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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Jean-Pierre Bacri, un philosophe français

Jean-Pierre Bacri, un philosophe français

« Il était un homme en colère dans un monde qui lui convenait rarement. Il râlait bien. » (Pierre Arditi, le 18 janvier 2021).



Le râleur au grand cœur. Bougon le Magnifique… On pourra user de tout le panel du vocabulaire français pour évoquer celui qui vient de s’éteindre ce lundi 18 janvier 2021 d’une maladie toujours aussi cruelle, Jean-Pierre Bacri. Il avait l’âge de 69 ans (né le 24 mai 1951), toujours trop jeune pour mourir, une génération, la même, à quelques semaines près, que Marielle de Sarnez, François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon pour ne citer qu’eux.

À côté de la tristesse, il y a cet hommage unanime. Et ce n’était peut-être pas si évident que cela. Jean-Pierre Bacri n’était pas parmi les "stars", ou plutôt, ne se prenait pas pour une star (alors que d’autres croient l’être mais ne le sont pas) et lui a toujours su émouvoir ceux qui l’ont vu et apprécié.

Il y a l’image de lui, plus jeune mais finalement "déjà vieux" (c’est terrible le cinéma, en fonction des rôles, il y a des jeunes déjà vieux, c’était le cas de l’épatant Bernard Blier aussi), le râleur, le mauvais caractère, mais finalement, avec le petit sourire pudique qui refuse de se montrer. Un côté très français, presque "gaulois" si cela voulait dire quelque chose seulement par le cliché. Ce n’est pas très étonnant, cet hommage, un anti-héros bien français, qui a un cœur gros comme ça et qui le cache sous des dehors revêches, un peu énervés, agacés, un peu ébouillantés… Une carapace qui permet d’émerveiller ceux qui découvrent l’intérieur.

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En somme, Jean-Pierre Bacri a montré des personnages auxquels on pouvait tellement s’identifier qu’il était une autre version du "Français moyen", peut-être la plus lucide, et pourtant, non, il n’était pas le représentant des "franchouillards", mais plutôt, ce terme revient systématiquement, de ces Français râleurs. On râle pour dire non et l’on fait oui. Le dernier exemple flagrant, c’est la vaccination contre le covid-19 : on est contre (on râle contre le vaccin, contre la précipitation) et puis, on râle contre le rythme trop lent de la vaccination (mais que fait le gouvernement ?). Jamais contents. Comme ces internautes voyageurs qui écrivent en commentaires sur Tripadvisor de leur séjour à l’étranger que décidément, dans ces hôtels, il y a trop d’étrangers ou qu’ils ne parlent même pas français !

La "râlerie", c’est un état d’esprit. Il n’est pas coordonné par la raison, il est juste coordonné par l’émotion. Cela fait du bien de râler. Grand sport national en France. On râle, c’est de l’hygiène mentale, quasiment. L’ego est conforté par la "râlerie". On se rebelle à bon compte. Et l’on passe à autre chose. Il vaut mieux râler que faire la guerre. C’est sûr que les "nice", trop "very nice" américains peuvent agacer lorsqu’on sympathise avec des Américains. Parfois, le trop lisse est l’anti-lisse. La "râlerie", c’est l’aspérité, les petits grains de sel qui assaisonnent la fadeur, les petits grains de sable qui nécessitent un peu de lubrification. C’est sans doute cela que les Français ont apprécié chez Jean-Pierre Bacri, ce droit de râler, soutenu, protégé par un personnage devenu célèbre, et même célèbre pour ses "râleries".

Râler n’empêche pas d’entreprendre, c’est le grand message de Jean-Pierre Bacri. Il a su captiver des millions de spectateurs avec ses scénarios, avec son jeu d’acteur et même, de comédien. Une collaboration inédite au théâtre et au cinéma avec Agnès Jaoui, tant sur les textes, les scénarios, que sur le jeu d’acteur. Que dans la vie privée, aussi, puisqu’ils ont vécu ensemble plusieurs décennies.

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En regardant les images les plus récentes de Jean-Pierre Bacri, j’avais un petit pincement au cœur. Il n’était plus ce râleur, ce "jeune" râleur, mais plutôt une personne déjà âgée, burinée par le temps et sans doute déjà la maladie, qui sentait la chaleur humaine, le regard bienveillant, une sorte de bonté qui se dégageait. Comment avoir été "bon" et avoir cette réputation de râleur ? Sans doute, comme je l’ai écrit plus haut, une couverture, une carapace, un voile pudique pour garder au chaud sa chaleur humaine et ses sentiments cachés.

C’est le problème des acteurs et comédiens, le grand public les voit par les filtres déformés de leurs rôles qui, parfois, sont récurrents, tandis que leur vraie personnalité intérieure peut être très différente. Qu’importe, c’est ce qu’ils représentent qui l’emporte sur la réalité personnelle.

Jean-Pierre Bacri, "on l’aime bien" pourraient dire de nombreux compatriotes. C’est celui qui casse le consensus poli des hypocrisies sociales. Il est un acteur qui a fait beaucoup de seconds rôles au point de risquer d’y être cantonné, mais non, il a su aussi trouver les opportunités pour être dans les premiers rôles. Il aurait pu n’avoir que des fades succès d’estime de sa profession, comme souvent pour les non-héros (je pense notamment à Jean Bouise, Jacques François, Michel Robin, à plein d’autres), alors qu’en fait, il a été très encensé par la profession, et notamment pour les deux distinctions phares du cinéma et du théâtre.

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En fait, il a tout eu de ce qu’il a fait. Car ce n’était pas évident d’avoir un tel grand chelem, à savoir, être récompensé pour des talents très différents. Plusieurs vies en une seule. Au théâtre, il a été récompensé pour avoir écrit des pièces de théâtre avec le Molière de l’auteur en 1992 pour "Cuisine et Dépendances" (coécrit avec Agnès Jaoui), et il a aussi reçu le Molière du comédien en 2017 pour "Les Femmes savantes". Le théoricien et l’homme pratique, du théâtre. Auteur et acteur.

Au cinéma aussi, il a été récompensé pour ces deux talents très différents. Il a reçu quatre fois le César du meilleur scénario, en 1994 pour "Smoking, no smoking" (avec Agnès Jaoui), en 1997 pour "Un air de famille" (avec Agnès Jaoui et Cédric Klapisch), en 1998 pour "On connaît la chanson" (avec Agnès Jaoui) et en 2001 pour "Le Goût des autres" (avec Agnès Jaoui).

Et il a reçu le César du meilleur acteur dans un second rôle en 1998 pour "On connaît la chanson" (nommé pour la même distinction en 1986 pour "Subway"). Il ne lui a manqué que le César du meilleur acteur (dans un premier rôle) pour lequel il a été nommé six fois ! En 2000 pour "Kennedy et moi", en 2001 pour "Le Goût des autres", en 2004 pour "Les Sentiments", en 2013 pour "Cherchez Hortense", en 2016 pour "La Vie très privée de Monsieur Sim", et en 2018 pour "Le Sens de la fête". À ces (sept) nominations, il faut enfin ajouter une nomination pour un autre César du meilleur scénario, en 2006 pour "Comme une image" (toujours avec Agnès Jaoui).

Tiens, justement, ce film, "La Vie très privée de Monsieur Sim" de Michel Leclerc (sorti le 16 décembre 2015), dans lequel Jean-Pierre Bacri joue Monsieur Sim, aux côtés d’Isabelle Gélinas, Vimala Pons et Félix Moati notamment, fait penser que Jean-Pierre Bacri, bien que plus grand, pouvait faire penser, par sa "gueule" ("Elle est pas belle, ma gueule ?") à …Sim, justement, la version peut-être un peu plus "hargneuse" de Sim. (Bon, cela imagé, à la vie réelle, ce n’était pas la hargne qui guidait Bacri, plutôt le cœur).

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Quels sont les meilleurs films de/avec Bacri ? C’est difficile de tous les citer, de citer les comédies succulentes, ces chroniques sociales si vraies, si drôles, souvent accompagnées de Jean-Pierre Darroussin (l’un est râleur, l’autre est dépressif), comme "Cuisine et Dépendances" de Philippe Muyl (sorti le 7 avril 1993), "Un air de famille" de Cédric Klapisch (sorti le 6 novembre 1996), "Le Goût des autres" d’Agnès Jaoui (sorti le 1er mars 2000), "Le Sens de la fête" d’Éric Toledano et Olivier Nakache (sorti le 4 octobre 2017), etc. Son dernier film a été "Photo de famille" de Cécilia Rouaud (sorti le 5 septembre 2018), où il jouait un nouveau patriarche aux côtés de Vanessa Paradis, Camille Cottin, Pierre Deladonchamps (ses enfants dans le film) et Chantal Lauby (son ex-femme dans le film).

Terminer par Molière sur la scène. Jouer "Les Femmes savantes", la dernière pièce qu’il a jouée en 2016 au Théâtre de la Porte-Saint-Martin à Paris (mise en scène de Catherine Hiegel), c’était une manière moderne de déclarer son amour aux femmes. Il expliquait qu’il y avait encore beaucoup de progrès à faire pour l’égalité entre l’homme et la femme, notamment dans l’égalité salariale.

Jean-Pierre Bacri voyait aussi dans cette pièce (créée le 11 mars 1672 au Palais-Royal) cette critique sociale contre les pédants de Molière, qui reste encore d’actualité selon lui : « Ils habitent la télé, on a l’impression que c’est leur appartement tellement on les voit. Il y a des milliards de Trissontin, de gens qui ont tout compris, qui savent tout mieux que tout le monde. Ce sont surtout les vedettes, les philosophes, les chroniqueurs qui ont la science infuse, contrairement aux autres qui n’ont rien compris. ». "Des milliards" pour seulement 7,8 milliards d’habitants sur la planète, c’est un peu exagéré, certes, mais on a pu le voir avec la pandémie de covid-19. Et puis, on est toujours un peu le Trissontin de quelqu’un, aujourd’hui, à l’époque des réseaux sociaux.

Mais laissons-lui le mot de la fin à propos de son penchant râleur, car pointait derrière le dramaturge et le comédien un grand philosophe : « Pour moi, l’être humain est hyperfaillible et vulnérable. Je trouve ça dégueulasse de faire croire aux gens que le monde est binaire. Les gentils d’un côté, les méchants de l’autre. Ça ne m’intéresse pas. Je cherche des personnages humains. Pour certains, quand on n’est pas en train de sourire tout le temps, on est rabat-joie. Eh bien, soit ! ». En fait, Jean-Pierre Bacri avait de très jolis sourires. Mais la vie a été un peu moins souriante.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (18 janvier 2021)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Louis Seigner.
Jean-Pierre Bacri.
Jacques Marin.
Robert Hossein.
Michel Piccoli.
Claude Brasseur.
Jean-Louis Trintignant.
Jean-Luc Godard.
Michel Robin.
Alain Delon.
Alfred Hitchcock.
Brigitte Bardot.
Charlie Chaplin.

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22 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 19 janvier 2021 16:06

    ben voilà ! c’est pas si difficile !!!  smiley


    • arthes, Britney for ever arthes 19 janvier 2021 16:18

      C’était dans les tuyaux du charognard, forcément.

      Bon, cela dit Bacri, ses films, sa philosophie, etc..., c’était pas « ma tasse de thé », comme on dit trivialement, trop parisien pour moi, trop de portraits dépressifs, intellos, blablabla, prisonniers des conventions, aussi sophistiqués soient ils.


      • phan 19 janvier 2021 16:29
        Jean-Pierre Bacri, un philosophe français comme BHL, un acteur français ...

        • phan 20 janvier 2021 07:50

          « La douce et tendre Catherine Rich s’est envolée avant hier au pays des anges... » 


        • ZenZoe ZenZoe 19 janvier 2021 16:35

          Je me fiche de son caractère dans la vie. Je l’ai remarqué pour la première fois dans Subway. Ce type m’a fait tellement rire que j’aurai toujours un pincement au coeur en pensant à lui désormais.


          • scorpion scorpion 19 janvier 2021 17:31

            Rakototo tu représentes exactement le genre de type que Jean-Pierre Bacri exécrait. Que toi et ton équipe de faux cul en faites la nécro, c’est plutôt croustillant. Paix à son âme et je me joins à lui pour te chier dessus du haut des cieux !


            • Décroissant 19 janvier 2021 18:09

              @scorpion
              « Rakototo tu représentes exactement le genre de type que Jean-Pierre Bacri exécrait. »

              On ne saurait dire mieux. Le goût des autres, c’est l’antithèse de LREM et de ses larbins !

              Gerbant !



            • arthes, Britney for ever arthes 19 janvier 2021 19:32

              @Décroissant
              C etait pas un artiste subventionné bobo rivé gauche, pourtant ?

              Cela dit, clairement, je m en branle.


            • Décroissant 20 janvier 2021 10:56

              @arthes
              A l’exception des arts plastiques, la majorité des productions artistiques sont subventionnées sinon les arts vivants, intrinsèquement non rentables, ne devraient leur survie qu’au mécénat au seul bénéfice des fortunés de ce monde. L’œuvre doit-elle être appréciée en fonction de la perception que l’on a de l’individu ? Question sans réponse. Subjectivement, les scénarios de Bacri/Jaoui ou les interprétations du seul acteur donnaient à voir des tranches de vie au plus près du réel avec un humour décapant qui trouvaient un large public. C’est ce que, pour ma part, je souhaite retenir.


            • arthes, Britney for ever arthes 20 janvier 2021 15:30

              @Décroissant

              J’aimerais moins de productions artistiques et plus de qualité, ou bien autrement dit, parfois un budget restreint oblige à des prouesses d’ingéniosité.
              Le personnage Bacri ne m’intéresse pas, c’est vrais, mais ses films avec Jaoui , puisqu’il s’agit de parler des scénarios, outre qu’ils me paraissent redondants me donnaient toujours le sentiment qu’il y a un monde entre les préoccupations d’urbains futiles , prétentieux intellectuellement et dépressifs où « on découvre la vie tous les jours comme un canard devant une paire de ciseaux » , et une ruralité plus ancrée dans le réel , qui a sa propre philosophie et dont ils ne soupçonnent pas l’existence et qu’ils ne peuvent que fantasmer..

              Après, je ne cherche à convaincre personne, nous avons chacun nos points de vues, j’ai une amie parisienne qui ne comprends pas le mien, lorsque je lui ai fait part de mon sentiment elle s’est écriée : - Ah mais non, le parisianisme, c’est Woddy Allen !!!
              -Non, Woddy Allen, c’est « New Yorkais » 

              D’ailleurs j’en ai vu un il y a peu, par hasard, genre « je me détends avec une connerie américaine », et c’était une connerie, regardable en ce sens puisque c’était le but , c’est le lendemain, que j’ai lu que c’était un « Woddy A. »
              Restera pas dans les annales.


            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 20 janvier 2021 15:39

              @arthes . C’est quoi la qualité en cinoche ? Les enfants du paradis , où tu rêverai d’être Arletty ?


            • arthes, Britney for ever arthes 20 janvier 2021 17:22

              @Aita Pea Pea

              La qualité au cinoche, un film qui vieillit bien et qui ne cède pas à « la mode et la propagande idéologique distractive  du moment ».

              Par exemple, pour ce qui est de mal vieillir, dernièrement, après la mort de claude Brasseur , « on » nous a gavé d’un extrait du film« un éléphant ça trompe etc...., l’extrait était celui où Brasseur décrit comme homosexuel (ache moderne hein ?) entre dans un bar parisien avec Bedos, et Bedos s’absente, donc Brasseur fait l’affolé qui le cherche et casse tout avec sa canne...Ah Ah Ah...(pfffff)

              J’aime beaucoup HG Clouzot qui a peu produit en fin de compte, je pense les avoir presque tous vus, Jacque Tourneur qui a réalisé un sublime et esthétique »La Féline« avec très peu de moyens , Marcel Carmé oui, pas facile de produire sous l’occupation et de faire passer des messages de liberté....(.Lol, je me verrais mieux en Arletty dans »Les visiteurs du soir« ), . »une journée particulière« d’Ettore Scola que j’ai découvert il y a peu.

              Même si je ne suis que le public, donc pas non plus une cinéphile, et je manque cruellement de culture, ce n’est pas parce que »tout le monde il dit que c’est génial" d’un acteur où d’un film que cela correspondra à ma recherche, à mes attentes et que je vais y adhérer


            • arthes, Britney for ever arthes 20 janvier 2021 17:26

              @arthes
              Pour compléter : Claude Brasseur se fait passer pour un aveugle dans le bar, s’pour ça qu’il a une canne et casse tout « sans le faire exprès » mouarffff....


            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 20 janvier 2021 17:30

              @arthes Salut. J’aurais pensé qu ’un air de famille ou cuisine et dépendance t’auraient plus . Mais ce sont des pièces adaptées au cinoche. Pour Bacri j’ai du respect pour l’auteur , le dialoguiste et bien sûr l’acteur. Les gouts ...


            • arthes, Britney for ever arthes 20 janvier 2021 17:35

              @Aita Pea Pea

              Qu’est ce que tu as aimé dans ces deux adaptations cinochées ?


            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 20 janvier 2021 22:30

              @arthes . De la simplicité et complexité familiale , et crois moi j’ai connu gamin . Le bistrot d’un air de famille , campagnard , c’est le bistrot de ma mère....


            • arthes, Britney for ever arthes 21 janvier 2021 08:37

              @Aita Pea Pea

              Je vois...En définitive  c est ce thème central et intimiste de la complexité familiale , et de la complexité des êtres, auquel justement je n accroche pas, dans ce style de cinéma.


            • devphil30 devphil30 20 janvier 2021 07:31

              Il fallait oser mais c’est à ça qu’on les reconnait ....

              "On râle pour dire non et l’on fait oui. Le dernier exemple flagrant, c’est la vaccination contre le covid : on est contre (on râle contre le vaccin, contre la précipitation) et puis, on râle contre le rythme trop lent de la vaccination (mais que fait le gouvernement ?).

              "

              Faire une récupération dans une nécro pour un des ses articles , c’est puant....

              Au fait

              Combien de morts du cancer ?

              Combien du macrovirus ?

              Combien de suicide , dépression à venir ?

              Comment la société civile , économique , sociale va ressortir de cette mascarade covid dont l’application de mesures volontairement destructrice sera la cause de nombreux morts.

              Et pourtant on continue à ne pas pouvoir faire de ski car il parait que le soir on est tassé dans des studios , c’est pas comme dans le métro parisien , visiblement le virus préfère le grand air et n’a pas de titre de transport pour prendre le métro.

              Je ne pensais pas voir la connerie humaine arriver à un tel point de non retour mais je ne doute pas que nous puissions aller plus loin.

              Respect à Bacri que j’appréciais beaucoup justement pour son coté râleur , ce n’était un vil serviteur des grands souhaitant reconnaissance et honneur mais une belle personne. 


              • Albert123 20 janvier 2021 10:24

                la « common decency » un truc totalement absent chez l’auteur qui trouve le moyen de faire de la propagande covid / pro vax sur le dos des morts.

                on connaissait le publireportage, voici arrivé la rubrique publinécrologique.

                j’hésite entre l’algorithme rédactionnel et la psychopathie narcissique concernant l’auteur, 

                et je pense en fait qu’il s’agit d’un algo pondu par un psychopathe narcissique.


                • arthes, Britney for ever arthes 20 janvier 2021 15:34

                  @Albert123

                  Pourquoi râler après l’auteur qui s’en tape ?
                  Posez vous (tous ceux qui ralent) la question de savoir pourquoi avox publie cette tâche, et plusieurs fois par semaine,  depuis des années ?


                • Albert123 20 janvier 2021 16:31

                  @arthes

                  je ne râle pas après l’auteur, je constate sa totale absence d’humanité

                  et je sais parfaitement que l’auteur s’en tape, vu le nombre d’invectives qu’il reçoit en commentaire systématiquement, une telle (non) réaction ne peut être le fruit d’un être vivant doté d’émotions, aucun humain correctement câblé ne pourrait rester aussi impassible aussi longtemps


                • arthes, Britney for ever arthes 20 janvier 2021 17:30

                  @Albert123
                  Je suis d’accord, en fait, c’est un « gravier de la route », mais la « nébuleuse direction » d’avox semble s’en accommoder, du moment qu’on discutaille sur le tipoc dudit gravier.
                  D’ailleurs je cède moi même à cet exercice en ce moment même smiley

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