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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Faut-il déboulonner les statues des « bourreaux » ?

Faut-il déboulonner les statues des « bourreaux » ?

Ces derniers temps, les sujets de société font leur rentrée : PMA, réchauffement climatique ou encore mémoire et histoire. Et ce dernier sujet nous tient particulièrement à coeur, comme en témoignent quelques articles antérieurs, au sujet de la mémoire de l'esclavage et de certaines revendications des militants du CRAN. Cette fois-ci, Louis George Tin rebondit sur l'actualité américaine à Charlottesville pour nous poser la question suivante : alors qu'en France, les hommes politiques condamnent ces incidents, pourquoi ne se penchent-ils pas sur la question de déboulonner les statues de ceux dont le passé est également colonialiste ou esclavagiste ? Une question posée avec plus de tact car moins revendicative. Mais si la réponse peut sembler couler de source (qui ne condamne pas l'esclavage en France ?), elle est bien plus compliquée dans un contexte identitaire et social tendu. 

 

Les arguments du CRAN

 

Commençons par étudier les arguments du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires). Ceux-ci ont été exposés par une tribune de Louis-George Tin chez Libération le 28 août dernier. Son objectif est le suivant : rappeler à la France qu'elle aussi entretient et célèbre un passé colonial et esclavagiste sombre par des statues, noms de rue... 

 

Le premier argument du militant du CRAN consiste à comparer ces personnes (peu connues pour la plupart) à une personne qui elle n'a plus aucun nom de rue en son honneur ; Philippe Pétain. Citons simplement : "Mais les noms de rue ne servent pas à garder la mémoire des criminels, ils servent en général à garder la mémoire des héros et à les célébrer. C’est pour cela qu’il n’y a pas de rue Pétain en France." Il poursuit en affirmant qu'ajouter une explication à ces noms de rue polémique ne serait "pas une solution". Et d'ajouter qu'il faudrait les remplacer par des noms honorant des personnes s'étant battues contre l'esclavage (il cite l'exemple de Toussaint Louverture). 

 

Le second argument s'appuie sur la critique d'un homme de poids dans l'histoire de France : Jean-Baptiste Colbert. En effet, ce ministre des finances de Louis XIV a donné son nom à de nombreux lieux en France (rues, établissements scolaires, une aile de l'Assemblée Nationale, statues...), ce qui fait de lui un personnage historique en effet célébré. Que reproche-t-il à ce ministre ? La création de la Compagnie des Indes Occidentales (qui a pratiqué l'esclavage dans les Antilles) et la rédaction du fameux "Code Noir" qui a permis d'accorder le Droit à l'esclavage de fait et qui contient un certain nombre de traitements inhumains à l'égard des esclaves. Louis-Georges Tin condamne aussi la fierté qu'ont certains politiques à célébrer Colbert car on ne peut selon lui séparer sa facette de colonialiste de sa facette de ministre ayant développé l'économie française : 

 

"Malgré les protestations du Cran, le ministre a continué à faire l’apologie d’un homme coupable de crime contre l’humanité. Son conseiller expliquait que M. Montebourg célébrait en Colbert non pas l’esclavagiste, mais celui qui avait développé l’économie française. Un peu comme ces gens d’extrême droite qui affirment qu’ils célèbrent en Hitler non pas l’auteur de la Shoah, mais celui qui a redressé l’économie allemande. L’explication donnée par ce conseiller n’est-elle pas scandaleuse ? Par ailleurs, comment Colbert a-t-il développé l’économie française au XVIIe siècle, si ce n’est sur la base de l’esclavage colonial, justement ?"

 

Le président du CRAN finit par sa conclusion dont nous pouvons retenir quelques sentences sans appel : "Nous nous adressons ici aux Français qui, par des contorsions indignes, cherchent encore à justifier l’injustifiable : vos héros sont nos bourreaux. Dès lors, comment pourrons-nous vivre ensemble ?" ou encore "Il faut décoloniser l’espace, il faut décoloniser les esprits, c’est aussi cela la réparation à laquelle nous appelons le Président."  Aussi la proposition est simple : tout enlever et remplacer par des personnes s'étant battues contre le racisme, l'esclavagisme et la colonisation. 

 

Des héros ambivalents à contextualiser

 

Si cette tribune semble légitime du point de vue du combat du CRAN, il faut toutefois examiner avec précision les arguments présents dans cette tribune qui soumet l'Histoire à la Politique. Car non seulement ces personnages sont toujours à resituer dans leur contexte, mais il faut aussi examiner la portée qu'ils ont sur nos mentalités actuelles. 

 

Concernant le premier argument, il y a en effet de nombreuses rues (à Bordeaux et à Nantes notamment) qui portent les noms de négociants ayant participé à la traite négrière et il est évident qu'un nom de rue a une fonction mémorielle positive. Mais la comparaison avec le fait qu'il n'y ait plus de rue "Pétain" en France me semble peu pertinente. En effet, les négriers qui ont un nom de rue ne renvoient pas la même image dans l'opinion actuelle, par une distance plus grande les séparant de nous et par une notoriété moins grande. Cela n'élude pas la polémique concernant le principe. Par ailleurs, on peut dire que pour ces négriers, l'héroïsation s'est "érodée" et que, quand bien même subsistent les noms de rue, il semble évident qu'ils ne sont en aucun cas vecteur d'une continuation de la haine raciale et de l'esclavage. 

 

Passons au second argument, celui traitant du cas "Colbert". Il me semble en l'occurrence moins fondé, bien plus bancal que le premier. Non seulement, on ne peut réduire Jean-Baptiste Colbert à la rédaction du Code Noir, mais en plus, l'examen des faits historiques sur ce personnage rend compte d'une version plus complexe que celle du CRAN. En effet, il apparaît douteux d'affirmer qu'il a rédigé l'Ordonnance ou édit de mars 1685 sur les esclaves des îles de l'Amérique (le nom Code Noir  n'est apparu que dans des versions ultérieures, au cours du XVIIIème siècle). Si le roi Louis XIV a bien passé cette "commande" à son ministre, celui-ci a transmis cette responsabilité aux intendants et gouverneurs en place qui ont opéré à la mise à l'écrit de la "coutume" en place à ce moment dans les Antilles. Par ailleurs, la signature finale du "Code" fut le fait de son fils, Colbert étant décédé en 1683, et n'ayant donc qu'indirectement participé à la préparation de ce texte. Certes, il n'a pas empêché l'esclavage ni l'existence d'une domination ou de mauvais traitements. Mais il faut rappeler que les mentalités de l'époque n'étaient encore nullement imprégnées des Droits de l'Homme et l'humanisme était encore "incomplet" (il n'avait pas encore de traduction politique concrète). 

Par ailleurs, on peut comprendre l'importance de Colbert dans l'Histoire économique française : il fut le premier ministre des finances à mettre en place une stratégie économique globale autour des principes d'indépendance de l'économie française. Ainsi, il développa de grandes manufactures (comme celle de Saint Gobain, qui existe encore), fut à l'origine de formes d'espionnage "industriel" avant l'heure et de l'emploi des talents étrangers pour substituer la production française au importations, dans une optique mercantiliste. L'ensemble de ses actions économiques sont rassemblées sous le vocable de "Colbertisme" et permit de développer un capitalisme en France avec une intervention (relative car les fonds étaient privés) de l'Etat. Il est également abusif d'affirmer que son action reposait toute entière sur une économie esclavagiste : d'une part parce que les résultats de la compagnie des Indes Occidentales ont entraîné une faillite en 10 ans (et même une réduction du nombre d'esclave au service de la compagnie pendant ce temps) et d'autre part parce que l'économie française en elle-même ne reposait pas toute entière sur les traites négrières (qui se sont intensifiées surtout à la fin du XVIIème siècle). Bien sûr, cela n'enlève en rien les profits qui ont été faits sur le dos de malheureux esclaves. Aussi, la comparaison entre Colbert et Hitler sur l'économie de leurs pays respectifs est proprement ridicule. 

Pour terminer sur le cas Colbert, son importance provient aussi du fait que son action sortit du seul champ de l'économie : ayant concentré un certain pouvoir, il créa également l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, l'Académie des Sciences, l'Observatoire de Paris, l'Académie d'Architecture, et a aussi développé la Marine. 

 

Homme de son temps mais aussi inspirateur d'une tradition économique à la Française que l'on retrouva chez De Gaulle et Pompidou jusqu'à nos jours, Jean-Baptiste Colbert n'est peut-être pas le meilleur exemple de personnage à déboulonner et on aurait pu voir une ambiguïté plus forte encore chez un Jules Ferry par exemple, à la fois humaniste et porteur d'une vision raciste et colonialiste. 

 

 

Surmonter la concurrence des mémoires par l'Histoire

 

Cette histoire de rues, de statues, de plaques commémoratives reflète bien les débats auxquels notre société est confrontée : attachement au passé face à la rapidité de notre monde globalisé, questionnements identitaires et droit à la différence, pluralisme culturel. Mais au contraire du CRAN, il me semble que c'est d'une exigence d'Histoire que notre République a besoin, et non de mémoires toujours plus concurrentes et contradictoires. 

 

Rappelons d'abord la différence entre histoire et mémoire. L'Histoire est, au moins depuis le XIXème siècle et l'influence de l'école des Méthodiques, une science : exigence de vérité, d'objectivité, de respect d'une démarche critique. En bref, elle s'inscrit dans la philosophie qui depuis le XVIIème siècle, fait de l'Homme (en tant que sujet) le découvreur de la vérité par sa raison. Si par définition, un individu ne peut pas être totalement objectif (le sujet n'est pas transparent à lui-même, ni indépendant de sa condition), une objectivité collective est possible selon la vision Kantienne : c'est la communauté scientifique (ici, l'ensemble des Historiens) qui par l'intersubjectivité, peut approcher l'objectivité et la vérité. 

Au contraire, la mémoire, elle, est chargée d'affect, en lien avec la société, l'émotion, le ressenti d'un individu ou d'un groupe. Elle est aussi identitaire et permet de souder ce même groupe. Elle ne vient pas du "haut" (les scientifiques) mais du peuple ou d'une population. Si elle est naturelle et même souhaitable, on ne peut s'en satisfaire et elle ne peut être que subordonnée à l'histoire. 

En résumé, on pourrait dire que les mémoires sont des fragments tandis que l'Histoire, elle, est un Tout. Quand la mémoire distribue les bons (mais surtout les mauvais) points, l'Histoire est un recul plus froid. 

 

Si le constat de contradiction à l'égard de nos "héros" peut questionner, il faut toutefois lui apporter la bonne réponse. Car si le choix d'un nom de rue par exemple, est mémoriel, le choix de déboulonner une statue l'est tout autant. Or, c'est précisément cette avancée des mémoires au détriment de l'Histoire dont il faut se méfier. Or c'est bien d'histoire (au singulier) dont notre société à besoin pour vivre ensemble, et non de mémoires (au plurielle). Aussi, c'est pour cela que je ne comprends pas la radicalité du déboulonnement et le refus de pédagogie. Louis-Georges Tin semblait dédaigneusement rejeter l'idée de mieux décrire ces personnages, d'ajouter des plaques sous les noms de rue gênants. Mais remplacer ces noms de rue par d'autres (à ce sujet, Toussaint Louverture est une bonne proposition qui a d'ailleurs déjà été adoptée dans plusieurs villes), plus en concordance avec nos principes actuelles, est certes logique mais cela ne va pas dans le sens d'une meilleure compréhension de l'histoire. Car connaître ces personnages plus progressistes tout en oubliant ceux contre qui ils se sont battus n'est pas logique et ne rend pas compte de la finalité de leurs idées, de leur volonté. S'il y a des victimes, ne faut-il pas connaître les bourreaux, connaître l'histoire dans sa globalité pour en saisir tout le sens, au lieu de sélectionner les passages plaisants ? 

 

A ce titre, la proposition de Karfa Diallo, président de Mémoire et Partages, semble plus modérée et conciliatrice : « si on débaptise, on efface la mémoire… Il faut que ces noms restent pour que nul n’oublie les crimes commis. L’apposition de panneaux explicatifs fera oeuvre de pédagogie et de justice…Il ne s’agit cependant pas de jeter l’opprobre sur des villes ou des familles, car la culpabilité n’est heureusement pas héréditaire (tout comme les honneurs ne devraient pas l’être non plus), mais plutôt d’engager un travail de mémoire apaisé, loin de toute repentance, en vue de redonner plus d’intégrité à la signalétique urbaine et de laisser des symboles plus exemplaires aux générations futures ».

 

 

Conclusion

 

Et si notre espace urbain devenait une lieu d'Histoire et non plus un lieu de mémoires ? Car si la mémoire est active, elle finit par sélectionner, trier, oublier, quand l'Histoire est sans cesse en mouvement et accumule progressivement le savoir. Propre de l'Homme, l'Histoire ne peut être comprise que comme Totalité (comme toute Science selon l'Idéalisme Allemand), si bien qu'une société ne saurait se comprendre elle-même en son temps sans connaître le passé qui l'a nécessairement forgée. Comme le disait Hegel, "le Vrai est dans le Tout". L'Histoire est une aubaine : elle dépasse les mémoires et nous rassemble tous. Tel est le sens de nos valeurs républicaines. 

 

 

Sources :

Libération

Le Figaro

Marianne

Mémoire et Partages

Le Canard Républicain (au sujet du Code Noir)

Wikipedia

 

 

Vin DEX


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34 réactions à cet article    


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 28 septembre 2017 09:16

    Tout est dans tout et inversement...


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 septembre 2017 15:20

      Vous, les Blancs, vous ne comprenez rien au problème fondamental soulevé par les « déboulonneurs d’Histoire ».
      Quand vous aurez compris et admis que tout le mal du monde vient des Blancs, il vous sera facile de déboulonner toutes vos figures historiques blanches.
      Et, alors, vous adopterez toutes les figures historiques noires dans tous les domaines : sciences, biologie, médecine, et cætera, et cætera, et cætera, 
      Et l’on pourra boulonner, boulonner, boulonner... Qui ? Qui ? Qui ?...
       

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 septembre 2017 15:43

      @Cadoudal

      Il me semble que votre commentaire se retourne contre votre pensée...

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 septembre 2017 15:47

      @Cadoudal
      « Commencent à nous emmerder tous ces négros avec leurs prétentions ridicules..
      Z’ont jamais vu la Lumière ou quoi ?
      épuration par mutilation sexuelle, création du premier camp d’extermination de l’histoire moderne à Noirmoutier, etc... »

      Comment faut-il comprendre cela ?


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 septembre 2017 16:06

      @Cadoudal

      « Cadoudal » ? Est-ce sénégalais ? ? ?


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 septembre 2017 16:18

      @Cadoudal
      « on pourrait vous expliquer deux trois trucs que l’abus de lumière purificatrice semble vous empêcher de comprendre... »

      Commencez dès maintenant car je ne crois pas avoir jamais l’occasion de me rendre à Dakar.



    • Et hop ! Et hop ! 28 septembre 2017 16:23

      @Jean-Pierre Llabrés : Georges Trin qui est originaire des Antillaises françaises, où, contrairement aux colonies anglaises et hollandaises, il n’y a jamais eu d’interdiction des mariages inter-raciaux (comme on peut le constater dans le Code noir), est complètement métisse, donc il descend avec une certitude absolue des planteurs esclavagistes. 


      Honte à lui, il doit faire repentance.

      Ce n’est pas du tout le cas des Blancs de métropole auxquels il adresse ses reproches, les Français de métropole avaient aux XVIIe et XVIIIe siècle à 99,9 % des ancêtres paysans qui n’avaient jamais entenu parler ni des Antilles, ni des plantations, ni des esclaves noirs.

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 septembre 2017 16:28

      @Et hop !


      Ce qui veut dire ?...

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 septembre 2017 16:30

      @Cadoudal

      Pouvez-vous expliciter les différents points, SVP ?


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 septembre 2017 16:33

      @Cadoudal
      « Que c’est pas la curiosité qui vous étouffe ... »

      Ce que vous racontez, par bribes, n’est pas très attirant.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 septembre 2017 16:48

      @Cadoudal

      Parlons clair.
      Ou bien vous vous exprimez intelligiblement, intégralement et rationnellement et je poursuis le dialogue,
      Ou vous continuez de vous exprimer par bribes inintelligibles en croyant que je vais m’efforcer de chercher le cheminement de vos idées dans votre cervelle, et je stoppe tout dialogue.


    • Vindex Vindex 28 septembre 2017 18:52

      @Jean-Pierre Llabrés
      Que c’est simpliste et raciste « vous les blancs »... 


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 28 septembre 2017 20:54

      @Vindex

      Oui, je sais. C’est volontaire.
      Expliquez-moi ce qui vous choque.
      (je suis blanc)

    • Vindex Vindex 28 septembre 2017 21:19

      @Jean-Pierre Llabrés Ce n’est pas parce qu’ on est blanc qu’on ne peut pas être raciste envers les blancs. Parce cette remarque vous attribuez à la couleur de peau des personnes leur façon de penser...


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 29 septembre 2017 08:58

      @Vindex

      Connaissez-vous le second degré ?...

    • Vindex Vindex 29 septembre 2017 18:33

      @Jean-Pierre Llabrés
      Oui et je n’avais pas l’impression que c’en était. 


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 29 septembre 2017 20:21

      @Vindex

      Bien sûr. J’aurais tout aussi bien pu écrire : « Nous, les Blancs, et cætera... » sans que cela changeât le sens de mon commentaire.

    • Cateaufoncel 28 septembre 2017 10:44

      On peut se demander si des gens comme Tin ou Taubira ne sont pas gênés de devoir aux « bourreaux » de leurs ancêtres d’être ici et ce qu’ils sont ?

      Cela pourrait expliquer une partie de leur hargne, et le voile pudique jeté par Taubira sur la traite arabo-musulmane, bien qu’elle ait été de nature génocidaire, avec la pratique systématique de la castration (cf Tidiane N’Diaye, Le génocide voilé, Gallimard 2008


      • Et hop ! Et hop ! 28 septembre 2017 16:26

        @Cateaufoncel :


        Tous les Antillais sont métisses de souche, on le voit bien avec George Trin qui est café-au-lait, donc descendants autant des colons esclavagistes que de leurs esclaves.

        Ce n’est pas du tout notre cas à nous, métropolitains, qui descendons à 100 % de paysans qui ont vécu sans avoir d’esclaves, et sans avoir entendu parler des Antilles.

      • Cateaufoncel 28 septembre 2017 20:14

        @Et hop !

        "... nous, métropolitains, qui descendons à 100 % de paysans qui ont vécu sans avoir d’esclaves, et sans avoir entendu parler des Antilles."

        N’est-ce pas finalement ce qu’on nous reproche ? De n’avoir rien à voir avec tout ça ? Et donc de signifier implicitement qu’on refuse tout idée de réparation financière ?


      • Coeur de la Beauce France Républicaine et Souverainiste 28 septembre 2017 13:19

        Le CRAN n’est pas un parti politique, il n’a pas d’élu et il est illégal car discriminatoire ! Ils peuvent déboulonner la tour d’Eiffel, ça ne changera rien au fait que ces gens ne représentent qu’eux-mêmes, des gémisseurs paranoiaques et communautaires !


        • ZenZoe ZenZoe 28 septembre 2017 14:31

          Commençons déjà par déboulonner tous les présidents d’assoces qui nous gonflent et on y verra plus clair après.
          Franchement, vivre d’argent public et cracher sur la France comme tous ces gogols me débecte.


          • Xenozoid 28 septembre 2017 16:08

            on devrait tous leur mettre une petite bite a ces statues


            • olivier cabanel olivier cabanel 28 septembre 2017 17:15

              @ l’auteur

              je vous suggère d’enlever les guillemets que vous avez mis autour du mot bourreau, ne serait-ce qu’en mémoire des victimes.
              enfin, c’est vous qui voyez.

              • Hurricane Hurricane 28 septembre 2017 18:07

                @Marius71


                Faut pas reveiller un Cabanel qui dort , chuuut ! un colonialiste de droite c est mal , le même colonialiste de gauche c est bien  ! chuuutt ! 

              • Vindex Vindex 28 septembre 2017 19:01

                @olivier cabanel
                Je reprends le terme employé par LG Tin, les guillemets s’imposent. 


              • Hurricane Hurricane 28 septembre 2017 18:04

                Ces procureurs de l antiracisme se sont couverts de ridicule avec cette histoire de Colbert , en outre ils ont fait exploser en hausse le nombre de postulants à l extrème droite ; on peu se demander si ce n est pas un buzz tellement c est gros et débile ; 


                Tin le cré- Tin a du surement avoir eu son cerveau déboulonné , il est bon pour l asile psy 

                • Vindex Vindex 28 septembre 2017 19:05

                  @Hurricane
                  Ils se couvrent de ridicule... Peut-être, mais à force d’insister, il se peut que des politiques commencent à prendre cela au sérieux. Il me semble donc important de ne pas négliger ces déclarations et d’y répondre. 


                • Hurricane Hurricane 28 septembre 2017 21:01

                  @Vindex


                  Si les politiques sont aussi crétins que ce Crétin de Tin , il faudra les deboulonner eux aussi 

                • Hurricane Hurricane 28 septembre 2017 18:06

                  Et la traite arabo africaine ?  chuuutt pas de bruits pas de vagues , pas d amalgame ! 


                  • Hurricane Hurricane 28 septembre 2017 21:01

                    @onesime leufeross

                    Chuuuutt voyons malheureux tu vas faire rappliquer les crétins de Tin 

                  • Marta28 28 septembre 2017 18:26

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                    • jocelyne 29 septembre 2017 17:29

                      bien sûr , c’est même très étonnant qu’elles existent encore , tant de personnes sont disponibles pour cela, ou alors juste mettre des numéros de rue , et pas de statues


                      • Hurricane Hurricane 29 septembre 2017 19:02

                        Quand va t on débaptiser toutes les rues communistes du 9 cube ? des criminels de gauche c est bien vu dans les zones à cailleuras 

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