Siffler sur la colline...
Une belle ode à la beauté et aux bienfaits de la nature dans cette chanson du répertoire de Joe Dassin...
La chanson évoque dans le premier couplet la rencontre d'une inconnue, une bergère, dans un cadre champêtre : "près d'un laurier, elle gardait ses blanches brebis"... Le narrateur qui parle à la première personne passe très vite de la perception visuelle : "je l'ai vue", à un compliment direct : "Quand j'ai demandé d'où venait sa peau fraîche...", une façon de restituer un coup de foudre immédiat.
Et la réponse ne se fait pas attendre : "elle m'a dit
C'est d'rouler dans la rosée qui rend les bergères jolies..."
Voilà une recette de beauté naturelle, comme une belle exhortation à un retour à la nature et à ses bienfaits.
Et aussitôt, le narrateur, bien sûr, saisit l'occasion pour faire une demande audacieuse :
"Mais quand j'ai dit qu'avec elle je voudrais y rouler aussi..."
La réponse de la jeune bergère ne se fait pas attendre, le refrain est une invitation à "aller siffler là-haut sur la colline", où il faudra "l'attendre avec un petit bouquet d'églantines".
On retrouve là un décor champêtre, avec la colline, lieu d'élévation, de détachement...
Là, on pense tout de même que c'est gagné, comme le pense aussi sans doute le narrateur.
Mais malgré la longue attente suggérée par la répétition : "J'ai attendu, attendu", la jeune fille "n'est jamais venue".
On pourrait alors croire à une déconvenue, une déception profonde... Mais le ton, la mélodie restent enjoués... comme si la leçon donnée, celle de la patience, d'une pause contemplative dans la nature était bénéfique... comme si le fait de siffler permettait un épanouissement, une libération...
Nouvelle occasion de rencontre avec la bergère, nouvelle scène de séduction : cette fois, "à la foire du village"... une séduction qui passe à nouveau par une parole toujours pleine d'audace et encore associée à la nature :
"Un jour je lui ai soupiré
Que je voudrais être une pomme suspendue à un pommier
Et qu'à chaque fois qu'elle passe elle vienne me mordre dedans"
Mais la jeune fille se contente de "montrer ses jolies dents" et l'invite à nouveau à "aller siffler sur la colline"... et à "l'attendre avec un bouquet d'églantines", fleurs sauvages, fleurs des poètes...
On aime dans cette chanson ce beau message de simplicité et de retour à la nature...
De plus, les personnages évoqués sont des figures anonymes ; ils ne sont pas nommés, ni décrits, ce qui leur donne une dimension universelle. On peut facilement s'identifier à eux.
La mélodie joyeuse, enlevée, rythmée nous entraîne dans ses tourbillons de notes... que du bonheur !
Pour mémoire : c'est une reprise de la chanson italienne Uno tranquillo, interprétée et enregistrée en 1967 par Riccardo Del Turco. Le texte français, sans rapport avec l'original, a été écrit par Jean-Michel Rivat et Frank Thomas.
Le blog :
https://rosemar.over-blog.com/2025/01/siffler-sur-la-colline.html
Les paroles :
https://www.paroles.net/joe-dassin/paroles-siffler-sur-la-colline
A propos de cette chanson :
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22 réactions à cet article
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Rosemar pourrait-elle nous régaler du sens caché des comptines françaises !
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https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2018/01/30/37002-20180130ARTFIG00006-erotisme-torture-cannibalisme-8230-la-face-cachee-des-comptines-francaises.php
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un article par comptine… chiche !-
@PaulAndréG (PàG)
C’est un sujet très intéressant, au clair de la lune, etc... Et cette pauvre mère Michel qui a perdu don chat. Le bon tabac dans la tabatière c’est pas mal non plus.
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@Seth, bonjour !
Une version moins soft de la Mère Michel : (pardon rosemar...)« C’est la mère Michel qui a montré son chat,
»Qui crie par la fenêtre : à qui me le prendra,
« C’est le père Lustucru qui lui a répondu :
J’arrive la mère Michel, j’aime les chats bien poilus »Toutes les contines ont un sens caché qu’il faut décrypter !
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@bonjour cevennevive
Je ne connaissais pas celle-là, j’adore !
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@Seth
Il y a aussi dans le genre ’’à la pêche aux moules moules moules, je n’veux plus y aller maman, les garçons de Marennes m’ont pris mon panier maman’’.Quand je pense que je chantais ça quand j’étais gamine. C’est beau l’innocence !
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@ZenZoe
C’est en anglais c’est vrai mais c’est une vision féminine. Je ne suis pas sûr cependant que Rosemar apprécierait à sa juste valeur cette paillardise traitant aussi de « l’amour » et où il n’est question ni de bouquet ni de sifflotement.
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à « l’attendre avec un bouquet d’églantines », fleurs sauvages, fleurs des poètes...
Ouais... ça commence en églantines et ça finit en gratte cul.
Pfffff.... Yen a des ici qui connaissent la p’tite Huguette, qu’on change un peu de disque ?
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@rosemar
Ben quoi, connaissez pas la confiture de gratte culs ?
Les gratte culs sont ce qui suit les fleurs d’églantines, que voulez vous que j’y fasse ? Vous voyez le mal partout.
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Oui, mais après tout quand Rosemar fait des explications de texte dans la chanson, au moins là elle ne raconte pas de conneries grosses comme elle.
D’ailleurs il est vrai qu’il suffit de ne pas lire ses article.
Ce que je veux dire, c’est que je ne cherche pas à la faire taire. Il suffit qu’elle passe à des sujets qu’elle est capable de comprendre, plutôt que de parler de politique ou de sujets qui méritent un peu de cervelle. Et l « analyse » de chansons simplettes semble faite juste pour elle.
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@xana
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« xana 21 février 19:30
Oui, mais après tout quand Rosemar fait des explications de texte dans la chanson, au moins là elle ne raconte pas de conneries grosses comme elle.
D’ailleurs il est vrai qu’il suffit de ne pas lire ses article.
Ce que je veux dire, c’est que je ne cherche pas à la faire taire. Il suffit qu’elle passe à des sujets qu’elle est capable de comprendre, plutôt que de parler de politique ou de sujets qui méritent un peu de cervelle. Et l « analyse » de chansons simplettes semble faite juste pour elle. »
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l’aigri cacochyme est de retour sur Avox qu’il vomit, mais où il laisse ses dépôts -
@PaulAndréG (PàG)
En effet : c’est pathologique !
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@xana
Le niveau de ses analyses montrerait plutôt qu’elle recycle ses cours, mais bon... et personnellement je viens pour les commentaires des autres, pas pour l’explication de texte, qui jamais ne vaudra la chanson en elle-même, que je vais d’ailleurs réécouter, j’ai toujours apprécié Joe Dassin. -
Je relève chaque fois que Rosemar émet des choses sensées. et je l’en remercie. Bien sûr ca n’est pas tous les jours, mais ca arrive.
Pour « PaG » ca n’est encore jamais arrivé...
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C’est toute la différence entre vous : Rosemar est un auteur dont je n’aime pas la « source d’inspiration » principale : Sa télé. Elle peut écrire parfois de bons articles.
PaG n’est qu’un troll ordinaire.
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Rosemar...
églantines = Rose = mystère de la beauté et de la spiritualité .
Rien n’est anodin, dans les chansons, qui semblent tant, vouloir l’être.
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@ETTORE
Zavez pas l’impression de pousser le raisonnement un peu loin ?
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@Seth
Je n’oserai pas .
C’est juste une explication, « végéto-religieuse ».
L’églantier, porte aussi le nom de Rosier sauvage, ou plus original, de Rosier canin, ou « Gratte cul » ;
Il était considéré que la racine de cette plante soignait la rage
( pourquoi pas celle de l’amour ?)
Et ses fleurs, symbolisent la poésie.
Dans le registre religieux , la rose symbolise la pureté, et la compassion, ou des étapes qui marquent des étapes importantes de la vie ( mariages, naissances...)
et, la perfection, l’accomplissement, le plaisir, l’amour...
N’est ce pas tout ce qui est contenu, dans ce « renvoi à conditions » demandé dans cette chanson ? -
@ETTORE
Une belle ode à la nature, tout simplement...
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@ETTORE
une nature que nous avons tendance à ne plus voir, à négliger au profit des écrans...
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@ETTORE
et aussi une ode à la musique : il s’agit de siffler, on peut aussi chanter, jouer d’un instrument...
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