main », une technique qu’il met à profit pour ces compositions. Concernant cette introduction du clavier bien tempéré, il s’agit bien plus d’un manuel technique que de poésie.

Cette situation perdure jusqu’à la fin du XVIII° siècle. La situation commence à changer avec Mozart et Beethoven. Le compositeur ne travaille plus que pour des commandes mais il travaille aussi pour lui. Cette pratique de la composition se généralise durant le XIX° siècle sans pour autant voir apparaître la notion réelle de droit d’auteur. Par contre, le compositeur commence à se vivre comme un artiste et non plus comme un artisan.


La fin du XIX° siècle : la transformation

Comme je le disais plus haut la SACEM a été créée au milieu du XIX° siècle. La création de cette institution est à mettre en relation avec le bouleversement profond de l’époque. La SACEM rémunère les auteurs compositeurs mais aussi les éditeurs (tiens tiens) en fonction de la durée de l’œuvre. L’origine de cette institution est dû au fait que d’illustres inconnus (populaires à l’époque, comme quoi …) aient voulu que l’on rémunère leur travail.

Il faut se rendre compte qu’à la fin du XIX° siècle, l’argent du mécénat se raréfie et la condition de l’artiste se dégrade.

En ce qui concerne l’esthétique et la création les bouleversements sont multiples. Bach, Mozart ou beaucoup d’autres avant le XIX° ne se sont pas posés la question de la création artistique comme on l’envisage aujourd’hui. En effet, les compositeurs étaient dans la continuation d’un héritage esthétique légué par leurs maitres et pairs. Autrement dit, la question de l’originalité ou des courants musicaux ne se posait pas. On pourrait parler d’évolution dans la continuité.

L’artiste du XIX° siècle se retrouve seul face à lui-même. Il prend conscience du poids de l’histoire et commence à s’en démarquer : redécouverte des musiques anciennes, découverte des « musiques du monde ». L’artiste alors se pose la question de sa position dans l’histoire, le renouvellement de son art et sur sa place dans la société. Dans le même temps, la distance se crée avec le public. Outre les œuvres lyriques ou symphoniques appartenant au passé, la musique savante s’installe dans les salons et devient de plus en plus élitiste : le compositeur cherche la rupture avec la tradition, il cherche à inventer quelque chose de vraiment nouveau. Debussy est, à ce titre, vraiment inscrit dans son époque.

La création de la SACEM est bien un signe des temps, un signe de bouleversement de la société. L’un compose pour l’argent et la notoriété immédiate, l’autre pour la postérité. On peut encore aujourd’hui percevoir ce clivage. L’artiste cherche à être considéré comme tel et non plus comme un artisan faiseur de divertissement. L’artiste ne travaille presque plus pour des commandes, mais pour lui-même, pour faire avancer l’art, pour créer et non pour recréer comme le faisaient ses prédécesseurs.

 

L’entrée dans l’ère technologique

Le dernier virage subi par la création musicale est dû à l’arrivée des nouveaux médias. En effet, depuis très longtemps, la transmission de la musique était soit orale, soit écrite. Pour commencer, l’imprimerie a démocratisé l’échange de la musique, mais ceci supposait une initiation pour déchiffrer ce langage. Avant la radio, la musique populaire était aussi transmise par ces feuillets qui comportaient la mélodie, pour certains les accords au dessus de la portée et les paroles. Je n’ai pas de scanner sinon, j’en vous aurai volontiers fait profiter d’une de ces petites merveilles. Les chansonniers médiatisaient ainsi ces œuvres et s’échangeaient leurs répertoires, les éditeurs et compositeurs récupéraient les droits versés par la SACEM contre le paiement des partitions.

Depuis, nous avons vu apparaître plusieurs révolutions technologiques concernant la musique (dans le désordre) : radio, télévision, phonogramme, cassette audio, compact disc (puis DVD), clé USB et enfin internet. On pourrait penser que seul internet a déchainé les passions des ayants droit. Il n’en est rien. Rappelez-vous du foin déclenché par l’arrivée des lecteurs / enregistreur double K7 ou encore des graveurs de CD de salon. Bien avant, la diffusion radio ou phono avait déclenché l’ire des éditeurs de ces petites partitions et à juste titre, ceux-ci ont disparu ne laissant en place que les grandes maisons spécialisées en partitions de musique classique. L’apparition du compact disque au profit du vinyle ou des cassettes n’a pas fait de tort au monde de l’édition, par contre, au même moment, la finance a avalé les petits éditeurs et producteurs, les créateurs passant subrepticement au second plan, l’art devenant une marchandise.

Dans le même temps, le comportement des artistes s’est vraiment clivé. Nous avons vu plus haut que le XIX° siècle a fait apparaître des artistes qui cherchent la postérité et d’autres le profit immédiat. On peut constater qu’aujourd’hui rien n’a changé.

Entre un Franck ZAPPA et un Patrick BRUEL, il y a un monde. ZAPPA s’autofinançait (sinon personne n’aurait jamais entendu parler de lui) et s’autoproduisait. Méprisé par ses contemporains, il restera certainement à la postérité. BRUEL profite de ce qui le nourrit actuellement. Il ne marquera certainement pas l’histoire de l’humanité, ni même l’histoire de la musique. Bon, j’ai parlé de Bruel, je peux prendre d’autres exemples si on me demande.

 

Tout ceci pour un constat simple :

La protection des droits d’auteur n’a jamais servi les intérêts des vrais talents. Les droits d’auteurs ne servent qu’à ceux qui recherchent le profit : artistes bidons, maisons de disques, éditeurs, commerçants. Les droits d’auteurs nourrissent les parasites de la création artistique, jamais les vrais artistes.

D’une manière générale, le principe du droit d’auteur sous sa forme actuelle est mort. Le courage politique aurait voulu que soit lancé un vrai débat sur le statut de l’artiste et de son œuvre, ou comment réinventer le droit d’auteur. Les SACEM, SACD, SPADEM et autres usines à gaz du genre ne sont plus du tout adaptées au monde actuel.

Hadopi passera certainement, ce n’est pas très grave. Cette loi est morte dans l’œuf, à cela, ni Albanel, ni les ayants droit, ni les pseudos artistes n’y feront quoi que ce soit. La création n’attendra pas les imbéciles.

 

Bibliographie

En général

  • Ulrich Michels, Guide Illustré de la musique Tome 2, Editions Fayard
  • Histoire de la Musique Volume 2, Editions La pleïade

Au sujet de la SACEM

 

Note : si quelqu’un a une meilleure traduction à proposer quant à la préface du clavier bien tempéré, ça sera avec plaisir.


Moyenne des avis sur cet article :  4.71/5   (56 votes)




Réagissez à l'article

95 réactions à cet article    


  • Traroth Traroth 16 avril 2009 11:24

    On remarque quand même qu’après la loi DADVSI en 2006, la loi HADOPI est la deuxième tentative du législateur pour inverser le cours du temps. Les hommes de main des majors sont obstinés...


    • Jiache 16 avril 2009 11:30

      Merci d’avoir lu ma tartine jusqu’au bout. Désolé pour les fautes d’orthographe.


    • zelectron zelectron 22 avril 2009 11:56

      A quand le scandale de la SACEM : pire que celui du sang contaminé !
      - salaires et frais des (nombreux) dirigeants hors de proportion
      - sociétés (tenues par la famille, les « amis »)écrans, de conseil, marketing, enquêtes grassement rémunérées
      - voyages « d’études », symposium et autres manifestations en France et à l’étranger
      - petit personnel n’ayant pas intérêt à « moufter » (les temps sont durs)
      - frais annexes : véhicules, repas d’affaires, taxis etc...
      sans oublier des résultats financiers quasi-nuls pour échapper aux impôts..


    • goc goc 16 avril 2009 11:35

      sans remonter au moyen-age, il y a en ce moment, une histoire edifiante

      Mme Thomson, fille de Gerard Oury, vend des tableaux d’artistes du debut du XXeme siecle

      Cette dame explique que ces tableaux datent de ses grand-parents, epoque ou les artisites leur donnaient ces tableaux en echange de « dettes » diverses

      aujourd’hui, cette dame va recuperer des millions d’euros, et les artistes (ou leurs ayant-droit) rien !!

      et apres on va nous expliquer qu’il faut proteger les createurs, alors que le vrai but, est d’enrichir les producteurs, les intermediaires et autres marchands


      • QuidNovi QuidNovi 16 avril 2009 11:49

        La propriété intellectuelle c’est du vol légalisé, c’est s’accaparer pour son seul profit un patrimoine universel.


        • Fergus fergus 16 avril 2009 16:15

          Pas d’accord avec cette formule à l’emporte-pièce. Les droits d’auteur peuvent se discuter en matière de royalties, particulièrement lorsque ceux-ci sont versés à des ayants-droit qui n’ont strictement rien fait pour le mériter.

          Mais la propriété intellectuelle protège aussi du plagiat. En cela elle est une garantie pour les créateurs, je pense notamment aux écrivains, qui sans elle pourraient être pillés en toute impunité !


        • sisyphe sisyphe 17 avril 2009 11:24

          Patrimoine universel, hein ?

          Ok ; prenons un exemple.

          On supprime les droits d’auteur.
          Un jeune auteur, soutenu par personne, inconnu du plus grand nombre, crée une oeuvre,(musicale, par exemple), qu’il diffuse sur internet, pour la faire connaître.
          Une « major », qui peut payer des gens pour ça, repère cette oeuvre sur internet, la trouve prometteuse, et met le paquet dessus ; en la réorchestrant, en procédant à des arrangements, et la diffuse, à son compte, grâce à ses moyens, sur tous les médias ; radios, TV, et en fait un CD, interprété par un de ses auteurs sous contrat, qu’elle propose dans le commerce.

          Si l’oeuvre rencontre un succès public, TOUS LES BENEFICES rapportés ; par sa diffusion, la vente des CD, les passages radios, TV, etc... iront donc INTEGRALEMENT à cette « major », sans que son créateur ne puisse en réclamer aucune part.
          Ainsi spolié des revenus de son oeuvre, le créateur ne pourra donc en retirer aucun bénéfice, aucune notoriété, et se verra donc contraint ; soit à abandonner la création, soit à créer de nouveu, une nouvelle oeuvre, qui pourra $etre de nouveau pillée, sans qu’il ait son mot à dire.

          Superbe exemple de vol légalisé grâce à la suppression des droits d’auteur, de renforcements des compagnies déjà largement bénéficiaires, de marchandisation de l’art, d’assassinat de la création et des jeunes créateurs.

          Exactement le contraire de ce à quoi semble prétendre cette suppression ; une formidable régression à l’époque où seuls les artistes disposant d’un mécène pouvaient s’exprimer, une atteinte irréversible à l’indépendance des artistes, la constitution d’une « élite » confortée par le pouvoir, un alignement par le bas des conditons de travail des artisans-créateurs ; bref, une parfaite réussite des principes de l’ultra-libéralisme ; la disparition des créateurs indépendants, au profit de ceux soutenus par les medias, eux-mêmes sous la tutelle du pouvoir.

          Sans droits d’auteurs, un tas d’artistes contestataire n’auraient pu, et ne pourront plus s’exprimer ; un vol uniquement préjudiciable à ceux qui ne rentrent pas dans le ligne imposée, au profit des pjuissances déjà en place.

          Formidable progrès !!!


        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 16 avril 2009 11:52

          " la finance a avalé les petits éditeurs et producteurs, les créateurs passant subrepticement au second plan, l’art devenant une marchandise. " Jean Jacques Goldman était n°1 il y a peu, avec 5 millions d’euros par an ( 3O MF ). Quand on sait qu’il touche moins de 5 % sur un cd vendu, je vous laisse imaginer ce qui tombe dans la poche des majors. Ils comptent sur cette loi pour leur programme de Zénith à travers le monde et c’est les jeunes français qui doivent payer. Ils étaient là lors de l’élection de NS, c’est pas pour rien...En Angleterre, les 1OO cd ram enregistrables coûtaient 15 euros, c’est à dire dix fois moins cher qu’au détail en France. Pourquoi ne pas taxer ces supports pour financer les artistes ?

          Mon avis, il faudrait taxer les accords de base majeurs bien plus cher que les 13 ième diminués. Cela enrichirait nettement plus la soupe populaire, et sauverait quantité d’artistes vraiment confidentiels et techniquement riches.

          Plus la musique est pauvre, et plus l’auteur est riche. Paradoxal, non !


          • Jiache 16 avril 2009 12:02

            >> Mon avis, il faudrait taxer les accords de base majeurs bien plus cher que les 13 ième diminués. Cela enrichirait nettement plus la soupe populaire, et sauverait quantité d’artistes vraiment confidentiels et techniquement riches.

            Ca serait très drôle effectivement. J’imagine la tête de nos « artistes » milliardaires.


          • Jiache 16 avril 2009 12:11

            Je ne connaissait pas Demian WEST, je vois qu’il a un blog, je vais regarder tout ça.
            Merci pour le commentaire !


          • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 16 avril 2009 12:07

            Les droits d’auteurs....le seul métier ou le mort pour les ayants droits ( enfants frères soeurs cousins etc leur rapporte encore du pognon !


            @+ P@py


            • thomthom 16 avril 2009 12:21

              A l’origine, le concept du droit d’auteur est né pour éviter que des individus ne tirent financièrement partie d’une œuvre sans contribuer à financer le travail du créateur de l’oeuvre.

              Et comme le commerce de la culture s’est basé pendant longtemps sur la vente de copies, le droit d’auteur est devenu une interdiction de copier sans autorisation

              Mais à pousser ce concept toujours plus loin, bientôt, on nous demandera de payer la SACEM pour pouvoir siffler un air connu en se promenant dans la rue... bah oui, quoi, c’est une représentation publique d’une œuvre.... si on ne paye pas les auteurs, c’est donc une contrefaçon !

              La réalité des choses, c’est que aujourd’hui, la copie d’une œuvre ne vaut plus rien, n’a plus de valeur marchande, puisque chacun peut les réaliser à cout nul et qu’Internet permet de les diffuser sans limite aussi à cout nul.... il devient donc conceptuellement impossible d’adosser la rémunération des artistes sur la vente de copie... puisque cette même vente n’a plus de sens. Il n’y a donc pas 36 solutions :
              - soit on eessaye par tous les moyens possibles (et surtout stupides et inefficaces) d’empêcher la révolution technologique qui permet de multiplier à l’infini les copies d’œuvres et leur fait donc perdre toute valeur...afin justement de redonner artificellement de la valeur à ce qui n’en a plus (car plus de cout), en espérant innocemment que le public accepte qu’on le prive de ces formidables outils de diffusion culturelle
              - soit on cherche de nouveaux modes de rémunération pour les artistes (licences globale, on fait plus de concerts, publicité....)... ce qui oblige à remettre à plat le droit d’auteur pour qu’il s’adapte à ce nouvel éco-socio-système que la révolution technologique a engendré.... plus difficile, mais certainement plus réaliste et plus productif.

              Les grandes maisons de disque préfèrent bien sur la première solution (même si elle est irréaliste) car elle a l’avantage de ne pas remettre en cause leurs intérêts et de limiter la tranformation de leur modèle économique... mais sert-elle vraiment les artistes ?


              • Juju Dredd 16 avril 2009 12:51

                Je ne suis pas d’accord avec votre conclusion. Le passage (en force) de cette loi est au contraire de ce que vous dites très grave. Bien sûr que son but affiché ne sera pas atteint, le gouvernement le sait bien. Le véritable but de cette loi est clair : museler internet. Une fois que cette loi sera passée, il n’y aura rien de plus facile que de couper l’accès de tout les indésirables ou de les surveiller. C’est un grand pas en avant vers un gouvernement dictatorial ! Une fois de plus NS nous prouve qu’il n’est pas un libéral mais un ultra-conservateur, libéral uniquement quand c’est favorable au conservatisme.

                Bienvenue en république populaire de France !


                • Jiache 16 avril 2009 13:56

                  Je suis assez d’accord avec vous mais ce n’est pas le sujet de cet article. Je comprends que l’on soit choqué par les tentatives de flicage d’internet (je suis moi même outré), c’est un sujet d’article en soi. J’ai essayé de me concentrer sur les droits d’auteur.


                • Juju Dredd 16 avril 2009 14:28

                  @ Jiache

                  Je ne suis pas choqué par cette tentative de flicage. De la part de ce gouvernement ouvertement fasciste (stigmatisation de l’immigré, ce salaud qui ose essayer d’éviter de crever de faim - surexploitation des thèmes sécuritaires sans résultats - démagogie populiste - mépris des droits de l’homme, souvenez-vous des « droit de l’hommistes » - mensonges récurents - mépris de la démocratie et du principe de séparations des pouvoirs - etc...) c’est presque normal. Ce qui me choque encore c’est qu’il soit arrivé au pouvoir, oui même deux ans après je n’arrive pas à m’en remettre. Ce qui me choque c’est le peu d’écho que peuvent avoir les contestataires. Ce qui me choque c’est le nombre de prétendus gaullistes qui restent dans ce parti.

                  Je pense vraiment que la question des droits d’auteurs est très secondaires. Même si ces droits étaient légitimes et nécessaires à la culture (je n’en sais trop rien), même si cette loi pouvait les défendre (j’en doute très fortement), bref même si cette loi pouvait être utile, elle ne vaudrait pas ce qu’elle va nous coûter en liberté.


                • agoraTops 19 avril 2009 13:45

                  Tout a fait d’accord avec vous.
                  Cette loi n’a pas pour objectif réel de défendre les artistes, et encore moins la création ou la culture pour tous.
                  L’objectif est d’imposé des mouchards sur tout les périphériques reliés à internet (Ordinateur, Téléphone ..) et d’avoir un moyen de les couper.

                  Je rajouterais que c’est aussi une régression de l’état de droit en privatisant la justice et en mettant l’internaute en état de présumer coupable (c’est lui qui doit prouver sa bonne foie).

                  @+

                  Complément : Lettre ouverte aux spectateurs citoyens
                  http://www.ecrans.fr/Lettre-ouverte-aux-spectateurs,6877.html


                • patroc 16 avril 2009 12:58

                   Bien vu Juju !...


                  • Jiache 16 avril 2009 14:06

                    Que voulez vous dire ?


                  • pada pada 16 avril 2009 20:48

                    furtif, ne seriez vous pas en train de confondre droit d’auteur (reconnaissance du résultat d’un acte de création supposant un minimum d’effort et d’originalité d’un objet immatériel matérialisé dans une forme identifiable) avec les droits patrimoniaux et moraux qui y sont associés, puis les licences (contrats) qui définissent l’exercice des droits patimoniaux (soit pour son créateur soit pour celui qui a les a acquis du précédent).
                    Je peux être un auteur propriétaire du droit patrimonial et décider (par licence ou contrat) de le céder gratuitement pour de multiples raisons.
                    Il y a un bel exemple d’application de cette problématique dont on parle de plus en plus et sans lequel Agoravox n’existerait tout simplement pas : le logiciel libre.


                  • Alain Jules 16 avril 2009 13:33

                    excellent article, approche très intéressante ! merci


                    • sisyphe sisyphe 16 avril 2009 14:19

                      @ Furtif

                      J’ai posté, sur plusieurs sujets, une intervention qui va exactement dans ce sens, mais qui, partout, a été supprimé. J’en ai donc fait un billet, que j’ai proposé comme article, mais qui a toutes les chances, également, de passer à la trappe.

                      Ne laisser que les votes positifs, en supprimant les votes négatifs, produit, forcément un effet totalement pervers ; en attribuant à certains commentaires, plussés par une bande de trolls ou de comparses, une place totalement démesurée, par rapport à l’avis de l’ensemble des intervenants, qui n’a plus aucun moyen de signifier sa désapprobation.

                      C’est une mesure totalement anti-démocratique, en ce qu’elle ne permet pas aux internautes d’exprimer leur avis.
                      On n’a jamais vu de consultation démocratique ne comportant qu’une seule réponse possible ; c’est oui, ou tu fermes ta gueule.

                      Du coup, les avis exprimés ne veulent strictement plus rien dire : c’est, comme vous le dites, une machine à distribuer de la pommade.

                      S’il n’y a pas un rétablissement rapide de la possibilité de votes négatifs (et l’idéal serait, démocratiquement, de signaler le nombre de votes positifs ET de votes négatifs pour chaque commentaire), je vais laisser tomber ce site (je sais, ça fera plaisir à certains, mais je n’en ai rien à secouer) qui prend vraiment une tournure des plus nauséabondes.


                    • Olga Olga 16 avril 2009 14:30
                      Bonjour Le furtif,
                      Le silence dans les rangs ?
                      Vous avez certainement raté les commentaires sous les articles expliquant le pourquoi de la nouvelle version et les difficultés (techniques) rencontrées à cette occasion...

                      Pour ma part j’ai dit plusieurs fois qu’un vote uniquement positif n’a pas vraiment de sens. Soit il n’y a pas de vote du tout sur les commentaires, soit il y a un vote qui permette d’exprimer un avis positif ou négatif (en bannissant le repliement des commentaires). 

                      Iannis Pledel a expliqué que des fonctionnalités ( visualiser Les Derniers Commentaires par exemple) seraient réactivées progressivement quand les plus gros soucis seront résorbés. 
                      C’est un peu difficile de s’y retrouver pour l’instant mais ça ne pourra aller qu’en s’améliorant dans les jours à venir. Du moins, c’est à espérer... smiley

                    • Olga Olga 16 avril 2009 15:35

                      Vous avez trouvé toute seule que j’étais absent ...

                      Non, je l’ai lu dans un de vos commentaires il me semble.

                      Vous avez trouvé un nouveau job ???,Parce qu’ici , comme dans de nombreuses entreprises le patron ferme tout et part ailleurs.

                      Je pense avoir trouvé une place assez sûre, en faisant ce qu’il fallait pour être bien vue par mon boss... smiley 


                    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 16 avril 2009 15:37

                      @ furtif,

                      « l’idéal serait, démocratiquement, de signaler le nombre de votes positifs ET de votes négatifs pour chaque commentaire » tout à fait d’accord. En effet, avec un plus et un moins de chaque coté de la bulle, ce serait nettement plus démocratique ! en cliquant  ,apparaitraient les votes positifs à gauche et négatifs à droite.

                      MEME AGORAVOX N EST PLUS DEMOCRATIQUE...

                    • Olga Olga 16 avril 2009 17:41
                      Le furtif,
                      Pour les problèmes techniques je ne faisais que reprendre les explications données dans cet article, au cas où vous ne l’auriez pas lu...

                      Pour le reste de votre discours, ça stagne au même niveau que votre chasse au shérif, vos histoires de pastèque, votre cendre de mulot, etc, etc... On a un peu pitié en entendant un vieux radoteur, mais on s’efforce de répondre gentiment, on fait semblant de s’intéresser... Ensuite arrive le moment où on ne fait même plus l’effort de l’écouter et il ne reste que la pitié...

                    • HELIOS HELIOS 16 avril 2009 18:50


                      ... Olga.... ???
                      vous dites :

                      Je pense avoir trouvé une place assez sûre, en faisant ce qu’il fallait pour être bien vue par mon boss... smiley 

                      Je n’y crois pas ! ... vous etes rentrée a la poste ?


                    • sisyphe sisyphe 16 avril 2009 19:41

                      Olga, au lieu de, sans arrêt, noyer le poisson, puisque vous êtes de la maison, si vous répondiez aux questions et aux remarques des internautes, vous ne seriez pas un peu plus dans votre rôle ?

                      Quid de la demande du rétablissement des votes négatifs, pour toutes les raisons invoquées, qui concernent la suppression d’effets pervers, et le rétablissement d’un processus beaucoup plus démocratique de consultation des untervenants ?

                      Vous allez encore répondre, en nous mettant des liens avec de la musique ?

                      Ca commence à être un peu gros, maintenant...


                    • ZEN ZEN 16 avril 2009 19:44

                      Ah bon ! Olga serait de la maison ?


                    • Olga Olga 16 avril 2009 19:58

                      Hé oh, du calme !

                      Vous n’êtes pas obligés de plonger la tête la première quand le furtif raconte n’importe quoi... Je ne suis pas plus « de la maison » que vous ne l’êtes.

                    • Olga Olga 16 avril 2009 20:37

                      Shawford,

                      Je ne suis plus à la recherche d’un emploi comme je l’étais à l’époque de « ma demande ». Mais si Agoravox me proposait un job plus intéressant que le mien, je suis prête à changer de crémerie. smiley 

                    • Olga Olga 16 avril 2009 21:15

                      Léon,

                      Vieux, pour moi, ça correspond pour simplifier, aux personnes ayant l’âge de mes parents et celles qui ont plus évidemment. A partir de la cinquantaine on se trouve donc dans cette « catégorie » ( toute personnelle et qui risque d’évoluer avec l’âge de mes parents et le mien par conséquent...), sans que ce soit une insulte pour autant. D’ailleurs c’est plutôt la mentalité qui compte davantage que l’âge physique...
                      Je pense que n’importe qui ayant lu les commentaires de furtif pouvait supposer/savoir qu’il a au moins la cinquantaine... smiley 
                      Je ne suis pas très friande de morue, ni de poisson en général ; vous pouvez vous la garder.

                    • Gül 16 avril 2009 21:31

                      Alors là !!! Je m’insurge !!!!

                      Si Olga devait faire partie d’Av, après tout, ce ne serait que gagner en intelligence, excusez-moi du peu !

                      Mais si elle faisait partie d’Av, je ne crois pas qu’elle aurait cette liberté de ton vis à vis des différents intervenants.....Ben, non !

                      J’ai moi aussi pensé à un moment donné que... Mais finalement....

                      Concentrons-nous plutôt sur les soucis inhérants au site que sur des attaques ad hominem sans preuve aucune !

                      Je ne suis pas pour la réapparition de ces votes négatifs comme je l’ai déjà explicité. Tout simplement parce que je pense que lorsqu’on est contre une idée proposée, rien ne vaut une réponse argumentée et non la facilité d’un clic !

                      Je crois par contre que le vote positif, permet d’adhérer ou non à son utilisation, et qu’il est beaucoup plus constructif dans l’absolu.


                      Voilà, voilà, Messieurs, gardez donc votre ironie déplacée et injuste pour quelques zouaves qui proposent des articles à faire bondir !

                      Bien cordialement.

                      Bonsoir Olga. smiley


                    • Gül 16 avril 2009 21:52

                      Cap’tain,

                      Et ben du coup je vous bisouille bien tendrement smiley


                    • Olga Olga 16 avril 2009 22:11

                      @Gül

                      Merci beaucoup pour ton commentaire. Ça me va droit au cœur... smiley 

                      @Philippe
                      Vous connaissez beaucoup de robots qui ont suffisamment de sensibilité pour écrire de la poésie dans leurs commentaires ?

                    • Olga Olga 16 avril 2009 23:18
                      Philippe,
                      Lorsque je me fais agresser deux fois de suite sans raison, j’ai du mal à répondre par de la poésie... Surtout que mon premier commentaire venait dire mon accord avec la remarque de furtif sur l’absence de vote négatif. J’ai eu droit à une double dose de mépris alors que je répondais tout à fait respectueusement. Vous ne vous attendiez pas à ce que je me laisse piétiner dans la boue sans rien dire, tout de même ? Vous ne vous attendez pas à ce que je me laisse piétiner même si vous m’attaquez à trois ?
                      Votre comparaison sur le niveau de sensibilité vaut ce qu’elle vaut, mais je peux vous affimer qu’une personne plus sensible que moi, ne serait-ce que deux ou trois fois plus (même si une telle évaluation n’est pas très pertinente...), serait certainement incapable de supporter sa propre existence...
                      Si j’ai été méprisante, ce que je vous accorde sans problème, je veux bien présenter mes excuses à furtif. Je le prie de bien vouloir m’excuser.

                    • Gül 16 avril 2009 23:34

                      Bien et alors les coqs de service qui sont venus claironner haut et fort à l’aiaiaide de leur ami....Alors ????

                      Vous avez gagné quoi, très extactement ? Je serais curieuse de savoir !

                      Il me semble que Le Furtif est suffisamment fin pour répondre lui-même et se rétracter s’il s’aperçoit qu’il a tort.

                      Vous ne faites odnc par vos diatribes agressives que le jeu d’un site qui se joue d’un ping-pong verbal incessant et sanglant le plus possible !

                      Non Olga, n’est que pertinente, intelligente, pleine d’humour et de poésie. Ce qui semble diablement vous manquer !

                      Vous attaquez sans preuves, bêtement, telle la meute échappée de son enclos, le plus fort gagnera donc.....J’attends avec impatience les résultats....

                      Revoyez donc vos fonctionnements de pensée et tachez de ne pas soumettre tous et n’importe qui au jugement sans appel que vous aimez propager.

                      C’est à vous désormais de raisonner dignement et de faire amende honorable, en serez-vous seulement capables ??


                    • wesson wesson 19 avril 2009 12:17

                      @Olga,
                      Bonjour Olga

                      « Mais si Agoravox me proposait un job plus intéressant que le mien, je suis prête à changer de crémerie. smiley »

                      2 hypothèses :

                      * Soit vous êtes une libérale convaincue, prêt à changer de job n’importe quand et en tout cas tous les 2 ans minimum
                      * soit vous avez trouvé un job de merde. Caissier chez Auchan ?

                      Allez, à votre manière, une petite vidéo en rapport et en musique


                    • sisyphe sisyphe 16 avril 2009 14:05

                      Article qui commence de façon intéressante, pour l’historique, la description, puis, qui, sur la fin, bascule dans le n’importe quoi.

                      Je cite :

                      "Entre un Franck ZAPPA et un Patrick BRUEL, il y a un monde. ZAPPA s’autofinançait (sinon personne n’aurait jamais entendu parler de lui) et s’autoproduisait. Méprisé par ses contemporains, il restera certainement à la postérité. BRUEL profite de ce qui le nourrit actuellement. Il ne marquera certainement pas l’histoire de l’humanité, ni même l’histoire de la musique. Bon, j’ai parlé de Bruel, je peux prendre d’autres exemples si on me demande.

                      Vous pouvez prendre tous les exemples que vous voudrez, votre démonstration est ridicule.

                      Il ne s’agit pas d’une question de goût musical (personnellement, j’ai beaucoup d’admiration pour Zappa), mais vous mélangez tout.

                      Zappa s’autoproduisait, MAIS il ne put le faire que grâce....... aux droits d’auteur, qu’il récupèrait, comme tous les artistes contemporains, sur la vente et la reproduction de ses disques et de sa musique. 

                      S’il n’avait dû compter que sur ses concerts, il n’aurait certainement pas pu en vivre, et donc, continuer à créer.

                      Exactement comme Bruel, et tous les autres.

                      Dire que Zappa était méprisé par ses contemporains est une totale contre-vérité ; il a eu son public, qui lui a permis de vivre de sa musique.

                      Quant à juger de « la postérité », vous n’êtes pas voyant.

                      Donc, Zappa et Bruel, quelles que soient les différences de création, d’inspiration, de talent musical, sont exactement du même monde ; celui des artistes qui ne peuvent vivre de leur art que grâce aux droits d’auteur, et aux concerts.

                       

                      Tout ceci pour un constat simple :

                      La protection des droits d’auteur n’a jamais servi les intérêts des vrais talents. Les droits d’auteurs ne servent qu’à ceux qui recherchent le profit : artistes bidons, maisons de disques, éditeurs, commerçants. Les droits d’auteurs nourrissent les parasites de la création artistique, jamais les vrais artistes.

                      Affirmation totalement fausse.
                      TOUS les artistes, quel que soit le « degré de talent » que vous leur attribuez (et quelle est votre légitimité pour en décider ?), vivent de leurs droits d’auteur.
                      Il n’y a pas « d’artiste bidon » qui puisse en vivre ; tous ceux qui en vivent ont un public qui se reconnait dans leurs oeuvres ; quelle est cet espèce de mépris, pour ceux qui ont d’autres goûts que vous ?
                      Quel est votre qualification et votre légitimité, pour juger qu’un artiste est « bidon » ??

                      Le seul jugement OBJECTIF que l’on puisse porter sur un artiste, est la réussite de son oeuvre, et la rencontre d’un public, que ça vous plaise ou non, que ça corresponde à vos goûts, ou non.

                      Et qui jugez vous que sont les « parasites de la création artistique » ; vous pouvez nous l’expliquer ?

                      Quant à dire que les droits d’auteur « ne nourrissent jamais les vrais artistes », c’est une affirmation d’un ridicule consommé.
                      Ainsi, tous les artistes qui vivent et vivèrent de leur art, grâce à leurs droits d’auteur ; les Ferré, Brassens, Brel, Ferrat, Nougaro, Barbara, puis Goldman, Souchon, et tant d’autres, ne seraient pas de vrais artistes ?

                      En fait, sous le faux-nez du défenseur des « vrais artistes », vous ne faites que défendre des positions élitistes, méprisantes, et excluantes.
                      Votre position est exactement à l’inverse de l’image que vous voulez offrir, et que vous vous faites de vous-même.

                      Pour en finir, les droits d’auteur sont les revenus les plus légitimes et les plus MERITOIRES qui soient.
                      L’artiste, contrairement à avant, où il pouvait être financé par un mécène, créé une oeuvre, avec ses seuls moyens ; son talent. Cette oeuvre ne lui rapportera de l’argent QUE si elle trouve un public, qui s’y reconnait, qui l’achète, qui se déplace pour aller le voir.
                      Si cette oeuvre ne plait à personne, si elle ne rencontre aucun public, elle ne lui rapportera RIEN ; il ne pourra donc en vivre.
                      D’où le fait qu’il n’y ait pas « d’artiste bidon » ; ça, ce n’est qu’un effet de votre propre jugement, qui n’a aucune valeur objective.

                      Et ne venez pas nous jouer le couplet des « faux artistes imposés par les medias » ; ça ne ferait qu’aggraver votre position élitiste, en considérant qu’une majorité de gens serait assez stupide pour se laisser imposer ses goûts, contrairement à vous, bien sûr.

                      Une fois de plus, vous n’avez aucune légitimité pour juger de la valeur d’un artiste ; tous les goûts sont dans la nature, même s’ils sont différents des votres.

                      Les droits d’auteur doivent NECESSAIREMENT continuer à exister ; ils sont, justement, les garants de l’indépendance des artistes, et de la diversité des choix offerts au plus large public possible.
                      Et ils sont, une fois de plus, les droits les PLUS LEGITIMES qui soient, en ce qu’ils sont entièrement dépendants de l’adhésion du public à une oeuvre.

                      La seule chose dont on peut discuter, éventuellement, est leur DUREE, jusqu’à ce que l’oeuvre tombe dans le domaine public.

                      Dénier les droits d’auteur (et on parle bien, ici des droits D’AUTEUR), c’est faire le jeu des multinationales, c’est faire de l’art une marchandise, et lier la création au mécénat, sous n’importe quelle forme, c’est TUER LA CREATION ; et, notamment, les jeunes créateurs, non soutenus par aucune « major », qui n’ont que ça pour continuer à pouvoir créer.

                      Vous vous trompez complètement de combat, et vous défendez les positions les plus réactionnaires qui soient.


                      • Jiache 16 avril 2009 15:11

                        >> Zappa s’autoproduisait, MAIS il ne put le faire que grâce....... aux droits d’auteur, qu’il récupèrait, comme tous les artistes contemporains, sur la vente et la reproduction de ses disques et de sa musique.

                        Non ! Il avait de l’argent avant et il a vécu plus de ses concerts et de son œuvre que de la vente de disque.

                        >> Il n’y a pas « d’artiste bidon » qui puisse en vivre ; tous ceux qui en vivent ont un public qui se reconnait dans leurs oeuvres ; quelle est cet espèce de mépris, pour ceux qui ont d’autres goûts que vous ?

                        La qualité de l’art ne se juge pas à son public et à un volume de vente. Si on reprend l’exemple de ZAPPA, par rapport aux ventes potentielles aux US, il n’a « rien » vendu. Je respecte la différence de gout, la n’est pas la question. L’esthétique, ce n’est pas j’aime / j’aime pas, ça c’est le café du commerce. Et vous parlez d’objectivité ? Bon ...

                        Vous parlez aussi de GOLDMAN et ça c’est intéressant. En effet, il écrit beaucoup et pour tout le monde. Sans jugement de valeur je le considère plus comme un artisan (artisan n’est pas péjoratif pour moi, ce n’est simplement pas le même métier) dans le sens ou il obéit à un cahier des charges quand il compose pour autrui..

                        >> D’où le fait qu’il n’y ait pas « d’artiste bidon » ; ça, ce n’est qu’un effet de votre propre jugement, qui n’a aucune valeur objective.

                        J’entend par artiste bidon ou art bidon tout ce qui est vendu prémaché en boite dans le style des tubes de l’été (qui sont prêts des années à l’avance). Cela suit des recettes données (format entre 3:00 et 3:30, couplet / refrain / pont ..., paroles téléphonées et musique trois accords complètement stéréotypée). Vous avez le droit d’appeler ça de l’art si vous voulez, j’ai tout autant le droit de dire que c’est de la merde.

                        >> Les droits d’auteur doivent NECESSAIREMENT continuer à exister ...

                        Oui ! Ce que je remet en cause, c’est la manière, pas le principe.


                      • Philippe D Philippe D 16 avril 2009 14:08

                        « La protection des droits d’auteur n’a jamais servi les intérêts des vrais talents. Les droits d’auteurs ne servent qu’à ceux qui recherchent le profit : artistes bidons, maisons de disques, éditeurs, commerçants. Les droits d’auteurs nourrissent les parasites de la création artistique, jamais les vrais artistes. »


                        Affirmation totalement ridicule et ultra-simpliste. 
                        - La notion de « vrai talent » étant fort subjective vous ne pouvez évidemment pas classer les artistes comme vous le faites. 
                        - Les droits d’auteur servent tout autant à protéger qu’à rémunérer. Cette protection est même de mon point de vue l’élément essentiel des droits d’auteurs.
                        Que le système actuel soit mal adapté, qu’il ait besoin de réformes, qu’il soit confronté à des difficultés d’adaptation aux nouvelles technologies, tout cela est vrai et très complexe à régler. 

                        Petit exemple et questions :
                        Une société d’édition d’art édite des artistes peintres (contrat d’édition dûment signé) auxquels elle reverse une partie sous forme de royalties sur les ventes. 
                        - Cela vous semble-t-il un mauvais système ?
                        Une autre société (chinoise par exemple) édite des copies sans n’avoir aucun droit (droits qu’elle n’aurait d’ailleurs jamais obtenu quelque soit le montant, à cause de la piètre qualité de ses produits et de toute absence de contrôle sur sa diffusion). Cette société fait du profit sans rémunérer l’auteur, sans son accord sur une telle exploitation. Elle fait de plus concurrence illégale à la première société qui elle s’acquitte des droits et devoirs prévus par le contrat.
                        - Un auteur peut-il garder la main sur l’exploitation de son oeuvre ? 
                        - Est-ce normal ou non ?
                        - L’artiste et la première société sont-ils en droit de réclamer un remboursement du préjudice ?
                        Des internautes chargent et diffusent illégalement les oeuvres de l’artiste, certains sans but lucratif d’autres en font un véritable business.
                        - L’artiste a-t-il oui ou non raison de s’en offusquer ?
                        - Que peut-il, ou devrait-il faire pour faire respecter ses droits ?
                         

                        • Jiache 16 avril 2009 14:21

                          >> Que le système actuel soit mal adapté, qu’il ait besoin de réformes, qu’il soit confronté à des difficultés d’adaptation aux nouvelles technologies, tout cela est vrai et très complexe à régler.

                          C’est tout le propos de mon article. Je n’ai jamais dit être contre le droit d’auteur, je pense par contre que les lois et les modes de rémunération actuels sont totalement inadaptés. Comme vous le soulignez, tout ceci est complexe et je n’ai pas de solution toute faite.


                        • Philippe D Philippe D 16 avril 2009 14:38

                          La conclusion de votre article n’a rien à voir avec des interrogations légitimes. Vous vous contentez de tirer à boulets rouges sur une disposition antérieure à internet qui a de grands mérites.

                          Vous admettez maintenant la complexité du problème et vous n’avez aucune solution à proposer. Dans ce cas, il aurait été bien plus sage de ne pas écrire vos dernières phrases qui discréditent totalement votre article.


                        • sisyphe sisyphe 16 avril 2009 14:52

                          Totalement d’accord avec Philippe D

                          Votre article commence bien, mais se termine de façon lamentable, avec des assertions totalement démagogiques, et ridicules, qui ne visent, en fait, qu’à justifier la piraterie, et condamnent, donc, les jeunes créateurs au silence.

                          La loi Hadopi est une loi inepte, totalement inadaptée à la situation, mais il faudra bien trouver une solution, pour permettre au plus grand nombre de disposer d’oeuvres, SANS QUE LES CREATEURS SOIENT LESES DE LEURS DROITS LEGITIMES.

                          Et je ne fais pas, comme vous, la confusion entre les droits d’auteurs, et les droits d’édition ; ce qui est un autre problème, à aborder également, autrement que par des affirmations péremptoires et élitistes.


                        • Philippe D Philippe D 16 avril 2009 15:10

                          Shawford,

                          Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire.

                          As-tu des solutions à proposer ? Justifies-tu toute forme de copie ou de piratage ?

                          Je parle de rémunération ET DE PROTECTION. Cette protection est autant morale que financière. Le droit de regard d’un artiste sur toute exploitation de ses oeuvres est pour moi incontournable. 


                        • Jiache 16 avril 2009 15:23

                          @ Philippe D


                          >> Vous admettez maintenant la complexité du problème et vous n’avez aucune solution à proposer.

                          Je n’admet rien du tout maintenant. J’ai toujours pensé que ce problème était complexe. J’ai bien des solutions (les solutions toutes faites n’existent pas, ça se saurait), je pense que ça pourrait être l’objet d’un autre article, celui ci étant suffisamment touffu.


                        • Philippe D Philippe D 16 avril 2009 15:54

                          Soyons clairs, HADOPI est pour moi un combat d’arrière garde, un mouvement désespéré pour essayer encore de parvenir à contrôler le système. C’est malheureusement perdu d’avance.


                          Je ne connais pas la situation de l’édition musicale ou cinématographique. J’ai par contre 20 ans de pratique d’édition artistique (peinture, dessin, photo...) en tant qu’éditeur et auteur.
                          Je me heurte depuis de nombreuses années à des problèmes croissants de copies illégales.
                          Il y a 15 ans, avant internet, c’étaient les cadres législatifs différents d’un pays à un autre qui favorisaient le piratage. La France était réputée pour avoir une législation très en faveur des artistes et en défaveur des « commerçants ».
                          Internet a tellement banalisé le problème que beaucoup s’imaginent, à tort, que tout peut (ou devrait pouvoir) se copier sans ne jamais payer aucun droit.
                          Il s’agit d’abord d’un problème économique qui se transforme en problème culturel. 

                          Un système de péage variable pour tout téléchargement d’une oeuvre serait la logique normale du nouveau système. Reste à savoir comment mettre en place un tel système quand des « pirates » proposent les mêmes prestations gratuitement (fausse gratuité car cela sert en général à rémunérer d’autres services)
                          Les artistes qui souhaitent « donner leurs oeuvres » sont évidemment libre de ce choix. Mais dès qu’il s’agit d’exploitation commerciale d’une création, bien rares sont ceux qui l’acceptent, et cela semble normal. (Voir les contrats Creative Commons qui acceptent le téléchargement à titre privé et qui restreignent toute exploitation commerciale)

                          La création et l’édition ont un coût.

                           

                        • Philippe D Philippe D 16 avril 2009 16:51

                          Oui mais ce que je ne comprends pas fondamentalement dans un tel raisonnement Philippe, c’est pourquoi le peintre ou le sculpteur serait plus ou moins artiste qu’un autre ?

                          Personne ne peut répondre à ta question. 

                          Pourquoi la valeur de sa création matérielle serait intrinsèquement moins profitable que toute œuvre dont le principe est de pouvoir être indéfiniment reproduit alors même qu’il n’y a pas de surcoût ? Une sculpture voit elle son « prix » défini par le nombre de personnes qui la contemplent ou par le prix qu’accepte de mettre l’acheteur ?

                          Les artistes graphiques doivent veiller à la diffusion de leurs oeuvres. C’est ce que j’appelle droit de regard incontournable. Prends le cas d’un peintre qui fait des lithographies ou d’autres tirages d’art en quantité limitée à 10 ou 100 exemplaires. La valeur est pour une bonne part liée au coût du tirage et à la rareté plus ou moins grande (importance du tirage) Il existe un contrat moral entre l’auteur, l’éditeur et l’acquéreur sur la garantie donnée. Respect de la qualité et de la quantité tirée. 

                          Si Tartempion pirate l’oeuvre et la vend à 10 000 exemplaires, sans autorisation ni droits, il y a atteinte aux droits de l’artiste et de l’éditeur. Si la société Duchmol qui fabrique des camemberts se sert du visuel pour ses étiquettes de fromages, idem. Si un site internet propose une gamme de produits de carterie reprenant le visuel, toujours piraté, Idem.

                          L’ oeuvre qui devait rester dans un cadre précis, selon les souhaits de l’artiste, est détournée. L’artiste lui-même voit sa cote baisser par une diffusion massive et incontrôlée. Il n’a plus qu’à changer de nom, de style. Et pourquoi pas de tête ? J’ai suffisamment vécu cette histoire pour en connaître les ravages psychologiques. C’est le risque de la diffusion. Mais si il n’y a plus aucun cadre légal sur lequel s’appuyer pour demander réparation, autant dire que nous ne voulons plus d’art ni d’artistes. 

                          Sinon, je ne vois pas pourquoi on distinguerait la propriété intellectuelle liée aux droits d’auteurs de celle liée à l’industrie. 

                          Les principes sont similaires, les cadres d’applications sont très spécifiques.


                        • Jiache 16 avril 2009 16:41

                          @Philippe D et @Shawford

                          C’est la ou j’espérais emmener le débat. Merci pour vos derniers posts. Cette question n’est pas simple du tout.
                          Entre la reconnaissance de la paternité d’un texte (littérature par exemple), la notion de pièce unique (sculpture par exemple) ou produits manufacturés (CD par exemple) comment satisfaire tout le monde (créateur / public) ?
                          C’est à mon sens ce qui est lamentable dans DADVSI et HADOPI. Le débat a été biaisé dès le début : les arguments n’ont concerné que l’aspect financier. Il semble par exemple qu’aujourd’hui le monde de la photographie et de l’image souffre beaucoup, les artistes ne sont même plus cités, il ne s’agit pas d’argent mais réellement de propriété intellectuelle.

                          La difficulté est de respecter les créateurs (pas les potiches !) et de trouver un mode de rémunération adéquat pour chaque domaine artistique.


                          • Philippe D Philippe D 16 avril 2009 17:42

                            L’aspect financier est bien au centre du débat.

                            Allez donc faire comprendre à certains que le piratage est un délit qui a des conséquences économiques sur tout un secteur professionnel. Bon courage.

                            De nouveaux équilibres se mettront en place progressivement et le cadre juridique s’adaptera. En attendant l’évolution est bien trop rapide pour que chaque secteur concerné ait eu le temps de trouver les nouveaux modèles économiques, rentables.
                            Taper sur Hadopi est bien beau, même si comme moi on n’y croit pas il faut malgré tout permettre à certains secteurs de se retourner. C’est une tentative, peut-être pas la meilleure, mais c’est malgré tout nécessaire.

                          • Jordan Jordan 16 avril 2009 16:47

                            @ Jiache
                            Correction d’une petite erreur, sur la fin de sa vie Mozart, écrivait sur commande, contrairement a vos dires. La flute enchantée, commandé Par Schikaneder, ainsi que son célèbre Requiem, commande anonyme terminé par son élève Süssmayer.

                            Pour ce qui est des droits d’auteurs, je n’ai rien contre, pas moins contre les copies piqués sur internet, si les auteurs prétendent ce faire flouer, il leurs suffit de ne pas les mètrent sur le net.

                            Ce qui me choc le plus est de voir que les droits d’auteurs en France peuvent entres encaissé par les petits ou arrières petits enfants. C’est la que l’ont se rencontre qu’il ne s’agit d’abord que des intérêts des maisons de productions et de commerces et non du créateur trois pieds sous terre.



                            • Jiache 16 avril 2009 16:57

                              >> Correction d’une petite erreur, sur la fin de sa vie Mozart, écrivait sur commande, contrairement a vos dires.

                              Sur commande oui, mais pas uniquement.


                            • hpspt 16 avril 2009 18:06

                              A noter que contrairement à ce que prétend le gouvernement et pas mal de monde, le piratage n’a pas tellement changé le revenu des artistes. Par contre il a fait gagner moins d’argent aux producteurs, editeurs et à la Sacem.
                              Des intermèdaires qui, avec Internet, sont peut-être tout simplement devenus inutiles...


                              • sisyphe sisyphe 16 avril 2009 19:36

                                Arrêtez de faire des amalgames et des confusions à propos de choses que vous ne connaissez même pas.

                                La Sacem n’ a strictement rien à voir avec les producteurs ou les éditeurs.

                                La Sacem est une société d’AUTEURS, chargée dé récupérer les droits des oeuvres diffusées, et de les redistribuer aux auteurs.

                                Et je ne vois pas en quoi l’arrivée d’internet devrait mettre fin à ça ; de quel droit ?
                                Du droit du piratage ?
                                Du droit de léser les auteurs de leurs droits légitimes ?

                                C’est bon ; maintenant, y a internet ; on DOIT tout avoir gratos, et on emmerde tout le monde.

                                Eh ben non.
                                Internet ou non, il est légitime que les auteurs touchent des droits de leurs oeuvres lorsqu’elles sont diffusées, ou téléchargées.

                                On l’a dit, et on le répète, dénier les droits d’auteurs, donc VOLER les artistes, c’est, justement ; faire le jeu des majors, des épiciers de l’art, c’est faifre de l’art une marchandise, c’est pénaliser les artistes les moins avantagés par le système de production et d’édition, c’est TUER, à terme, la création.

                                Il y a internet ; ok.
                                 Eh bien les internautes doivent apprendre qu’il n’est pas possible de se procurer le résultat du travail des autres, sans le rétribuer.

                                Internet ne doit pas être un outil de spoliation, de brigandage ; ce doit être un outil de diffusion ; et, pour ça, il faut qu’il y ait des choses à diffuser ; il faut donc qu’il y ait des créateurs ; et pour que ceux-ci puissent créer, il faut qu’ils puissent vivre de leur art ; donc, que la diffusion de leurs oeuvres soit rémunérée ; un point, c’est tout.

                                J’aime bien l’appellation de « combat d’arrière garde » employée vis à vis de gens qui s’appliquent à faire respecter les droits légitimes du travail ; ça veut dire que l’avant-garde, c’est, comme toute manifestation de l’ultra_libéralisme, le vol et la spoliation du travail ?

                                En fait, ce qui se présente sous le faux-nez d’un combat pour une pseudo « liberté » des internautes, n’est rien d’autre que le cautionnement des pires principes de l’ultra-libéralisme ; la marchandisation de l’art, le jeu des multinationales, la négation de la création, et la spoliation des artisans-artistes.

                                Les droits d’auteur sont le garant de l’indépendance des artistes, ce sont des droits méritoires et légitimes, et toute atteinte qui leur est faite n’est qu’une négation de l’art, du droit des artistes, et une justification du vol et de l’exploitation : point barre.


                              • foufouille foufouille 16 avril 2009 19:48

                                @ sisyphe
                                je veut bien payer l’auteur ou la petite boite de prod si j’ai du fric
                                et si c’est utilisable
                                j’ai pas a payer si je numerise mes vynil pour les conserver
                                par contre payer des des mmerdes ou des logigiels inutilisable, faut pas rever
                                pour les livres, le piratages restera inexistant longtemps (odeur du papier)
                                la musique, cce depend quoi on ecoute, il y a des magazines qui propose des titres & video
                                les logiciels, gros problemes et arnaques, la tu paye te tu paye chaque annee pour les bug volontaires


                              • Jiache 16 avril 2009 23:09

                                Attention tout de même : le piratage n’a rien à voir avec le téléchargement illégal. Ce sont deux choses bien différentes. L’amalgamme est fait volontairement par nos super têtes pensantes du gouvernement.

                                Quant à la spoliation du travail des artistes chers à Sisyphe, qui spolie qui ? On veut faire le procès des internautes, d’accord. Dans le même temps faisons aussi le procès des FNAC, VIRGIN et autres escrocs qui sont payés très cher pour entreposer des marchandises en rayon.


                              • Philippe D Philippe D 16 avril 2009 23:26

                                Attention tout de même : le piratage n’a rien à voir avec le téléchargement illégal. Ce sont deux choses bien différentes. L’amalgamme est fait volontairement par nos super têtes pensantes du gouvernement.

                                Ce ne sont quand même pas les artistes qui piratent les internautes. Quand vous téléchargez illégalement vous piratez. 

                                Quant à la spoliation du travail des artistes chers à Sisyphe, qui spolie qui ? On veut faire le procès des internautes, d’accord. Dans le même temps faisons aussi le procès des FNAC, VIRGIN et autres escrocs qui sont payés très cher pour entreposer des marchandises en rayon.

                                Vous voulez aussi interdire le commerce ? Pourquoi traitez-vous systématiquement les distributeurs d’escrocs ? Alors plus d’épiciers non plus, ils ne font que stocker. Plus d’éditeurs ces sales profiteurs. Plus de livres, plus de films, plus de peinture. 

                                Vous reconnaissez la complexité du problème et l’instant d’après vous retombez en pleine caricature. 


                              • Jiache 17 avril 2009 10:04

                                @ Philippe D

                                Petit rappel : un pirate détruit (un site internet, un réseau d’entreprise ...), c’est le méchant si vous préférez, un hacker révèle des problèmes (failles de sécurité par exemple), et monsieur lambda télécharge illégalement.

                                Pour reprendre votre comparaison, l’épicier ne s’en met pas plein les fouilles contrairement à la grande distribution.

                                Enfin dites moi ou vous avez lu que j’étais contre les producteurs et éditeurs. Effectivement, je supporte mal les producteurs d’aujourd’hui qui ne pensent qu’au pognon. On est loin du temps des Jacques CANETTI qui savaient prendre des risques et révéler des vrais talents.


                              • masuyer masuyer 16 avril 2009 20:15

                                Merci Jiache,

                                un article très intéressant et qui sait prendre de la hauteur.

                                Hasard du jour, j’évoquais ce problème de droits d’auteur ce matin avec un ami en ce qui concerne le répertoire populaire et notamment le répertoire bas-breton.

                                Les airs à danser du centre-Bretagne (les dansoù-tro) sont tous basés sur la même structure. Des airs qui peuvent paraitre identiques pour nos oreilles peu expérimentées, sont considérés comme des airs différents par ceux qui vivaient dans cette culture. Certains airs étaient attachés à une personne (ton Jean-Marie Plassart par exemple), sans que cette personne en soit forcément l’auteur. Certains reprenaient un air entendu et le modifiait consciemment ou non.

                                Or, aujourd’hui, quelqu’un qui saurait écrire la musique pourrait tout´à fait noter ces airs et les déposer à la SACEM. 


                                • Jiache 16 avril 2009 22:39

                                  Bien vu Masuyer !
                                  Effectivement, rien de plus absurde que de parler de droits d’auteur en ce qui concerne les musiques de tradition orale. C’est un patrimoine collectif dont personne ne peut réellement revendiquer la paternité.


                                • rikiki 16 avril 2009 20:49

                                  Grand bravo pour cet article.
                                  Trouver une idée, ne peut pas être rémunéré ! L’idée n’a pas d’existence, elle est incorporel, elle est langage. L’idée fait partie des ESSENCES, DONC ELLE APPARTIENT À TOUS puisque son sens est établit à partir de l’ORIGINE et de toute éternité. La sois-disant propriété intellectuelle est un vol.


                                  • sisyphe sisyphe 17 avril 2009 11:41

                                    Confusion et contre-vérité.

                                    Une idée n’est NI DEPOSABLE, NI PROTEGEABLE.

                                    En ce qui concerne les droits d’auteur, il ne s’agit en aucun cas d’idées, mais D’OEUVRES élaborées ; soit des chansons, des pièces musicales, des films, des textes, ayant nécessité un travail de création, d’élaboration.
                                    Rien à voir avec les idées ou propriété intellectuelle.

                                    Arrêtez de tout mélanger, et de parler de ce que vous ne comprenez pas.


                                  • viking 19 avril 2009 14:57

                                    Avec le « petit navigateur » le furtif parlerait-il de moi ?


                                  • Librededroits 16 avril 2009 22:32

                                    C’est assez amusant de lire à la Une d’Agoravox un éloge de la situation avant le droit d’auteur…

                                    C’est curieux que dans le même temps, on ne fasse pas l’éloge de la monarchie héréditaire et de la noblesse de sang avec privilèges…

                                    On pioche dans une époque antérieure un système : l’absence de droits d’auteurs, on le coupe de tout son contexte social et politique, et on laisse entendre que c’était tellement mieux quand on ne s’embêtait pas avec la protection de l’auteur…

                                    On oublie que cette absence de droit d’auteur était liée à une société sans aucune protection pour personne, sinon à la grâce du seigneur.

                                    Le mécénat n’étant lui-même qu’une forme de grâce octroyée par le seigneur.

                                    Le mécénat repose sur un principe pyramidal d’un puissant qui octroie une aide à un pauvre, qui va servir sa grandeur.

                                    -

                                    C’est amusant qu’Agoravox ne fasse pas aussi l’éloge de l’absence de droit du travail, à la même époque !!

                                    C’était tellement plus simple, sans droit du travail !

                                    Et puis, pas de cotisations retraites !

                                    Pas de sécurité sociale !

                                    Ah qu’elle était jolie, la société de l’Ancien Régime, que nous vante Agoravox…

                                    Ni droit d’auteur ... ni droit d’aucune sorte ! Tous à la merci du Seigneur.

                                    -

                                    Passons sur le fait que tous les exemples sont empruntés à la musique, aucun au cinéma…

                                    C’est le cinéma qui nécessite le plus gros financement, alors qu’un Mozart pouvait composer une musique avec trois croûtons de pain pour se nourrir.

                                    On est bel et bien dans une tentative de détruire le concept même de droit d’auteur, pour revenir à l’artiste esclave de l’Ancien Régime.

                                    Affligeant !

                                    Une régression considérable sur l’évolution des droits de l’homme !


                                    • Jiache 16 avril 2009 22:56

                                      >> C’est assez amusant de lire à la Une d’Agoravox un éloge de la situation avant le droit d’auteur…
                                      Une éloge ? Vous avez lu ça ou ? L’idée était de remettre les choses dans leur contexte.

                                      >> Passons sur le fait que tous les exemples sont empruntés à la musique, aucun au cinéma…
                                      Le cinéma est un art nouveau par rapport à la musique, la peinture et la sculpture. Il me semble plus difficile de prendre du recul du fait de sa courte histoire.

                                      >> C’est le cinéma qui nécessite le plus gros financement, alors qu’un Mozart pouvait composer une musique avec trois croûtons de pain pour se nourrir.
                                      C’est pas faux.

                                      >> On est bel et bien dans une tentative de détruire le concept même de droit d’auteur, pour revenir à l’artiste esclave de l’Ancien Régime.
                                      Si vous le dites. Je pense que les concepts de droit d’auteur et de propriété intellectuelle sont à réinventer surtout pour que les artistes en profitent vraiment et non les maisons de disques, distributeurs et autres parasites qui se font du fric sur le dos des créateurs.


                                    • sisyphe sisyphe 17 avril 2009 11:47

                                      Entièrement d’accord avec librededroits ; il s’agit d’une totale régression, qui ramène à l’époque des artistes commandités , et donc avalisés par le pouvoir ou les mécènes, et l’éviction de ceux qui ne sont pas dans la ligne du politiquement correct, en même temps qu’une démolition du droit du travail, et de sa juste rémunération.

                                      En guise de combat d’arrière-garde, c’est bien celui-là, qui marque la fin de l’indépendance des auteurs.


                                    • Librededroits 16 avril 2009 23:31

                                      « et non les maisons de disques, distributeurs et autres parasites qui se font du fric sur le dos des créateurs. »

                                      Vous méconnaissez le processus de création, pour mépriser ainsi ces « parasites ».

                                      Dans l’histoire de la musique récente, on reconnait lorsqu’un groupe de musique change de producteur : le son change.

                                      Le producteur participe à la création du son.

                                      Lorsque U2 change de producteur, le son change.

                                      Par exemple, le U2 de Unforgettable Fire présente un son assez unique, qui a été créé autant par le producteur et le studio, que par U2.

                                      Les studios prennent une part immense à la création artistique.

                                      Au cinéma, les Oscars sont attribués aux producteurs, car ce sont les producteurs qui font les grands films.

                                      Certains des plus grands films de l’histoire du cinéma, sont des films de producteur.
                                      Le réalisateur n’est intervenu qu’à une étape de la production. Le producteur a porté la vision d’ensemble.

                                      ---

                                      Croire qu’on peut se passer des éditeurs, des producteurs, des studios, des distributeurs....

                                      Sortez de votre monde de geek ! Le grand art ne se limite pas au créateur qui compose tout seul dans son coin.

                                      On peut discuter de la répartition des droits, c’est un combat syndical, qui ne suppose pas de détruire le droit d’auteur.


                                      • Jiache 17 avril 2009 10:14

                                        >> Vous méconnaissez le processus de création, pour mépriser ainsi ces « parasites ».

                                        Pas tant que vous le pensez. Comme je le dis plus haut, les producteurs ne font plus leur boulot et ne pensent qu’à faire du blé. Le temps des Jacques CANETTI est révolu !

                                        Je n’ai rien contre les studio ni les éditeurs, je ne sais pas ou vous avez été chercher ça ?

                                        >>On peut discuter de la répartition des droits, c’est un combat syndical, qui ne suppose pas de détruire le droit d’auteur.
                                        C’était le but de l’article. Je n’ai pas non plus parlé de détruire le droit d’auteur, je dis simplement que sous sa forme actuelle il est complètement inadapté.


                                      • Librededroits 17 avril 2009 09:49

                                        « Le meilleur film, c’est celui qui a le plus de figurants ? »

                                        A ce sujet, il faut répondre à ceux qui cherchent à tout prix à baisser le coût de production de l’art, pour justifier l’abandon des droits d’exploitation,

                                        que le corollaire c’est un licenciement massif dans le milieu culturel.

                                        Si l’on décide qu’il ne faut plus consacrer plusieurs millions pour produire un film, des dizaines de milliers d’emplois vont disparaître.

                                        Ils iront pointer au chômage, ou seront pompistes, ou vendeurs de hamburgers ?

                                        Quel beau modèle de société vous proposez !

                                        Je pense pour ma part qu’une société qui permet à des dizaines de milliers de personnes de vivre d’une activité artistique, est une plus belle société que celle qui les renvoie à des emplois matériels.

                                        Vous proposez des licenciements en masse dans les studios et les sociétés de production.

                                         Allez faire la même chose chez les fonctionnaires, et vous verrez comme vous serez reçu !

                                        Par ailleurs,

                                        L’absence de droit d’auteur sous l’Ancien Régime avait pour condition l’absence de droit du travail :

                                        un orchestre n’avait pas le même coût social qu’aujourd’hui. Produire sur scène un opéra de Mozart était moins coûteux en charges qu’aujourd’hui.

                                        Dans les coûts de production d’un film, une part importante revient au financement des charges sociales, chose inconnue quand le droit d’auteur n’existait pas, puisqu’il n’y avait pas non plus de charges sociales à l’époque, ni de salaire syndical avec minimum garanti.


                                        • Librededroits 17 avril 2009 10:36

                                          « les producteurs ne font plus leur boulot et ne pensent qu’à faire du blé. Le temps des Jacques CANETTI est révolu ! »

                                          Généralisation malveillante, avec parti-pris.

                                          Regardez le travail d’un Louis Becker, par exemple.

                                          Producteur, il a également créé une société de distribution,

                                          LITTLE STONE DISTRIBUTION,pour distribuer des films d’auteur. Par exemple « l’art de la pensée négative ».

                                          • Jiache 17 avril 2009 11:18

                                            Ah ! Vous voyez bien qu’on peut faire la différence entre les parasites et les gens honnêtes. Nous sommes donc bien d’accord.


                                          • Librededroits 17 avril 2009 10:37

                                            MK2 fait aussi un gros travail pour le film d’auteur.


                                            • victor latent 17 avril 2009 11:35

                                              Bonjour,

                                              Je fais parti de l’étage final de la grande chaîne artistique, je suis public/consommateur.
                                              En moyenne, j’achète 7 cd musicaux et 2 DVD vidéo par an.

                                              A l’arrivée de l’ordinateur personnel à la maison, j’ai copié une partie de mes CD sous format mp3. Ainsi j’écoute ces artistes sans le laborieux maniement CD/lecteur.
                                              A l’arrivée de l’ADSL, j’ai téléchargé une autre partie de mes CD. J’ai bien conscience que cet acte est illégal, mais faire ce travail de copie me fatiguais. Notez que je ne me justifie pas sur le fait d’avoir acheté des « originaux ». Il m’arrive aussi de télécharger des morceaux que je n’ai pas achetés auparavant. 

                                              Sur l’ordinateur personnel maintenant connecté au reste du monde, j’écoute des chaines musicales en « streaming ». C’est une autre forme de téléchargement qui je pense, est tout aussi illégal. Je télécharge aussi des films. « Les tontons flingueurs », « Le bon la brute et le truand », « la grande vadrouille » sont entre autres, des œuvres dont j’ai réussi à manquer l’enregistrement numérique lors de leur diffusion à la télévision. J’ai bien compris que je peux télécharger ces films par l’intermédiaire de la télévision, mais que télécharger ces mêmes œuvres par l’intermédiaire d’internet fait de moi un flibustier.
                                              De même, je télécharge aussi des films encore à l’affiche, ce qui ne m’empêche pas d’aller au cinéma en famille ou d’acheter un dessin animé pour la petite dernière.

                                              Je participe de cette belle industrie artistique car je suis un individu de cette masse populaire consommatrice qui est à l’origine de l’inspiration de l’artiste peintre, chansonnier, écrivain. A ce titre, j’ai aussi droit d’auteur.




                                              • Librededroits 17 avril 2009 11:39

                                                « Vous voyez bien qu’on peut faire la différence entre les parasites et les gens honnêtes. Nous sommes donc bien d’accord. »

                                                Dans toute profession il y a des parasites.

                                                Il y a des profs qui répètent le même cours depuis 30 ans ; et il y a des profs consciencieux.
                                                Il y a des dentistes qui font du sale boulot, et il y a de bons dentistes...
                                                Certains plombiers sont des voleurs...

                                                Le cinéma est plein de gens véreux, mais remettre en cause le droit d’auteur ou le principe des intermédiaires, c’est détruire beaucoup de bons projets.

                                                Les gens véreux s’en sortiront toujours, en faisant autre chose...


                                                • victor latent 17 avril 2009 11:50

                                                  Bonjour,

                                                  Je fais parti de l’étage final de la grande chaîne artistique, je suis public/consommateur.
                                                  En moyenne, j’achète 7 cd musicaux et 2 DVD vidéo par an.

                                                  A l’arrivée de l’ordinateur personnel à la maison, j’ai copié une partie de mes CD sous format mp3. Ainsi j’écoute ces artistes sans le laborieux maniement CD/lecteur.
                                                  A l’arrivée de l’ADSL, j’ai téléchargé une autre partie de mes CD. J’ai bien conscience que cet acte est illégal, mais faire ce travail de copie me fatiguais. Notez que je ne me justifie pas sur le fait d’avoir acheté des « originaux ». Il m’arrive aussi de télécharger des morceaux que je n’ai pas achetés auparavant. 

                                                  Sur l’ordinateur personnel maintenant connecté au reste du monde, j’écoute des chaines musicales en « streaming ». C’est une autre forme de téléchargement qui je pense, est tout aussi illégal. Je télécharge aussi des films. « Les tontons flingueurs », « Le bon la brute et le truand », « la grande vadrouille » sont entre autres, des œuvres dont j’ai réussi à manquer l’enregistrement numérique lors de leur diffusion à la télévision. J’ai bien compris que je peux télécharger ces films par l’intermédiaire de la télévision, mais que télécharger ces mêmes œuvres par l’intermédiaire d’internet fait de moi un flibustier.
                                                  De même, je télécharge aussi des films encore à l’affiche, ce qui ne m’empêche pas d’aller au cinéma en famille ou d’acheter un dessin animé pour la petite dernière.

                                                  Je participe de cette belle industrie artistique car je suis un individu de cette masse populaire consommatrice qui est à l’origine de l’inspiration de l’artiste peintre, chansonnier, écrivain. A ce titre, j’ai aussi droit d’auteur.




                                                  • Jiache 17 avril 2009 12:06

                                                    Je vous remercie tous pour vos réactions, parfois saines et constructives, parfois à l’emporte pièce, parfois difficilement compréhensibles. C’est comme ça que l’on avance.

                                                    Vu le nombre de réactions à cet article, polémique je vous l’accorde, je vais essayer de rédiger une suite histoire de clarifier mon propos. Je vous demande simplement un peu de patience car le sujet n’est pas simple du tout et les multiples réactions ouvrent des pistes de réflexion que je n’ai pas forcément exploré.


                                                    • Librededroits 17 avril 2009 12:18

                                                      "J’ai bien compris que je peux télécharger ces films par l’intermédiaire de la télévision, mais que télécharger ces mêmes œuvres par l’intermédiaire d’internet fait de moi un flibustier."

                                                      La TV rémunère les auteurs, et se paie par la pub.

                                                      Donc, oui, même si c’est difficile à comprendre pour l’utilisateur, qui ne voit pas de différence entre enregistrer un programme TV ou radio, et télécharger un fichier Emule, il y a une grande différence !

                                                      L’auteur ne touche rien d’Emule, alors qu’il touche des droits de la TV et de la radio.

                                                      YouTube commence à reverser des recettes aux auteurs, mais c’est encore très faible.

                                                      Un auteur de série Web a touché 1500 euro de YouTube, pour 2 millions de vues.

                                                      1500 euro, cela permet seulement de payer 4 journées d’intermittent. On ne peut pas produire grand chose avec si peu.


                                                      • victor latent 18 avril 2009 07:19

                                                        Bonjour,

                                                        Je fais parti de l’étage final de la grande chaîne artistique, je suis public/consommateur.
                                                        En moyenne, j’achète 7 cd musicaux et 2 DVD vidéo par an.

                                                        A l’arrivée de l’ordinateur personnel à la maison, j’ai copié une partie de mes CD sous format mp3. Ainsi j’écoute ces artistes sans le laborieux maniement CD/lecteur.
                                                        A l’arrivée de l’ADSL, j’ai téléchargé une autre partie de mes CD. J’ai bien conscience que cet acte est illégal, mais faire ce travail de copie me fatiguais. Notez que je ne me justifie pas sur le fait d’avoir acheté des « originaux ». Il m’arrive aussi de télécharger des morceaux que je n’ai pas achetés auparavant. 

                                                        Sur l’ordinateur personnel maintenant connecté au reste du monde, j’écoute des chaines musicales en « streaming ». C’est une autre forme de téléchargement qui je pense, est tout aussi illégal. Je télécharge aussi des films. « Les tontons flingueurs », « Le bon la brute et le truand », « la grande vadrouille » sont entre autres, des œuvres dont j’ai réussi à manquer l’enregistrement numérique lors de leur diffusion à la télévision. J’ai bien compris que je peux télécharger ces films par l’intermédiaire de la télévision, mais que télécharger ces mêmes œuvres par l’intermédiaire d’internet fait de moi un flibustier.
                                                        De même, je télécharge aussi des films encore à l’affiche, ce qui ne m’empêche pas d’aller au cinéma en famille ou d’acheter un dessin animé pour la petite dernière.

                                                        Je participe de cette belle industrie artistique car je suis un individu de cette masse populaire qui est source inépuisable d’inspiration à l’artiste peintre, chansonnier, écrivain. A ce titre, j’ai aussi droit d’auteur.



                                                        • victor latent 18 avril 2009 07:25

                                                          Bonjour,

                                                          Je fais parti de l’étage final de la grande chaîne artistique, je suis public/consommateur.
                                                          En moyenne, j’achète 7 cd musicaux et 2 DVD vidéo par an.

                                                          A l’arrivée de l’ordinateur personnel à la maison, j’ai copié une partie de mes CD sous format mp3. Ainsi j’écoute ces artistes sans le laborieux maniement CD/lecteur.
                                                          A l’arrivée de l’ADSL, j’ai téléchargé une autre partie de mes CD. J’ai bien conscience que cet acte est illégal, mais faire ce travail de copie me fatiguais. Notez que je ne me justifie pas sur le fait d’avoir acheté des « originaux ». Il m’arrive aussi de télécharger des morceaux que je n’ai pas achetés auparavant.

                                                          Sur l’ordinateur personnel maintenant connecté au reste du monde, j’écoute des chaines musicales en « streaming ». C’est une autre forme de téléchargement qui je pense, est tout aussi illégal. Je télécharge aussi des films. « Les tontons flingueurs », « Le bon la brute et le truand », « la grande vadrouille » sont entre autres, des œuvres dont j’ai réussi à manquer l’enregistrement numérique lors de leur diffusion à la télévision. J’ai bien compris que je peux télécharger ces films par l’intermédiaire de la télévision, mais que télécharger ces mêmes œuvres par l’intermédiaire d’internet fait de moi un flibustier.
                                                          De même, je télécharge aussi des films encore à l’affiche, ce qui ne m’empêche pas d’aller au cinéma en famille ou d’acheter un dessin animé pour la petite dernière.

                                                          Je participe de cette belle industrie artistique car je suis un individu de cette masse populaire qui est source inépuisable d’inspiration à l’artiste peintre, chansonnier, écrivain. A ce titre, j’ai aussi droit d’auteur.


                                                          • victor latent 18 avril 2009 07:33

                                                            Bonjour,

                                                            Je fais parti de l’étage final de la grande chaîne artistique, je suis public/consommateur.
                                                            En moyenne, j’achète 7 cd musicaux et 2 DVD vidéo par an.

                                                            A l’arrivée de l’ordinateur personnel à la maison, j’ai copié une partie de mes CD sous format mp3. Ainsi j’écoute ces artistes sans le laborieux maniement CD/lecteur.
                                                            A l’arrivée de l’ADSL, j’ai téléchargé une autre partie de mes CD. J’ai bien conscience que cet acte est illégal, mais faire ce travail de copie me fatiguais. Notez que je ne me justifie pas sur le fait d’avoir acheté des « originaux ». Il m’arrive aussi de télécharger des morceaux que je n’ai pas achetés auparavant.

                                                            Sur l’ordinateur personnel maintenant connecté au reste du monde, j’écoute des chaines musicales en « streaming ». C’est une autre forme de téléchargement qui je pense, est tout aussi illégal. Je télécharge aussi des films. « Les tontons flingueurs », « Le bon la brute et le truand », « la grande vadrouille » sont entre autres, des œuvres dont j’ai réussi à manquer l’enregistrement numérique lors de leur diffusion à la télévision. J’ai bien compris que je peux télécharger ces films par l’intermédiaire de la télévision, mais que télécharger ces mêmes œuvres par l’intermédiaire d’internet fait de moi un flibustier.
                                                            De même, je télécharge aussi des films encore à l’affiche, ce qui ne m’empêche pas d’aller au cinéma en famille ou d’acheter un dessin animé pour la petite dernière.

                                                            Je participe de cette belle industrie artistique car je suis un individu de cette masse populaire qui est source inépuisable d’inspiration à l’artiste peintre, chansonnier, écrivain. A ce titre, j’ai aussi droit d’auteur.


                                                            • pendragon 19 avril 2009 13:03

                                                              @ l’« auteur »,

                                                              Etudiez donc un tant soit peu la question, avant d’écrire quelques lignes sur le sujet. Dans 10 ans vous pourrez peut-être écrire un article sérieux et qui sera pris en compte. Mais d’ici là il vous faudra beaucoup travailler.


                                                              • Jiache 19 avril 2009 19:28

                                                                Vous dans dix ans vous aurez écrit quoi ? La critique est facile mais sans argument ça ne vaut rien !


                                                              • pendragon 19 avril 2009 14:06

                                                                Cet « auteur » connaît si peu la question du droit des auteurs, qu’on devrait lui répondre pendant des paragraphes sur chaque point. Ce qui est trop de travail. Peut-être est-ce la stratégie dont il use pour désinformer l’opinion ? Encore faudrait-il assez de lecteurs pour croire en ses imaginations.


                                                                • Jiache 19 avril 2009 19:32

                                                                  Puisque vous avez l’air si sur de vous, prenez votre plume et écrivez donc un article ou un contre article ou un droit de réponse. Qui vous en empêche ?

                                                                  >> Ce qui est trop de travail

                                                                  Dans ce cas on ferme sa gueule !

                                                                  >> Encore faudrait-il assez de lecteurs pour croire en ses imaginations.

                                                                  Apprenez déjà à écrire français, on pourra discuter après !


                                                                • Marsupilami Marsupilami 19 avril 2009 19:12

                                                                  @ Jihache


                                                                  Très intéressant article même si sur le fond je suis en large partie d’accord avec Sisyphe sur ce sujet (normal, on touche tous les deux des droits d’auteur, et ce n’est pas seulement du beurre dans les épinards, mais des épinards). La loi Hadopi est une très mauvaise loi, certes. Il faut réformer les lois sur le droit d’auteur, certes : tout a changé depuis Beaumarchais. Mais celui qui produit des œuvres a le droit d’en vivre, non ? Les pillards me font gerber. Tout autant que les vandales. C’est la même engeance, au fond. Les créateurs d’œuvres ne sont pas dans leur majorité des profiteurs. Juste des gens qui ont comme les autres besoin de bouffer et de payer leur loyer. Les pirates sont des jobards inconscients et décérébrés.


                                                                  • Jiache 19 avril 2009 19:26

                                                                    >> Mais celui qui produit des œuvres a le droit d’en vivre, non ?

                                                                    Je n’ai jamais dit le contraire !


                                                                  • Marsupilami Marsupilami 19 avril 2009 19:39

                                                                    @ Jihache

                                                                    Donc on est d’accord ? Quand tu ne touches pas de droits d’auteur, tu ne peux pas te rendre compte de ce qui se passe. J’ai des amis chanteurs à succès qui militent pour la loi Hadopi et je ne suis pas d’accord avec eux. N’empêche qu’il faudra bien trouver un moyen légal pour que les auteurs soient justement rétribués (et je précise que je suis contre les rentes de situation que crée désormais l’antique loi Beaumarchais). Tu ne touches probablement pas de droits d’auteur, sinon tu penserais quand même un peu autrement. Et c’est probablement la raison pour laquelle tu généralises à la fin de ton article (au fait, est-ce que je peux te le piquer sous un pseudo pour le reproduire ailleurs in extenso, sans mention de celui qui l’a produit et en en retirant des bénéfices ?).


                                                                  • Jiache 19 avril 2009 20:04

                                                                    Attention ! Ne pas confondre droit d’auteur et propriété intellectuelle. Je ne touche aucun droit sur cet article. Que chacun le reproduise à sa guise ne me gène pas du tout.
                                                                    Si tu le signe sous un autre pseudo prouvera simplement ta malhonnêté intellectuelle puisque je n’ai rien déposé.
                                                                    Si je télécharge les BBC Sessions de Hendrix (difficilement trouvable ailleurs que sur le net) :
                                                                    1/ Je ne vais pas dire que c’est moi qui joue ni que j’ai écrit la musique
                                                                    2/ Hendrix est mort et les couts de production sont amortis
                                                                    3/ L’ayant droit s’en met plein les poches sans rien foutre
                                                                    C’est l’objet d’une suite (en cours de rédaction).


                                                                  • Marsupilami Marsupilami 19 avril 2009 20:19

                                                                    @ Jihache

                                                                    Je faisais de l’humour et tu ne l’as pas compris. Tant pis. Je maintiens mon propos : quand un auteur produit des œuvres, il a le droit d’être rétribué pour cela, et aussi celui de se défendre contre les pillards et vandales. Et si tu veux savoir où je fixe la limite, c’est clair : pas question que mes droits d’auteur profitent à ma descendance (d’ailleurs, personnellement et volontairement, je n’en aurai pas) et pas question non plus qu’ils engraissent ces pourritures que sont en général les éditeurs. C’est la raison pour laquelle je suis pour une réforme fondamentale des droits d’auteur… qui leur profite à eux, du temps de leur vivant et pas après. Suis-je assez-clair ?


                                                                  • Jiache 19 avril 2009 20:29

                                                                    Désolé de ne pas avoir compris votre humour.
                                                                    Dans le fond nous sommes d’accord non ?


                                                                  • Marsupilami Marsupilami 19 avril 2009 20:57

                                                                    @ Jihache

                                                                    Sur le fond on est d’accord, oui. Mais d’une manière abstraite. Dans le concret faut bien que les auteurs d’œuvres puissent consommer des épinards comme tout un chacun. Et tu oublies quand même qu’aucune œuvre ne peut se passer d’un minimum d’infrastructures (éditeurs, donc) qui lui permet de se diffuser. Tout ça est en plein processus de transformation, certes, et c’est tant mieux vu ce que sont en général les éditeurs. N’empêche, les auteurs ont le droit de survivre à la prédation des nouveaux pillards.

                                                                  • Céline Ertalif Céline Ertalif 19 avril 2009 20:22

                                                                    J’ai trouvé cet article intéressant. Ecrire en conclusion que « la protection des droits d’auteur n’a jamais servi les intérêts des vrais talents » est sans doute un peu excessif.

                                                                    Dans l’article que j’ai commis il y a quelque temps avec un sujet très proche ( Les droits d’auteur sont cuits ), plusieurs commentateurs ont souligné le droit moral. Et cela m’a paru une réflexion très intéressante. Parce que le droit moral touche précisément le problème du collectif, comme l’exemple de Masuyer le met en valeur à juste titre avec le répertoire musical populaire de Basse Bretagne, et le problème individuel d’un auteur qui faisait remarquer qu’il avait besoin de manger comme tout le monde. Et à juste titre aussi !


                                                                    • Jiache 19 avril 2009 20:43

                                                                      Merci pour votre commentaire.

                                                                      Je viens de lire votre article, nous présentons en partie le même argumentaire. Certains commentaires concernants votre article sont éloquents : la confusion entre propriété intellectuelle (droit moral), droits d’auteurs, couts de production (et j’en passe) est vivace

                                                                      Que j’y sois allé un peu fort dans ma conclusion, je vous l’accorde volontier, c’était fait pour et je m’attendais à en prendre plein la gueule.

                                                                      Comme vous, je trouve le commentaire de Masuyer très intéressant.


                                                                    • Sandro Ferretti SANDRO 20 avril 2009 11:56

                                                                      @ l’auteur
                                                                      Pas de commentaire de fond sur l’article, au sujet largement débattu.
                                                                      Tout de méme, à propos de droits d’auteurs, parlons-en :

                                                                      Votre pict/ CV m’intrigue et me déçoit en méme temps.

                                                                      Vous pourriez citer mon ami Hugues PAGAN , dont vous avez piqué la phrase (dans « dernière station avant l’autoroute », si ma mémoire est bonne.)
                                                                      Ceci étant dit, si vous aimez Pagan ( en le citant, c’est mieux) ci-joint un de mes articles, qui lui est consacré :

                                                                      http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/hugues-pagan-une-lueur-dans-la-41342


                                                                      • Jiache 20 avril 2009 12:16

                                                                        Vous avez tout à fait raison de me reprendre quant à cette citation. J’ai adoré « dernière station avant l’autoroute » mais je ne me souvenais plus ou j’avais lu ceci.
                                                                        Je vais corriger ça rapidement maintenant que vous m’avez rappelé les références.


                                                                      • Flam44 19 juin 2017 18:39

                                                                        Ah, à voir les sources tout s’éclaire...
                                                                        Rarement vu autant de contre-vérités, d’erreurs et de raccourcis sur le droit d’auteur dans un seul article. Rien que le fait ne considérer celui-ci que sous l’angle de la musique, notamment de la « grande méchante SACEM » est une idiotie sans nom témoignant au mieux d’une certaine ignorance, au pire d’une malhonnêteté intellectuelle crasse.
                                                                        L’ennui avec le droit, c’est que tout le monde pense que ça lui est accessible. On voit rarement des articles amateurs expliquant des notions niveau bac +5 de maths ou de physique... Mais de droit, si ! Et c’est assez désolant. Plutôt que d’aller sur Wikipédia et framasoft, mieux vaudrait lire les traités d’André Lucas, Caron, Gautoer, Pollaud-Dullian, Vivant, ou même Desbois... Ou bien, faire des études, ça marche aussi, avant que de se piquer d’écrire des articles d’opinion. L’opinion c’est joli, encore faut-il que ça repose sur d’autres choses que des stéréotypes. Donc, listons-les de façon non-exhaustive.

                                                                        "la SACEM a été créée en 1851 pour protéger les droits d’auteur. Cela signifie qu’auparavant, ces droits n’existaient pas ou existaient autrement.« 
                                                                        Deux bêtises en une : la première société de gestion collective a été créée par Baumarchais milieu XVIIIè, pour tenir tête notamment à la Comédie Française qui s’approprie une partie des recettes devant revenir aux auteurs. La première loi française instaurant une propriété littéraire et artistique au profit des auteurs fut réclamée par les Lumières et votée juste après la révolution.
                                                                        De plus, cela montre que la société de gestion collective ça n’est pas une histoire de postérité... c’est une garantie pour l’auteur d’être payé, alors que seul contre tous il n’a aucun poids.
                                                                        Bien sûr, on ne parle pas de Hugo, Lamartine..., qui votèrent et élaborèrent en partie de droit d’auteur à la française.

                                                                         »Si Vivaldi avait « breveté » le concerto pour soliste, l’histoire de la musique en eut drôlement été modifiée« . Bien sûr, une œuvre ne se brevète pas. Sa forme est protégée dès lors qu’elle existe et qu’elle est originale, c’est-à-dire en France qu’elle est empreinte de la personnalité de l’auteur. Le »concerto pour soliste« , outre un formidable pléonasme, c’est une idée : celle de faire jouer un soliste avec un orchestre derrière. Les idées appartiennent au patrimoine commun, et sont »de libre parcours« . Cf l’arrêt Christo, notamment.

                                                                         »Les droits d’auteurs nourrissent les parasites de la création artistique, jamais les vrais artistes« . Oublierait-on que les droits naissent TOUJOURS sur la tête de l’artiste qui lui les cède ? Oublierait-on que les éditeurs ne sont pas titulaires du droit d’auteur, mais n’en sont que cessionnaires ? Oublierait-on, encore, le principe de rémunération proportionnelle qui oblige l’éditeur à reverser une somme à l’auteur - qui souvent dépasse la somme qu’il aurait réellement dû recevoir suite aux ventes d’un premier livre, que l’éditeur finance à perte pour faire un pari sur l’avenir ?

                                                                        Digressons un peu : Goc (http://www.agoravox.fr/commentaire2074739) nous parle de Mme Thompson qui vend des tableaux sans que les ayant-droits ni l’auteur ne touchent quoique ce soit... Tableaux du début du XXè ? Soit l’auteur est mort depuis plus de 70 ans et c’est normal, soit ça n’est pas le cas... et goc ne connait sans doute pas le droit de suite de l’auteur et de ses ayant-droits, créé notamment à cause de la veuve de Millet qui vivait dans la misère. Celui-ci permet à l’auteur/ayant-droit d’un tableau de toucher un pourcentage sur la vente du tableau dès lors qu’elle excède une certaine somme.

                                                                        Ah, et, le commerçant d’une œuvre ne touche pas de droits d’auteurs. Il touche de l’argent sur la vente du support. C’est différent.

                                                                        On oublie le droit moral de l’auteur, imprescriptible et inaliénable, qui permet le respect de l’œuvre... ? Bon, d’accord, on n’en parle pas non plus alors...
                                                                        Si vous voulez du droit d’auteur mercantile, regardez du côté du copyright. Ça n’est pas pour rien que le droit d’auteur français est dit »personnaliste" ; c’est parce qu’il s’attache à la personne de l’auteur.

                                                                        Ce genre d’article boursouflé de pensée pré-mâchée participe à la détestation d’un droit sans lequel aujourd’hui les auteurs n’auraient plus les moyens de créer. Dont l’objectif même est la protection de la création. Mais comme on aime regarder, écouter en streaming et télécharger, bref, qu’on aime ne rien payer, c’est plus facile de ce dire que les ayant-droits et les SGT sont des voleurs et que le droit d’auteur est un concept archaïque. Vraiment, l’ignorance est une bénédiction. Elle donne bonne conscience.

                                                                        Signé : un doctorant en propriété littéraire et artistique, qui n’aime pas qu’on véhicule des conneries sur une matière que l’on met - quand on est consciencieux - des années à maîtriser.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès