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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Des chiffres et des lettres

Des chiffres et des lettres

Il ne s’agit pas d’évoquer l’émission bientôt centenaire de la 2ème chaine, mais de découvrir, grâce à de fins lettrés, l’origine de quelques mots ou chiffres que nous utilisons chaque jour, au moment où, le 25 mai dernier, « le mot de l’année » vient tout juste d’être désigné.

C’est Alain Rey, célèbre pour sa passion de la langue française, qui en faisait récemment, l’annonce sur l’antenne d’Europe1 expliquant que les internautes du monde entier avaient été invités pour choisir ce « mot de l’année ».

L’an dernier, c’était le mot « dégage » qui l’avait emporté. lien

Un mot qui doit rappeler quelques mauvais souvenirs aux despotes outre Méditerranée, et à d’autres sur la rive d’en face.

Auparavant, les mots « bling-bling » en 2008, « parachute doré  » pour 2009 et « dette » en 2010, avaient eu les faveurs du public. lien

Les internautes avaient le choix entre « changement, amalgame, arrogance, identité, (in) dignité, ingérence, promesses, populisme, pugnacité, rupture, sociétal, agence de notation, déficit, tablette », mais ils ont choisi pour 2012 le verbe «  twitter » un mot qui n’était pas dans la liste, et l’expression « changement  », pour cette 8ème édition. lien

C’est dans le cadre du « festival du mot », organisé à La Charité sur Loire, qui va se dérouler du 30 mai au 3 juin, que sera dévoilé le vainqueur.

Ce festival n’a d’autres ambitions, comme l’écrivent ses organisateurs, que « d’inviter à une réflexion légère et vivace sur le langage, l’écriture et la poésie  ». lien

Au-delà de ce festival original, profitons-en pour découvrir l’origine de quelques mots, avec quelques surprises à l’horizon.

Par ces temps de disette, et de plan sociaux, qui sait que le mot limoger vient simplement de la ville éponyme, dans laquelle des généraux incapables furent envoyés en guise de punition lors de la 1ère guerre mondiale ?

C’est lors de la 2ème guerre mondiale que les américains s’étaient lancé dans une guerre économique (et pas seulement) acharnée contre les japonais, et c’est ainsi que naquit le Nylon, qui est seulement l’utilisation de la première lettre de la phrase : « Now You Loose Old Nipponese » (maintenant, vous avez perdu, vieux japonais).

En effet, n’en déplaise aux racistes qui ne doivent pas supporter facilement qu’une origine étrangère vienne perturber notre vieux terroir français, les cultures du monde entier se sont invitées dans notre dictionnaire.

Le mot cordonnier vient tout simplement de la ville de Cordou, dans laquelle, on le sait, les métiers du cuir étaient à l’honneur, et la Paella doit son nom à cette grande casserole espagnole plate dans laquelle on prépare la célèbre recette.

La Grèce, qui connait des jours difficiles, est à l’origine de nombreux mots français : leur déesse des moissons, Cérès, nous a apporté les céréales, et le verbe méduser vient de la Méduse, dont le regard avait le pouvoir de pétrifier celui qui la regardait.

C’est aux Aztèques que nous devons les mots « chocolat », aux Espagnols les mots « adjudants, (ayudante) camarade », aux Allemands, « le képi, l’obus, le bivouac », mais aussi le « landau », aux Arabes, les mots « chiffre, (Sifr) amiral, banane, (qui signifie doigt) alchimie, abricot,(al barkûk) algèbre (al jabr) », aux Italiens, les mots « racisme (razza), brigade, canon, citadelle, cortège, courtisan, banque, crédit, faillite, fresque, concerto, ténor, et aux Anglais que nous devons les mots « clown » et « cirque », mais c’est aux Bretons que nous devons le mot « bijou  », que l’on prononçait bizou, un dérivé de biz (doigt) qui désignait la bague que l’on portait au doigt. lien

Les scientifiques nous ont aussi laissé de nombreux mots : chacun sait que les frères Montgolfier nous ont laissé leur montgolfière, Mac Adam, son goudron, Louis de Béchamel, sa sauce, Michel Begon, son Bégonia, Cameli, son Camélia, le préfet Poubelle, s’est occupé de nos ordures, Joseph Guillotin, l’engin qui a couté cher à Louis XVI, Samuel Colt, son fameux pistolet, que le mot Larsen vient de celui qui l'a découvert, mais qui sait que c’est un imprimeur du nom de Guillemet qui est à l’origine du fameux signe qui entoure une citation ?

L’occasion peut-être d’évoquer Napoléon Bonaparte, dont on sait moins qu’il était un authentique cancre, ainsi que l’a dévoilé le grand historien Henri Guillemin, expliquant que les soi-disant lettres produites pour vanter un empereur très stylé étaient des faux, et prouvant, en dévoilant une authentique lettre de Bonaparte, que le petit caporal prenait couramment un mot pour un autre.

« J’attends votre réponse » devenant « j’entends votre réponse », et « je verrais » devenant « je vairais ».

Pas étonnant qu’il soit sorti 42ème sur 58 de l’école militaire.

La conférence de l’historien est sur ce lien.

Ceci dit, il est plus courant que l’on pense que certains mots se voient dépouillés de leur sens initial, comme les mots pilotage, évaluation, projet, comme on peut le découvrir sur ce blog.

Le nom des mois pourrait être un mystère pour quelques-uns, car si chacun sait que Janvier, Mars, Mai et Juin ont pour origine des dieux romains, (Janus, Mars, Maia, Junon), que Février viendrait du verbe purifier (februare) Avril du mot Aprilis (ouvrir) mais quid des mois de Septembre, Octobre, Novembre, Décembre qui devraient être associés aux chiffres 7, 8, 9 , et 10 alors que ce n’est pas leur place dans le calendrier ?

La réponse, c’est Jean Marie Pelt, le grand biologiste qui nous la propose dans son livre « fleurs, fêtes et saisons », (Fayard éditeur 1988) expliquant que le premier calendrier romain ne comportait que 10 mois, puis s’apercevant de leur erreur, les romains ont intégré au milieu de l’année les mois de Juillet (en hommage à Jules César) et Août, (pour l’empereur Auguste), décalant ainsi tous les mois qui ont suivi.

Il existe une autre théorie qui voudrait que l’année romaine commençait en Mars, au printemps, ce qui mettait effectivement le mois de septembre en 7ème position, octobre en 8ème, novembre en 9ème et décembre à la fin. lien

Il reste pourtant des énigmes.

Par exemple, pour quelle raison le mot squelette est-il du genre masculin  ?

Sur la question des chiffres, il faut d’abord dire que c’est une erreur d’en attribuer la paternité à la civilisation Arabe, et qu’il faudrait plutôt se tourner du côté des Indiens. lien

Mais c’est sur l’origine de leur nom qu’il y a matière à s’étonner, car elle est tout simplement basée sur le nombre de leurs angles. Le 1 en a un, le 2 en a deux, etc, comme on peut le constater sur cette image.

Pour revenir aux mystères, le « carré Arepo », ancêtre des mots croisés, en est un beau.

Cet étrange carré, retrouvé en plusieurs exemplaires dans le bassin méditerranéen, de la Mésopotamie à Pompéi est loin d’avoir révélé tous ces secrets. lien

Pour terminer par un autre mystère, il est temps d’évoquer le carré magique d’Albrecht Dürer. (Voir la gravure qui illustre cet article)

Le célèbre artiste a intégré dans l’une de ses plus belles créations, « Melancholia », un carré comportant 4 cases verticales sur 4 cases horizontales, et dans chacune des 16 cases figure un chiffre.

Or les additions de tous ces chiffres, que ce soit à l’horizontale, à la verticale, ou en diagonale, c’est toujours le chiffre 34 qui en résulte.

En prenant les 4 cases centrales, idem et en prenant les 4 cases de chaque angle, on arrive toujours au même résultat. lien

Sur ce lien, des tentatives d’explication.

Mais revenons aux mots en évoquant une poétesse inspirée, Emily Dickinson, à l’affiche au Lucernaire, (la belle d’Ancherst) mise en scène de Frederick Wiseman, portée par la voix de Nathalie Boutefeu, Emily qui a sur les mots un avis définitif : «  un mot est mort quand il est dit, disent certain…moi je dis qu’il commence à vivre ce jour-là  ». lien

Mais comme dit mon vieil ami africain : « dans le passé, il y avait plus de futur que maintenant »…phrase que lui aurait glissé le dessinateur du Chat.

L’image illustrant l’article provient de « taliscope.com »

A découvrir, le dictionnaire participatif étymologiqueLexilogos ainsi que le dictionnaire historique de la langue française sous la direction d’Alain Rey, (éditeur le Robert)

Et on peut tester ses connaissances sur ce lien

Olivier Cabanel.

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60 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 29 mai 2012 09:38

    À l’auteur :
    « Il reste pourtant des énigmes.Par exemple, pour quelle raison le mot énigme est-il du genre masculin ? »

    http://fr.wiktionary.org/wiki/%C3%A9nigme


    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 10:12

      Jean pierre Llabrès

      je ne comprends pas,
      j’avais enlevé cette phrase du texte définitif, ayant constaté que c’était une erreur, et je l’ai remplacé par :
      "Par exemple, pour quelle raison le mot squelette est-il du genre masculin ?
      désolé.
      je vais tenter de faire rectifier le texte.
       smiley

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 29 mai 2012 12:51

      Cela fait partie du charme de la langue française.

      On dit bien UN utérus et UNE couille...


    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 12:53

      jp Llabres

      je remercie l’équipe d’AV d’avoir corrigé l’erreur.
      avez vous remarqué que ce mot (squelette) est le seul (?) d’être du genre masculin ?
       smiley

    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 13:42

      Mmarvin

      j’en retiens surtout que le français est souvent une langue misogyne.
      car si le maître est plutot un titre honorifique, la maitresse pend un tout autre sens,
      un homme galant, est un homme poli, mais une femme galante à d’autres préoccupations
      un homme public est un « homme connu »...une femme publique a plutot sa place ailleurs
      j’avais écris un article la dessus, voici le lien :

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 30 mai 2012 01:21

      Même Fatal Bazooka l’ a constaté, oui...

      Mais tout de suite on retrouve un message du ministère du meilleur ami
      de l’homme, j’ai nommé le ministère de la femme. Avec un message 100%
      macho, sans guacamole ! C’est pour vous les ladys…

      N’en déplaise aux puristes, la langue française demeure beaucoup trop
      machistes, rien a changé

      Un gars c’est un jeune mec, et une garce
      c’est une pute.
      Un coureur c’est un joggeur et une coureuse
      c’est une pute.
      Un chauffeur il conduit l’bus et une chauffeuse
      c’est une pute.
      Un entraîneur c’est un coach sportif et une entraîneuse ben,
      c’est une pute.
      Un homme à femme c’est un séducteur et une femme à homme
      c’est une pute.
      Un chien, un animal à quatre pattes, une chienne
      c’est une pute.
      Un cochon c’est un mec sale, une cochonne
      c’est une pute.
      Un salaud c’est un sale type, une salope ben
      c’est une pute.
      Un allumeur ça allume le gaz, une allumeuse
      c’est une pute.
      Un masseur c’est un kiné, une masseuse
      c’est une pute.
      Un maître un instituteur, une maîtresse
      c’est une pute.
      Un homme facile c’est un gars sympa, une femme facile ben
      c’est une pute.
      Un calculateur un matheux, une calculatrice
      c’est une pute.
      Un toxico c’est un drogué, une toxico
      c’est une pute.
      Un beach un volley sur la plage, une bitch
      c’est une pute.
      Un Hilton c’est un hôtel et Paris Hilton ben
      c’est une pute.

      Allez, faites péter la boule a facettes !

      http://www.youtube.com/watch?v=Qm624danVwo


    • olivier cabanel olivier cabanel 30 mai 2012 05:23

      Mmarvin

      c’est en quelque sorte ce que j’avais expliqué dans l’article dont je vous avais donné le lien, (le français est une langue misogyne)
      sauf que votre texte est encore plus radical
      les dames vont apprécier.
       smiley

    • Georges Yang 29 mai 2012 09:44

      Vous êtes nettement moins indigeste quand vous ne parlez pas d’écologie ou de nucléaire

      Un petit effort et vous allez oublier les centrales nucléaires, ça vous ferait du bien


      • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 10:15

        Yang

        dommage que l’écologie et la dénonciation des dangers du nucléaire ne vous intéresse pas,
        il en va pourtant de notre avenir à tous
        et j’ai bien peur de vous décevoir, car l’actualité prime, et je vais évoquer sous peu Fukushima, où la situation est de plus en plus instable.

      • Georges Yang 30 mai 2012 01:33

        La peur panique de la pollution et du nucléaire ne vous empêchera pas de crever comme tout un chacun

        Personnelement, sur mon lit de mort, je préfère une cigarette, un verre de slivovic et une fellation que de penser au nucléaire japonais et au risque cancérigène des colorants alimentaires


      • olivier cabanel olivier cabanel 30 mai 2012 07:33

        Yang

        bien sur, personne n’est immortel, mais perso, je préfère mourir « en bonne santé » que de crever à petit feu, suite à un cancer.
        enfin, c’est vous qui voyez.
         smiley

      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 29 mai 2012 09:45

        Slu O,
        «  Pas étonnant qu’il soit sorti 42ème sur 58 de l’école militaire » on se rend compte par ce biais que c’est juste le plus teigneux, le plus roublard et le plus malin ou félon traitre qui peut accéder au fauteuil suprême. Pas étonnant vu qu’il ne doit s’entourer que de langues soumises et aptes à la lèche, le résultat dans le panier de crabe au sommet. J’ai vu ça dans le monde de l’entreprise, des type parachutés laborantins sans aucune qualif juste parce qu’ils étaient recommandés par un député local ou le beauf d’un ponte. Comment veux tu que ces demis dieux sur terre, entourés d’une cour vivante de stars à la mode et de bouffons strèèmment drôôôles les meilleurs de la place...ne pètent pas le plafond !

        A coté d’eux, toi et moi ne sommes que des petits pions non inscrits dans le livre d’or national, sans médailles qui brillent au plastron, et pourtant, décisifs, seule l’histoire le dira , car nos valeurs sont bien plus durables spéculant encore plus loin sur le futur. Bon courage à tous. L.S.


        • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 10:22

          Lisa

          oui, un teigneux,
          il détestait la France et les Français.
          extrait d’une de ses lettres :
          « Continuerons-nous à baiser la main insolente qui nous opprime », écrira-t-il alors à des amis corses, montrant l’état de révolte qui était le sien et déclarant : « Féroces et lâches, les français joignent aux vices des germains, ceux des gaulois, c’est le peuple le plus hideux qui n’ait jamais existé ».
          faut dire que ses « camarades » de classe militaire l’avaient un peu mis au ban, a cause de son teint « olivatre », de son mauvais français, et de son caractère.
          ceci expliquant en partie celà.


        • Mmarvinbear Mmarvinbear 29 mai 2012 12:55

          Cela peut aussi signifier que le modèle éducatif qui lui avait été imposé ne lui convenait pas. Einstein aussi a eu des difficultés scolaires à un moment, la faute au système éducatif qui faisait fi de sa façon de travailler et de penser.

          Napoléon a cumulé pendant dix ans victoires sur victoires, avec peu de revers, mettant la main que la quasi-totalité de l’ Europe. Il a fait des erreurs qui ont fini par lui couter le trône mais au final, il s’est révélé être un très bon tacticien.


        • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 13:39

          Mmarvin

          je crois, si vous avez pris la précaution d’écouter la conférence d’henri Guillemin , proposée dans l’article, qu’avant tout, il était « perturbé »
          lorsque son père rentre dans le maquis, pour contester la présence française, devenu corse six mois avant la naissance du futur empereur, et que 100 000 soldats français occupent le territoire acheté, puis que son père tourne sa veste, se mettant du coté de l’occupant, 
          et que le gouverneur français couche avec la mère de son père (celui du futur empereur)
          (vous me suivez ?)
          puis que ce gouverneur, amant donc de sa mère, lui paye des études en france, il n’est pas illogique de penser que le futur napoléon s’en vienne à détester les français.
          non ?
          pour autant, les millions de morts que les guerres napoléoniennes ont provoqué n’excuse rien...
          qu’en dites vous ?

        • Mmarvinbear Mmarvinbear 30 mai 2012 01:31

          C’est clair, Napo détestait tellement les Français qu’il n’a pas manqué l’occasion d’en prendre la tête, se faisant nommer Consul dans un premier temps, puis ensuite en écartant ses deux comparses avant de se faire couronner empereur.

          Il détestait tellement la France qu’il a poussé le pays à prendre en charge, de façon directe ou indirecte, le contrôle du continent européen.

          Freud aurait pris son pied avec lui, je pense...


        • olivier cabanel olivier cabanel 30 mai 2012 07:35

          Mmarvin

          si c’est une bonne tactique de mettre l’europe à feu et a sang, provoquant des millions de morts, et pour finir exilé sur une ile, nous avons manifestement une définition différente du mot « tactique ».

        • Caroline Courson Caroline Courson 29 mai 2012 10:43

          Dommage que l’erreur sur « énigme » discrédite un peu cet article, passionnant au demeurant.


           Dommage aussi qu’Agoravox n’effectue jamais aucune correction... Pas trop grave ici, on a compris le lapsus. Mais pour les fautes d’orthographe multiples qui rendent certains articles illisibles, c’est vraiment rédhibitoire !

           A quand la prise de conscience de ce gros problème récurrent ?

          • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 10:51

            Caroline Courson

            c’est une erreur que j’avais constaté, et corrigée sur le texte original, et je ne m’explique pas comment elle ait pu rester,
            la phrase que vous auriez du lire étant : "Par exemple, pour quelle raison le mot squelette est-il du genre masculin ?"
            j’ai demandé à la rédaction de modifier le texte, et je pense qu’ils pourront le faire,
            merci de votre commentaire.
             smiley


          • Surya Surya 29 mai 2012 12:15

            Salut Olivier, merci pour ce sympathique article qui me met de bonne humeur smiley

            Tu ne nous rajeunis pas en disant que l’emission télé est presque centenaire smiley Mais c’est vrai qu’elle existe depuis tellement longtesmps ! On était assidus dans ma famille lorsque j’étais petite (pour moi c’était plus pour m’amuser car évidemment je n’allais pas bien loin) on adorait Max Favalelli, et je me souviens même de Bertrand Renard lorsqu’il était candidat ! On était sciés par ses performances !

            Je trouve Alain Rey également génial, et je pense que je lui dois en partie mon grand intérêt pour les mots en général, et l’étymologie en particulier.


            • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 13:47

              Surya

              tout comme toi, j’ai beaucoup de plaisir à découvrir l’origine des mots.
              on va toujours de surprises en surprises,
              et en écrivant cet article, j’ai du élaguer, tant il y en avait
              à bientôt
               smiley

            • Redrogers 29 mai 2012 12:22

              Bonjour Olivier,

              cet article est une bonne idée. C’est toujours passionnant de savoir d’où viennent les mots que l’on utilise (ou utilisait...).
              Néanmoins, je fais un petit correctif sur Cérès. Ce n’est pas une déesse grecque mais romaine. La grecque était Déméter.

              • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 12:54

                red

                oups !
                bien sur.
                merci de l’avoir rectifié.
                ce sont nos erreurs qui nous permettent d’avancer, disait mon vieil ami africain.
                 smiley


                • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 12:57

                  Germain

                  merci de m’avoir fait découvrir votre blog.
                  insolent et pertinent
                  tout ce que j’aime.
                   smiley

                • Soi Même 29 mai 2012 13:41

                  Bonjour Olivier, je te donnes un casse tête !

                  http://www.greensage.com/ezine/10Oct07/10Images/SacGeom3.jpg


                  • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 13:45

                    soi même

                    tu veux qu’on parle du chiffre d’or ?
                     smiley

                  • Soi Même 29 mai 2012 13:54

                    Pourquoi l’homme est dans un pentagramme, à noté il y a des indications planétaires !



                  • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 16:44

                    soi même

                    au sujet de ce pentagramme de vinci, il y a beaucoup d’explications passionnantes sur ce lien que tu dois connaitre (le nombre d’or)

                  • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 16:51

                    soi meme

                    j’en profite pour t’inviter à découvrir la « spirale d’or »
                    je me suis servi un jour de ce dessin pour créer une maison dont le rectangle d’or était le lit de départ de l’habitation...

                  • Soi Même 29 mai 2012 18:12

                    @ Olivier , ce pentagramme n’est pas de Vinci, il est d’un illustre inconnus alchimiste !
                    Man (the Microcosmos) inscribed in a pentagram from Libri tres de occulta philosophia by Heinrich Cornelius Agrippa von Nettesheim (1486-1535)


                  • Soi Même 29 mai 2012 18:25

                    Voilà celui de Léonard de Vinci, basé sur la propoction divine.
                    Il en n’est pas l’inventeur, il suffit de consulté le traité de Vitruve, et l’album de Villard de Honnecourt

                    L’album de Villard de Honnecourt

                    pour comprendre que ce fameux nombre d’Or remonte à la construction du temple de Salomon.

                    http://www.banque-pdf.fr/fr_legende-d-hiram-gerard-de-nerval.html#ici

                     Heinrich Cornelius Agrippa von Nettesheim (1486-1535) est célèbre pour ces carrés magiques

                    http://www.banque-pdf.fr/fr_de-occulta-philosophia-de-agrippa.html#ici



                  • Frank Morzuch 29 mai 2012 16:26

                    Bonjour Olivier,


                    Je suis comme vous, un fervent d’éthymologie. Savoir d’où proviennent les mots nous est toujours d’un grand enseignement. A propos du carré magique d’Albrecht Dürer une rectification s’impose. Ce n’est pas le premier carré magique publié en Europe, comme l’affirme votre lien. Il y a eu tout au début du XIV siècle, un fascicule sur la construction des carrés magiques publiés par Manuel Moschopoulos, voir : http://remacle.org/bloodwolf/erudits/moschopoulos/carremagique.htm .
                    Malgré tout le respect que je lui dois Albrecht Dürer n’est pas l’inventeur de son carré magique. Entre 1496 et 1502, Luca Pacioli, dans un manuscrit actuellement à la bibliothèque universitaire de Bologne en a publié la formule. En voici la preuve (Luca Pacioli connu pour ses talents de compilateur n’en est pas plus l’inventeur) : http://www.frankmorzuch.com/l-affaire-dürer/
                    Pour en savoir plus je vous invite à suivre ce lien qui vous donnera en primeur quelques éléments capitaux d’un livre en cours de publication.

                    Cordialement,
                    Frank Morzuch

                    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 16:41

                      bonjour Frank

                      merci d’avoir apporté ces précisions au sujet du fameux carré magique.
                      c’est un vrai sujet.
                      par contre, le lien final que vous avez donné ne fonctionne pas !
                      si vous pouviez vérifier ?
                      merci en tout cas de votre commentaire.

                    • Frank Morzuch 29 mai 2012 17:01

                      désolé,

                      essayez ce lien 
                      ou L’affaire Dürer  et cliquez en haut de la page L’affaire Dürer

                      bien cordialement,
                      Frank Morzuch

                    • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 17:09

                      frank

                      celui là marche, merci.
                      je vois que c’est une recherche très pointue que vous avez lancée.
                      passionnant, en effet.
                       smiley

                    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 29 mai 2012 17:39

                      De Polynésie, tabou , tatouage .


                      • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 18:08

                        Aita,

                        exact... !
                        au fait j’ai trouvé un lien internet très instructif sur les mots que les polynésiens utilisent avec un autre sens que nous leurs donnons habituellement,
                        c’est très intéressant.
                        je vais le donner pour les internautes, car je pense que pour ta part, ça ne t’apprendras rien !
                        on y apprend que l’expression « à la tôle » veut dire rouler en appuyant l’accélérateur a fond.
                        très imagé !
                         smiley

                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 29 mai 2012 18:36

                        Salut Olivier,sur le site ce sont surtout des expressions calédonniennes .La polynésie a encore la chance d’avoir ses langues propres pas encore trop créoliséees .
                        Biensur il y a eu beaucoup d’apports extérieurs ,ex pour moi qui travaillait dans le batiment :
                        Hamara,or.anglaise,hammer,marteau
                        Météra,or.française,mètre .....


                      • cathy30 cathy30 29 mai 2012 17:40

                        Salut Olivier
                        A mon avis Durer ou De Vinci, étaient de très talentueux dessinateurs avec beaucoup de cordes à leur arc, mais aussi franc-maçons. Ils avaient accès à une science antique, mais sans en avoir les clés. Ce qui donne aujourd’hui, un grand questionnement, quoique je pense que Durer en savait un peu plus que De Vinci.
                        J’aime beaucoup ton article. Notre histoire est raccordée quelques fois par beaucoup de bout de ficelles, ce qui donnent des choses étonnantes, comme des mois de l’année qui ne correspondent pas.
                        L’histoire est sans cesse réécrite, mais nous avons pas mal d’indices, n’est-ce pas ? smiley


                        • Soi Même 29 mai 2012 17:57

                          Chut, quand on ne sait pas chut, il y a plus de surprise que les biographies en savent !


                        • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 18:17

                          bonjour cathy

                          oui, c’étaient manifestement des initiés.
                          l’un d’entre eux est moins connu pour ça, il s’agit du grand Hergé.
                          (a part sa période trouble pendant la guerre)
                          un auteur génial a analysé sa bd « vol 714 » prouvant que les pages sont farcies de symboles ésotériques, 
                          il y a plusieurs niveaux de lecture.
                          passionnant
                          on y retrouve le carré magique de Dürer
                          « le monde inconnu d’Hergé » de bernard Portevin (ed dervy)

                        • Germain de Colandon Germain de Colandon 29 mai 2012 18:38

                          @Olivier Cabanel. Merci pour vos compliments.
                           
                          A noter que le « Vol pour Sidney » a été supervisé par... Jacques Bergier... représenté sous les traits du Pr Ezdanitoff, le Jacques Bergier co-auteur du « Matin des Magiciens » avec Louis Pauwels !


                        • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 19:07

                          Germain

                          oui, bien sur.
                          ça a été l’un de mes livres préférés...et ça ne nous rajeunit pas...
                           smiley

                        • gordon71 gordon71 29 mai 2012 18:34

                          salut cabri 


                          passé de l’architecture......en passant par l’écologie, la rébellitude façon Mélenchon 

                          et aujourd’hui le voilà qui se prend pour maître Capello, 

                           dites donc, faut vous suivre vous

                          vous n’êtres pas multicarte 

                          vous êtes les galeries lafayettes 

                          le BHV et la part Dieu réunies

                          bon sinon j’aime bien l’étymologie façon Alain Rey 

                          je vous propose un mot supplémentaire à votre collection :

                          amariner, s’amariner, vous connaissez ?
                           smiley



                          • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 19:03

                            gordon

                            si vous aviez regardé en fin d’article, vous auriez constaté que j’ai déjà évoqué chiffres et lettres à plusieurs reprises...
                            bon, pour amariner, ça semble assez logique, vu la racine « marin » a moins que vous ayez une autre piste ?

                          • cevennevive cevennevive 29 mai 2012 19:15

                            Non Olivier,

                            Je crois que s’amariner, c’est s’assouplir...

                            « Amarino » en occitan, ou amarinier en français, signifie l’osier avec lequel l’on fabrique des paniers. Il sert aussi à lier les pampres de la vigne.

                            En cévennes, l’osier se dit « amarine »

                            Gordon, ai-je juste ?

                            Cordialement à tous les deux.


                          • gordon71 gordon71 29 mai 2012 20:20

                            bonsoir cévennes pour moi le jeu consiste d’abord à noter ce que m’évoque le mot sans avoir recours au dictionnaire 


                            amariner fait penser bien sûr à marine , donc à Marine aussi 

                            pour les osiers je n’y avais pas pensé 

                            pour moi le premier sens, c’est donc le temps qu’il faut au marin pour s"habituer au roulis et au tangage, le temps que son oreille interne se forge de nouveau repères dans un milieu inhabituel autre que le plancher des vaches



                          • olivier cabanel olivier cabanel 29 mai 2012 20:24

                            cevenevie

                            j’aime mieux ça,
                            ça m’aurait fait de la peine qu’il y ait un quelconque rappel avec marine le pen
                             smiley
                            déja que toutes les manoeuvres visibles comme le nez au milieu de la figure de donner a son parti une image fréquentable en proposant à l’électeur naif la nouvelle appellation « rassemblement bleu marine », me font bien sourire.
                            mais je n’oublie pas qu’une fois le masque enlevé, la réalité est toujours la même.
                            en tout cas, merci pour l’explication.
                             smiley

                          • gordon71 gordon71 29 mai 2012 20:31

                            je ne connais pas l’occitan mais l’idée de s’assouplir colle à l’idée de s’amariner 


                             dans le sens de s’accomoder, s’adapter à un nouveau milieu accepter de s’assouplir, de changer ses habitudes sa raideur ou son train train faire preuve de souplesse et d’adaptation 

                            ce terme vous va à ravir oli

                            sinon amariner veut dire aussi « accoutumer » un « équipage » à un nouveau bâteau
                             on voit toujours la même idée de prendre le temps, de prendre de nouvelles habitudes

                            autre sens :
                            Envoyer des gens pour remplacer l’équipage d’un navire pris à l’ennemi.

                            là vous voyez toutes les métaphores politiques auxquelles on peut s’amuser 

                            ce jeu est sans fin 

                          • SergeL SergeL 30 mai 2012 08:48

                             

                            De faux tracts anonymes « Votons Mélenchon » écrits « approximativement » en arabe

                            http://www.marianne2.fr/henin-beaumont/henin-beaumont/Exclusif-des-militants-FN-distribuent-des-faux-tracts-du-Front-de-gauche_a17.html


                            « le fils - partiellement adoptif - du couple Erre, a eu la faiblesse de se faire tatouer sur tout le dos une fresque à la gloire des actions guerrières du IIIe Reich, surmontée de la devise qui ornait la lame du poignard des Jeunesses hitlériennes : « Blut und Ehre ! » soit « Sang et Honneur ! » »



                            http://www.lunion.presse.fr/article/region/fn-de-la-marne-le-nazisme-dans-la-peau#comments-box


                            Le responsable du FN,candidat aux législatives, ...

                            http://www.youtube.com/watch?v=ChNj2TxPTKc


                            s’amariner = avoir le mal de mer & vomir.


                          • olivier cabanel olivier cabanel 30 mai 2012 10:35

                            Serge

                            cette histoire de faux tracts ne grandit pas le FN.
                            ce sont bien des méthodes dtu type que celle qu’utilisait le mouvement cher à goebbels
                            progagande, désinformation..on connait la musique

                          • Frank Morzuch 29 mai 2012 19:37

                            Autre rectification, l’homme inscrit dans le pentagramme donné comme énigme, n’est pas de Vinci, il a été dessiné par un inconnu et illustre le livre second de La philosophie occulte d’Agrippa de Nettesheim sur le modèle de l’homme de Vitruve dont s’est inspiré Vinci, de même que Dürer ou Agrippa..

                             Dûrer en savait suffisamment pour se taire, mais à ce que je sache, les francs-maçons n’avaient pas encore fait parler d’eux et la maçonnerie opérative était toujours florissante.
                            Les carrés planétaires desquels est issu le « carré de Dürer » ne sont pas étrangers à la figure à laquelle fait référence le lien de Soi-Même, quant aux clés, chère Cathy, je vous renvoie encore une fois sur mon site mentionné plus haut. elles concernent la seule indication concernant Melencolia § I que Dürer a laissé : « les clés signifient le pouvoir, la bourse la fortune ». Il faut à ce sujet s’interroger sur la curieuse graphie dont il a fait usage pour transmettre une vérité somme toute très banale.
                            Salut à tous,
                            Frank Morzuch

                            • Soi Même 29 mai 2012 19:58

                              Rectificatif, < Voilà celui de Léonard de Vinci, basé sur la propoction divine.
                              Il en n’est pas l’inventeur, il suffit de consulté le traité de Vitruve, et l’album de Villard de Honnecourt> Je parle de la la proportion divine.

                              Quand au Franc Maçon, vous leurs attribues une fausse paternité, il s’agit des compagnons du devoir.
                              <Le terme « compagnonnage » n’apparaît dans la langue française que vers 1719, pour désigner le temps du stage professionnel qu’un compagnon devait faire chez un maître. « Du latin populaire *companionem, proprement, « celui qui partage le pain avec un autre », de cum, « avec », et panis, « pain ». Du cas sujet compain est issu copain4 ».

                              Au plan général et humain, il évoque un compagnonnage de vie, un groupement de personnes dont le but est : entraide, protection, éducation, transmission des connaissances entre tous ses membres.

                              Dans un sens voisin, le mouvement des compagnons d’Emmaüs, créé par l’Abbé Pierre, a, par exemple, comme but « d’agir pour que chaque homme, chaque société, chaque nation puisse vivre, s’affirmer et s’accomplir dans l’échange et le partage, ainsi que dans une égale dignité, le « Manifeste universel » c’est-à-dire d’aider « à partager le pain »5.

                              En un sens métaphorique, on peut imaginer qu’il existait avant l’humanité, dès l’apparition des êtres vivants.

                              Les légendes compagnonniques font référence à trois fondateurs légendaires : Salomon, Maître Jacques et le père Soubise qui les mettent en scène à l’occasion de la construction du Temple de Salomon, événement censé avoir vu naître l’ordre des compagnons, bien que les textes bibliques qui la décrivent n’en fassent pas mention6 :

                              • La légende salomonienne est particulièrement importante dans les mythes des compagnons du « devoir de liberté ». Elle semble d’origine plus tardive que les autres et semble avoir été introduite à partir du mythe maçonnique d’Hiram dans les chambres des « gavots » et les cayennes des « indiens » entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, avant de s’étendre dans les rituels des autres sociétés compagnonniques6.
                              • Selon la légende principale, Maître Jacques aurait appris à tailler la pierre étant enfant, avant de partir en voyage à l’âge de 15 ans pour arriver sur le chantier de la construction du Temple de Salomon à l’âge de 36 ans. Devenu maître des tailleurs de pierre, des menuisiers et des maçons, il serait revenu en France en compagnie d’un autre maître, dénommé Soubise, avec lequel il se serait fâché pendant le voyage. Débarqué à Marseille (ville qui en réalité n’existait pas encore), il se serait caché à la Sainte Baume pour se protéger de son rival et y aurait été assassiné, trahi par un de ses fidèles. Ses vêtements auraient alors été partagés entre les différents corps de métiers. Une autre version de la légende, probablement plus tardive, identifie Maître Jacques à Jacques de Molay, dernier grand-maître de l’Ordre du Temple. Une autre encore l’identifie à Jacques Moler, qui aurait été maître d’œuvre de la cathédrale d’Orléans en 14016.
                              • Représenté en robe de bure, le père Soubise aurait été selon la légende architecte sur le chantier du Temple de Salomon, où il aurait encadré les charpentiers. Il serait revenu en France par Bordeaux après sa brouille avec Maître Jacques dont il aurait jalousé l’autorité. Selon certaines légendes, il aurait été à l’origine de l’assassinat de celui-ci, alors que d’autres légendes l’en innocentent. Une autre légende encore en fait un moine bénédictin qui aurait participé avec Jacques Moler au chantier d’Orléans6.

                              Une autre légende compagnonnique importante est celle de la séparation des rites. Le mythe compagnonnique la situe en 1401, à l’occasion de la construction des tours de la Cathédrale Sainte-Croix d’Orléans. Les deux maîtres d’œuvre, Jacques Moler et Soubise de Nogent auraient fait face à une grève qui aurait dégénéré en une terrible bataille suivie d’une scission. Il semblerait que cette légende s’appuie sur des faits historiques plus tardifs, à savoir la scission entre compagnons catholiques et protestants et la destruction par ces derniers de la flèche de la cathédrale d’Orléans en 15687.

                              Les symboles et rituels de la franc-maçonnerie et du compagnonnage sont très différents, bien qu’ils aient quelques éléments communs.

                              Origines historiques
                              Le musée compagnonnique de Nantes.

                              Fixer une date précise à la naissance du compagnonnage nécessiterait de lui donner une définition précise qu’il n’a jamais eue, et les archives des compagnonnages ne remontent guère avant le XVIIIe siècle8.

                              Il y eut probablement des organisations d’ouvriers et d’artisans dès les origines de ces métiers. L’étude comparée des religions et des traditions des différents pays du monde semblent montrer que ces artisans se sont transmis des connaissances plus ou moins secrètes, de génération en génération, depuis la plus haute antiquité. On en trouve des traces dans l’Égypte antique et dans l’antiquité romaine, par exemple.

                              Le compagnonnage existait déjà lors de l’age d’or des cathédrales, des signes particuliers aux compagnons y sont reconnaissables, 9 ces compagnons voyageaient dans tous les pays d’Europe et principalement en France.

                              En France, l’organisation des métiers sous l’Ancien Régime est construite autour des corporations et de trois états : apprenti, compagnon et maître. Pour les compagnons, il était extrêmement difficile, à moins d’être fils ou gendre de maître, d’accéder à la maîtrise. De plus, le « livre des métiers », rédigé en 1268 à la demande de Louis IX, interdisait à tout ouvrier de quitter son maître sans son accord8. C’est par réaction à ces mesures que seraient nées les premières sociétés de compagnons indépendantes des corporations. Elles ne prirent le nom de « compagnonnages » qu’au XIXe siècle et se nommaient jusque là des « devoirs ».

                              Compagnonnage - Wikipédia

                              Et non des Franc Maçons, qui elle semble apparaître en 1598 en Écosse, difficile dans ce cas de leur donné une origine antique qui remonte à HIram !

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                              On appelle franc-maçonnerie un ensemble de phénomènes historiques et sociaux très divers formant un espace de sociabilité1 qui recrute ses membres par cooptation2 et pratique des rites initiatiques faisant référence à un secret maçonnique et à l’art de bâtir.

                              Difficilement traçable historiquement, elle semble apparaître en 1598 en Écosse3 (Statuts Schaw), puis en Angleterre au XVIIe siècle. Elle se décrit, suivant les époques, les pays et les formes, comme une « association essentiellement philosophique et philanthropique », comme un « système de morale illustré par des symboles » ou comme un « ordre initiatique ». Organisée en obédiences depuis 1717 à Londres, la franc-maçonnerie dite spéculative – c’est-à-dire philosophique – fait référence aux Anciens Devoirs de la maçonnerie dite opérative formée par les corporations de bâtisseurs qui édifièrent, entre autres, les cathédrales4>


                            • Frank Morzuch 29 mai 2012 20:40

                              Merci Soi Même pour toutes ces précisons. 

                              Dûrer était fils d’orfèvre et son père a veillé à ce qu’il finisse son apprentissage avant de lui permettre d’entrer à nouveau comme apprenti dans l’atelier du peintre nürembergeois Michael Wolkemut. Ce qui explique en partie la précision de son trait de graveur. De par son père, on peut supposer qu’il eut accès à quelque secret d’atelier. Il a écrit un manuel de géométrie à l’usage des peintres et autres artisans, très bien traduit et commenté par Jeanne Peiffer. Jamais il ne fait mention de la proportion dorée alors qu’il l’a souvent utilisé. Il faut en conclure qu’il était astreint au secret. 

                              • Georges Yang 30 mai 2012 01:37

                                Cabanel

                                Cet après midi , sur le trottoir, un illuminé m’a abordé et demandé : « Que peut-on faire pour rendre le monde meilleur ? »

                                J’ai répondu : « Boire, bouffer et baiser, et si vous n’en êtes pas capable, se flinguer »

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