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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > « Au revoir là-haut » : un grand film né d’un grand livre (...)

« Au revoir là-haut » : un grand film né d’un grand livre !

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Adapter au cinéma l’étonnant roman éponyme de Pierre Lemaître, prix Goncourt 2013, relevait de la gageure. L’inclassable acteur et réalisateur Albert Dupontel l’a pourtant fait, et l’on ne peut que le féliciter du résultat, tant le film est une parfaite réussite à tous points de vue...

Maroc, novembre 1920. Un certain Albert Maillard est interrogé par un officier de gendarmerie et sommé de s’expliquer sur les faits qui lui sont reprochés. « C’est une longue histoire », dit l’homme au militaire...

Une histoire qui débute par un tragique assaut de poilus contre des positions allemandes, deux jours seulement avant la signature de l’Armistice du 11 novembre 1918 alors que les deux armées sont en stand-by dans leurs tranchées en attendant un « Cessez le feu » officiel annoncé comme imminent. Cet assaut suicidaire, provoqué par un ordre du lieutenant Henri d’Aulnay-Pradelle – un aristocrate brutal et amoral en quête de galons – est, par ses terribles conséquences, une éclatante démonstration de l’absurdité de ces combats de la dernière heure. Le cinéaste Albert Dupontel en fait une peinture réaliste et saisissante qui, sans atteindre le niveau de l’hallucinante description du roman de Pierre Lemaître, n’en est pas moins effroyable.

Parmi les rescapés de cette vaine boucherie figure Albert Maillard, un modeste comptable, indemne de toute blessure physique mais profondément choqué par la mort imminente qu’il a côtoyée en se trouvant subitement enseveli avec le cadavre d’un cheval. Autre rescapé : le soldat qui a sauvé Maillard d’une mort atroce, Édouard Péricourt, un artiste de talent fantasque et sensible, issu de la grande bourgeoisie. Péricourt a survécu à cet assaut, mais en payant le prix fort à la folie des hommes : défiguré par un éclat d’obus, il n’est plus qu’une « gueule cassée », condamné à cacher son visage et à se nourrir désormais à l’aide d’un tuyau de caoutchouc. La guerre terminée, Maillard prend en charge son camarade Péricourt, officiellement mort au combat, avec un dévouement exemplaire malgré le dénuement dans lequel vivent les deux ex-poilus revenus de l’enfer des tranchées.

Jusqu’au jour où surgit dans la tête du dessinateur une idée d’escroquerie à grande échelle : dans un pays où les édiles de chaque commune de France décident d’ériger un monument du souvenir en hommage à leurs morts de la Grande Guerre, nos deux hommes réunissent dans un catalogue plusieurs projets de statuaire et les soumettent à de nombreux maires. Bientôt les commandes affluent de tout le pays, accompagnées de juteux acomptes. Entretemps, l’infâme Pradelle a réussi à entrer dans la famille Péricourt en épousant la sœur d’Édouard afin de mettre un pied dans le monde des affaires où sa totale amoralité se manifeste sous un jour nouveau et peu reluisant.

Le décor est planté et les personnages sont en place pour nous offrir une comédie dramatique flamboyante, tout à la fois baroque, émouvante et poétique sur fond d’arnaques et de contournement des tabous. Le tout dans un Paris des Années Folles qui offre au spectateur un étonnant contrepoint aux horreurs de la guerre et aux terribles souffrances qui en ont découlé. Bien loin des codes habituels du cinéma français, Albert Dupontel (Bernie, Enfermés dehors, 9 mois fermes) réussit à transcrire en images la magie du Prix Goncourt 2013 tout en restant fidèle à son style. Avec Au revoir là-haut, il signe un très beau film qui prend la forme d’une magnifique « histoire de masques », au propre comme au figuré...

Albert Dupontel s’est à l’évidence beaucoup investi dans ce projet d’adaptation du roman de Pierre Lemaître auquel a collaboré l’écrivain. Et le résultat est bluffant, tant par l’inventivité du scénario que par la qualité des acteurs, tous excellents. À commencer par Albert Dupontel lui-même dont la performance dans le rôle d’Albert Maillard est de bout en bout remarquable. À ses côtés, Nahuel Pérez Biscayart (Édouard Péricourt), Laurent Lafitte (le lieutenant Pradelle), Niels Arestrup (Marcel Péricourt, le père) nous montrent également l’étendue de leur talent. Tout comme, dans des seconds rôles, les superbes Émilie Dequenne, Mélanie Thierry et Michel Vuillermoz. Même la jeune Héloise Balster (11 ans) est épatante dans le rôle de l’espiègle Louise, traductrice de la « gueule cassée » Édouard Péricourt.

Dès les avant-premières, le mot « Césars » a été prononcé, et le pronostic ne s’est pas démenti depuis la sortie nationale du film le 25 octobre. Il faudra toutefois attendre mars 2018 pour savoir si Au revoir là-haut est effectivement récompensé d’une ou plusieurs statuettes par l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma. Eu égard à l’indéniable qualité du 6e opus d’Albert Dupontel et à la prestation des acteurs, nul doute que le film sera a minima nommé dans plusieurs catégories.

Bande-annonce du film


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32 réactions à cet article    


  • Laulau Laulau 21 novembre 2017 09:30

    Ce film est un des meilleur, sinon le meilleur que j’ai vu depuis très longtemps. Merci pour cet article qui, je l’espère, contribuera à son succès.


    • Fergus Fergus 21 novembre 2017 09:45

      Bonjour, Laulau

      Merci pour votre commentaire.

      Cet avis est partagé par toutes les personnes que je connais qui ont vu le film.

      C’est aussi l’avis des spectateurs du site de cinéma Allociné : à ce jour, il recense plus de 4 600 notes pour un score (très rare) de 4,5 sur 5.


    • ZEN ZEN 21 novembre 2017 11:21

      @Fergus
      Bonjour,

      L’ applaudimètre de Allo Ciné n’est pas toujours un critère sûr.
      Comme toujours, je suis réticent à aller voire un film transposé d’un roman.
      Celui-là m’a tellement pris aux tripes, que j’hésite à aller voir une adaptation filmée qui en dénaturerait la richesse.. J’ai souvent été déçu par de telles expériences.

    • Fergus Fergus 21 novembre 2017 11:46

      Bonjour, ZEN

      « je suis réticent à aller voire un film transposé d’un roman. Celui-là m’a tellement pris aux tripes, que j’hésite à aller voir une adaptation filmée »

      C’est aussi mon cas. Et c’est pourquoi j’ai attendu les retours de mes proches et amis pour aller voir le film. Et je n’ai pas été déçu.

      Ce qui, entre autres exemples, n’avait pas été le cas naguère avec l’adaptation de Malevil par De Chalonge dont l’auteur (Robert Merle) avait refusé de voir son nom figurer au générique tant il avait été déçu par la transposition de son formidable livre.

      « L’applaudimètre de Allo Ciné n’est pas toujours un critère sûr »

      C’est vrai. Et c’est notamment le cas pour les films d’action ou de science-fiction qui bénéficient de retours nombreux de fans inconditionnels du genre qui ne sont en phase avec le public des films plus intimistes ou des films d’art et d’essai.


    • velosolex velosolex 22 novembre 2017 18:00

      @Fergus
      Le livre est un chez d’oeuvre, c’est sûr. Le film est réussi mais tout de même pas à la même hauteur ! On sent cet forme de respect de l’oeuvre littéraire, un canevas il est vrai extraordinaire, où le cinéaste doit raconter des combines empilées comme des poupées gigogne.. Une gageure, dégageant forcément beaucoup de dialogues. Je suis bien sévère, car le film m’a plu malgré tout. J’ai oublié que j’étais au cinéma, ce qui est le principal. 

      J’aurais aimé pour ma part que Dupontel accorde plus d’importance à ce personnage extraordinaire : L’inspecteur Merlin, incorruptible et méprisé. Une sorte de Colombo des cimetières de poilus, dont il faut souligner la modernité du personnage, malgré son coté rétro...
      Nous avons bien besoin de Merlin....J’ai entendu Le maitre parler du personnage qu’il avait crée, et qui lui avait échappé d’ailleurs un peu, prenant de plus en plus de consistance dans l’histoire. Je veux bien le croire. J’avais reconnu en lui du « Cripure », le héros du « sang noir », de Louis Guilloux, écrivain de saint brieuc du début du siècle dont je recommande la lecture. J’ajouterai pour parler des salauds, et des guerres, « allons enfants » d’alain gibeau...« Le grand troupeau », de Jean Giono...Bien sûr, en lisant le bouquin de Lemaitre, ce coup de maître évoque le voyage au bout de la nuit, de Celine. Le dessinateur Tardi l’a illustré avec talent il y a quelques années, et en a fait une version illustrée extraordinaire. Il aime particulièrement le climat de ces années particulières...Je crois qu’il aurait le même matériel avec au revoir là haut
      Céline, Tardi Voyage au bout de la nuit, gallimard - YouTube

    • Fergus Fergus 22 novembre 2017 18:53

      Bonsoir, velosolex

      Oui, le livre est un chef d’œuvre. Et oui, le film est très réussi mais ne parvient pas tout à fait à égaler le roman en termes d’intensité. Comme quoi l’exercice est difficile, Lemaître ayant pourtant coécrit le scénario avec Dupontel.

      Moi aussi, j’aurais aimé qu’une place plus large soit donnée à Merlin. Mais cela aurait complexifié le film avec le développement d’une autre histoire dans l’histoire. Pas évident !

      Je ne connais pas Cripure, ce personnage de Guilloux, mais je prends note du conseil de lecture. En revanche j’ai lu les autres ouvrages cités, et j’en recommande moi aussi la lecture.


    • siatom siatom 21 novembre 2017 10:18


      Comme vous le dites, c’était une gageure d’adapter ce grand roman picaresque au cinéma. mais c’était aussi certainement tentant pour Dupontel acteur et réalisateur déjanté. Pari réussi

      J’avais pour ma part découvert cet écrivain avec ’’Cadres Noirs’’ porté au cinéma avec déjà Dupontel et ensuite "Trois jours et une vie’’qui mériterait de l’être..

      J’attaque maintenant la trilogie policière verhoeven en commençant par ’’Alex’’avec le même plaisir..

      Un grand écrivain populaire au meilleur sens du terme.

      .


      • Fergus Fergus 21 novembre 2017 11:57

        Bonjour, siatom

        « Pari réussi », en effet !

        C’est avec un grand plaisir que j’ai moi aussi découvert les polars de Pierre Lemaître il y a quelques années, y compris bien sûr la trilogie « Verhoeven ».

        « Au revoir là haut » a été une expérience de lecture différente, mais tout aussi inspirée, avec un choc causé par le début du Prix Goncourt que j’ai qualifié dans l’article d’« hallucinant » : je crois n’avoir jamais été à ce point touché par un récit de guerre, comme s’il était totalement vécu de l’intérieur.

        « Un grand écrivain populaire au meilleur sens du terme »

        J’approuve sans réserve cette définition.


      • Shaw-Shaw Shawford 21 novembre 2017 18:04

        @Xenozoid

        Quel goujat. smiley

        Dans le même temps ce l’est tout autant de son côté de ne pas à chercher au moins à développer une certaine beauté intérieure. ^^


      • gruni gruni 21 novembre 2017 13:02

        Bonjour Fergus


        La lecture de ton article et certains commentaires, plus les très bonnes critiques de ce film donnent envie d’aller au cinéma. 
        J’espère qu’on aperçois aucun acteurs du film en train de fumer, la ministre de la santé ne saurait le tolérer.




        • Fergus Fergus 21 novembre 2017 13:24

          Bonjour, gruni

          Sincèrement, je ne pense pas que tu sois déçu. Au delà de l’histoire, ce film est un vrai spectacle. A cet égard, Siatom a employé plus haut le mot de « picaresque » et c’est un qualificatif qui va comme un gant à « Au revoir là-haut ».

          Pour ce qui est du tabac, j’avoue que tu me poses une colle. Cette relance de la « vertu » tabagique est carrément grotesque : dès lors qu’il n’y a pas sur l’écran de tabagie ostensible parrainée - fric à la clé - par un fabricant ou distributeur de tabac (ce qui tombe d’ailleurs sous le coup de la loi Even), les pouvoirs publics n’ont pas à se mêler de la création artistique, a fortiori lorsqu’il s’agit d’usages qui ont cours dans la société, ce qui est encore le cas du tabac !


        • velosolex velosolex 22 novembre 2017 18:10

          @gruni

          Il aurait fallu évoquer la question grave du front ! 
          Doit on représenter les poilus dans leur jus, avec un roulée entre les lèvres, ou la censure doit elle s’exercer là aussi dans la représentation. 
          C’est pas parce qu’on verse son sang soit disant pour la france, qu’on doit corrompre la saine jeunesse,en étant une publicité vivante ( mais pour combien de temps) pour le tabac. 
          la guerre, oui, le tabac non. ! 
          Faites l’amour, pas de fumée !
          Quelques idées de pub, pour les hommes sandwich à venir

        • Agafia Agafia 21 novembre 2017 13:14

          Le livre était excellent et je préfère garder le souvenir du roman sans être parasitée par le film, même s’il est bon. Et je n’aime pas Dupontel.


          Quant au site, tant mieux qu’il y ait une multiplicité de nouveaux auteurs, c’est ce qui évite la lassitude. C’est de lire toujours les mêmes qui fait fuir le monde. Surtout pour lire toujours la même chose. Quand ce n’est pas le fond qui est inepte, c’est la forme qui est dégueu....

          Alors vive le sang neuf ! Ce ne peut être que bénéfique pour AGvox. Des auteurs qui savent écrire, qui savent manier la syntaxe, la grammaire et la ponctuation pour rédiger des phrases qui ont un sens, qui ne se contentent pas de copier-coller, et surtout avec des sujets intéressants, divers et variés.
          Si c’est pour lire ce qu’on trouve ailleurs sur le net, ce n’est pas la peine.

          • Fergus Fergus 21 novembre 2017 13:42

            Bonjour, Agafia

            Je comprends cette défiance à l’égard du film de la part de quelqu’un qui est tombé sous le charme du roman.

            Pour autant, une adaptation cinématographique peut se révéler superbe. Je pense par exemple à des films comme « Au bonheur des dames » (Zola), « L’amant » (Duras), « La dentellière » (Lainé), « L’été meurtrier » (Japrisot), « Un singe en hiver » (Blondin) ou « Week-end à Zuydcoote » (Merle), pour ne parler que de films français. 

            Si l’on n’apprécie pas Dupontel, c’est effectivement un problème. Personnellement, je suis un fan de cet acteur qui nous a livré notamment un duo savoureux avec Kiberlain dans « 9 mois fermes ».

            Pour ce qui est du site, je suis moi aussi content de voir des nouveaux auteurs arriver, avec un regard plus neuf et des thématiques différentes. Cela ne veut pas dire qu’il faille nécessairement « faire table rase du passé », mais une plus grande diversité de sujets est un « plus », à mon avis. La diversité, c’est d’ailleurs ce que je m’efforce de faire au plan rédactionnel à mon niveau.


          • Fergus Fergus 22 novembre 2017 17:20

            Bonjour, Le Panda

            « Tu es persuadé de ce que tu viens de dire ? »

            Oui. Y a-t-il là quelque chose qui te gênes ? Et si oui, pourquoi ?

            « Surprenant tu ne réponds plus »

            Je réponds lorsque j’estime utile de répondre. Le but n’est pas de multiplier les commentaires, mais, à mon avis, de nourrir utilement le débat.

            Cdlt


          • velosolex velosolex 22 novembre 2017 18:20

            @Fergus
            Faudrait faire du ménage dans les acteurs. Bon remercions Dupontel de n’avoir pas mis Depardieu dans la distribution, ou Johnny. Ou Deneuve comme infirmière...

            Mais ni l’un ni l’autre n’étaient crédibles il est vrai en anciens combattants. Quoique Johnny dans « Johnny got his gun » aurait presque le physique de l’emploi maintenant
            . Bref, toutes ces éternels têtes d’affiche et de têtes à claques me désolent. On en prend pour 50 ans dés que l’un parvient à percer l’écran. 
            Pareil pour les soi disant humoristes. Tant que le gens rient, me dira t’on !...Quand à la filière historique, inutile de dire que Dupontel l’entretient à fond ; Cela évite de parler des sujets actuels. 

          • Fergus Fergus 22 novembre 2017 19:02

            @ velosolex

            Entièrement d’accord sur les éternels têtes d’affiche du cinéma. Quant aux humoristes, j’ai cessé de m’y intéresser depuis des années tant leurs prestations me semblent être des « resucées » de sketches anciens sur des thèmes rebattus.

            « Quand à la filière historique, inutile de dire que Dupontel l’entretient à fond ; Cela évite de parler des sujets actuels.  »

            Je ne comprends pas bien cette critique. D’une part, Dupontel est libre de ses choix de cinéaste. D’autre part, tous ses films - hormis Au revoir là-haut - se passent à notre époque dans le style déjanté qu’il affectionne.

            Bonne soirée.


          • velosolex velosolex 22 novembre 2017 21:19

            @Fergus
            Mes propos ne sont pas gravés dans la marbre..Je tape sans doute trop vite, et dit parfois des conneries, sans compter les fautes d’orthographe. Remarquons tout de même que le cinéma français a la facheuse habitude de faire dans l’historique, ce qui est une facilité, une sorte de confort, l’assurance de ne pas avoir à se frotter avec le réel, le présent. La littérature n’est d’ailleurs pas en reste. Les prix accordés, goncourt et renaudot ont été alloués cette année à des sortes de chroniques historiques, une trame tout confort pour romanciers en mal d’idées ( l’histoire en a toujours pour vous). Pas trop difficiles à lire, et faisant référence à cette seconde guerre, dans laquelle on peut puiser des monstres de foire de toutes espèces. Même si Mengele, Ribentrop et Goebbels and co n’étaient pas par définition des gueules cassées. Toutes ces créations, font donc référence au monstre, victime ou bourreau. Et d’un monde très clivé,noir et blanc, facile à comprendre. Du pain béni pour les producteurs, qui doivent sans doute encouragé ces productions, propres à séduire un grand public. Il y eut une époque où les metteurs en scène se frottaient avec l’existentiel, et dont le cinéma n’était pas qu’un matériel de projection d’une oeuvre littéraire, mais un art à part entière, parlant du présent, de la vraie vie comme on dit. Je parle du cinéma neo realiste et des réalsateurs qui suivirent, au début des années 60 en Italie par exemple : Fellini, de sica, antonioni and co.... Voilà qu’en tapant moi qui ne savait pas trop ce que je voulais dire, je souligne un peu mieux ma pensée, et mon malaise : Même si le film de Dupontel est agréable, ce n’est pas pour ces raisons là un grand film. Un très bon « qualité France », mais pas un grand film. Sans faire le rabat joie, mais en allant au bout de ma pensée.. 


          • izarn izarn 22 novembre 2017 20:14

            Bof...Enieme requiem du Kubrick « Les sentiers de la gloire », film d’anthologie d’un niveau bien supérieur...Y compris les acteurs d’un niveau stratosphérique. Y a pas photo. Version moderniste LGBT : Roman nul, film crasse. Sombre merde. L’absurdité de la guerre, ragnagna gna gna...Collaborons avec l’Allemagne. Pétain ! Nous voilaaaaa ! Les connards viennent bouffer à l’écuelle comme d’habs ! Snif nous sommes coupables du Vel’d’Hiv ! Snif ! Vous mais pas moi ! Parceque le français moyen de l’époque pensait : « Mort aux boches. » Ca vous gonfle ? Malheureusement pour vous c’était l’exacte réalité. Mais rassurez vous, les allemands pensaient la meme chose à notre égard ! Et nous sommes beaucoup plus amicaux avec eux que vous ne le pensez, bandes d’hypocrites merdoyants dans le caca pacifiste à deux balles. Les combattants ont de l’honneur, vous n’avez que la pisse du lache. Votre europe est en train de crever, et c’est pas avec ce genre de film débile que vous parviendez à sortir de votre état de zombie...


            • Fergus Fergus 22 novembre 2017 20:47

              Bonsoir, izarn

              Tous les goûts sont respectables, et la diversité est une bonne chose.

              Pour autant, un avis aussi négatif (« sombre merde ») ne manque pas d’étonner. Surtout lorsque vous écrivez « film crasse » ce qui sous-entend que vous l’avez vu alors que vous parlez d’un « roman nul ». Seriez-vous masochiste ? smiley

              Le reste du commentaire, et j’en suis désolé, est complètement hors sujet !


            • velosolex velosolex 22 novembre 2017 21:02

              @izarn
              Effet de l’age ou crise de paranoiä ? Pas de quoi en faire un film. 


            • jeanpiètre jeanpiètre 22 novembre 2017 22:03

              @velosolex
              C est dur de changer de propagande !
              Heureusement, le film dépasse cela


            • Fergus Fergus 26 novembre 2017 13:30

              Bonjour, Lerma

              Je ne vois pas ce qui me vaut un commentaire aussi critique. Je confirme qu’en matière de littérature ou de cinéma, tous les goûts sont respectables dès lors qu’il s’agit d’œuvres qui ne tombent pas sous le coup d’accusations de racisme ou d’antisémitisme. Où est le problème ?


            • marmor 26 novembre 2017 11:35

                marmor 26 novembre 11:28

              @Le Panda
              Bonjour le mytho insulteur. Votre femme est outrée ? De vos propos sans doute, une vie de conneries ça laisse des traces ! Au fait, bon boulot tous ces blocages ! Bientôt vous serez seul pour commenter vos copié/collé, avec votre femme et les quelques ramollis du bulbe à qui, enduit d’une obséquiosité lamentable, vous réclamez des votes positifs pour diffuser vos élucubrations. En plus vous vous incrustez sur d’autres articles pour tenter de trouver d’éventuels soutiens à votre attitude, tenter de justifier vos insultes et votre obsession excrémentielle. Vous réclamez du respect ? Il faut être respectable pour cela. Décidemment, pour certains, la vieillesse est un naufrage, l’alcool aussi, peut-être.
              Je vous remercie, et compte sur vous pour appuyer mon prochain article, comme je l’ai fait pour le vôtre, cordialement. J’ai bon là ?
              Au fait, vous pardonnerez la syntaxe, l’orthographe et la ponctuation que j’utilise, j’espère que cela ne vous handicapera pas pour me lire, car il semble que nous n ’écrivons pas la même langue, à moins que votre français soit pollué par vos années passées au Maroc en compagnie du roi. J’en rie encore !!!

              • Shaw-Shaw Shawford 26 novembre 2017 19:12

                @Le Panda

                Je leur ai envoyé vos messages par fax.

                 smiley smiley smiley Non mais allo quoi Raphaël, on t’a reconnu ! smiley Allez détend toi, pense plutôt à Nabilla, vous êtes fait pour vous entendre ! smiley smiley smiley

                -> https://www.youtube.com/watch?v=e60DvzpOg6E

                ^^ ^^ ^^


              • marmor 26 novembre 2017 19:17
                @Le Panda
                Moi pas compris toi, toi pas français ?
                Kenitra ? très beau port de pêche, comme Aurillac.
                Bouffon !

              • Yanleroc Yanleroc 26 novembre 2017 23:58

                @Shawford, j’ ai des problèmes aussi depuis l’ article de DX pour ouvrir les derniers coms sur le clic droit, ça marche en nav.privée. késako ?


              • Yanleroc Yanleroc 27 novembre 2017 02:37

                @ Arthès, quel dommage que vs ayez été refoulée momentanément, ça parlait de quoi smiley

                @Xéno LTSLSGFCHESle topic de la semaine LTSla semaine du grand frère LSGF,et une critique hebdomadaire sur l’état de la semaine CHES ??..
                @Shaw A partir de « les derniers commentaires » lien fourni par toi, je ne peux plus cliquer droit sur les articles référents. je vois que vous avez aussi des surprises ? blocage ciblé..ou c’ est moi qui cafouille..

              • Shaw-Shaw Shawford 27 novembre 2017 09:36

                @YanlerocSalut, 


                y’a un bug lié à Firefox, on m’a aiguillé hier là dessus :
                https://www.agoravox.fr/commentaire5062556
                (bug sans nul doute lié au coupage d’une somme considérable de commentaires suite à la déréliction du panda hier sur de nombreux fils)

                Pour le reste, pour le twittage tous azimuts, ben y’en a qui sont très fortiches dans cet art depuis 2007 sur Agoravox, avec plusieurs qui sont experts pour passer sous le radar, je ne fais en rien exception, c’est le moins que l’on puisse dire (d’ailleurs en me refusant de jouer au multi sur l’« injonction » de Xeno, je me mets même en situation de désavantage "concurrentiel caractérisé smiley smiley ). 

                Et c’est effectivement du grand art pour arriver à suivre cette truanderie qui transcende les clivages, les articles et même les site oueb (en revenant ce matin à froid sur le déroulé des interventions d’hier soir, je m’aperçois que j’avais d’ailleurs laissé passer pas mal de choses).

                On pourrait se dire on s’en fout (la plupart sur Agoravox en sont victimes à l’insu de leur plein gré, ... ou pas... souvent pour pouvoir mieux chouiner... à bon ou mauvais escient... comme le Panda d’ailleurs).

                Mais dans le même temps, cela a en certaines occasions des conséquences directes et à grande portée, ainsi ces temps-ci par rapport à Doctorix et ses messages au Gouvernement. 

                Dans ces cas-là certain sont d’ailleurs prêts à tout pour enrayer la machine car à partir d’AV, mine de rien, ça peut vachement circuler des fois !

                Le, les articles de Xeno comme blog comme moyen de recension, c’est peut être une très bonne solution pour s’y retrouver dans toussa smiley

              • Shaw-Shaw Shawford 27 novembre 2017 09:42

                @arthes


                Coucou, tu viens de publier ton commentaire alors que je faisais un résumé des opérations et enjeux à Yanlerock.

                C’est en fait très raccord sur le fond ton poème avec ce que je viens d’écrire pour sûr ! smiley

                Et pour le smilblick, ça a en tout cas vocation à s’intéresser à une multitude de manigances et d’interactions en tous genres plus que décennales ! 

              • kileini 19 février 2019 08:17

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