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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > L’espéranto sous-titré en allemand à la télévision allemande (...)

L’espéranto sous-titré en allemand à la télévision allemande !

C’était sur une chaîne du groupe ARD, à l’occasion du congrès de IJK  (Internacia Junulara Kongreso - Congrès international de la jeunesse espérantiste) qui s’est tenu du 18 au 25 juillet 2009 à Liberec en Tchéquie.


Les grincheux diront : « Bof, 3 minutes sur une des chaînes d’un groupe, en fin de soirée... c’est du remplissage avec ce qu’on a sous la main, à peine mieux qu’un horoscope ».

Pourtant, imaginez sur France 2 ou TF1 de l’espéranto, présenté, illustré par un reportage, et - oh sacrilège ! - sous-titré en français... Un coup à faire virer le présentateur !

Que la francophonie se meure - soit, que seuls les nonagénaires se rappellent que le français est une des langues de travail de l’UE - passe encore, mais voir une langue construite sous-titrée dans l’ancienne langue des diplomates, pour quelques-uns de nos beaux esprits, ce serait déchoir ! Ils ne savent pas que dans l’UE, nous sommes déjà quelque peu déchus...

Quoi qu’il en soit, les Allemands décomplexés l’ont fait, bravo ! Que les préjugés du 20e siècle restent au 20e siècle, et que les grandes idées fleurissent au 21e !
Vidéo de ces infos sur Youtube

Le présentateur commence par ces mots : « Alia mondo eblas » (un autre monde est possible) et conclut le reportage par « kaj jen mia lasta tasko : anonci al vi la veter-prognozon » (et maintenant, ma dernière tâche : vous annoncer la météo - mot à mot "le pronostic du temps").

On y entend aussi un des (rares) natifs espérantophones, dont le père est Japonais et la mère Polonaise.


Par ailleurs
 
Le 21 juillet 2009, le maire de Białystok (Pologne), Tadeusz Truskolaski, a inauguré le nouveau centre culturel Ludwik Zamenhof, qui comprendra une exposition permanente sur la jeunesse de Zamenhof et deux expositions temporaires sur l’espéranto, à l’occasion du Congrès international qui se tient dans cette ville du 25 juillet au premier août 2009.

J’avais déjà signalé la diffusion de quelques phrases en espéranto dans les bus de la ville.
 
Pour les anglophones, signalons aussi ce récent article de « Times online » sur le même congrès, car il présente l’espéranto sans les habituels clichés (quoique en insistant peut-être un peu trop sur des aspects du mouvement très marginaux), mais au final un article détaillé, honnête et de bonne tenue, comme on aimerait en lire plus souvent en France... 
 
A titre de comparaison, exercice critique toujours utile devant les médias, RFI a fait un court article dans lequel ils ont réussi à glisser deux bêtises en trois lignes de conclusion :
« Si l’esperanto vit toujours, son utilisation n’a cependant jamais dépassé les cercles de linguistes et d’intellectuels. » 
 
« Vit toujours », on croirait qu’on parle d’une langue en coma profond, menacée de disparition, alors qu’elle progresse constamment - preuve en est que même un média français comme RFI signale maintenant le congrès annuel !
 
Quant aux "cercles de linguistes et d’intellectuels", RFI a tout faux : une des plus anciennes associations françaises est celle des cheminots. Ce que l’on appelle les intellectuels à la française (gens d’influence, hommes des médias ou authentiques penseurs) se sont presque toujours montrés réticents, voire viscéralement critiques, de même que la majorité des linguistes, peut-être jaloux du génie linguistique autodidacte de Zamenhof... Ceux qui reconnaissent les qualités structurelles de cette langue le font discrètement, de crainte d’être catalogués par les médias comme ardents partisans de la langue construite espéranto, ou de ne plus être invités à s’exprimer !
 
Rappelons que la question d’une langue internationale de communication n’est pas l’affaire des linguistes, portés par goût à l’analyse des langues plus qu’à leur pratique, en général peu intéressés par la question de l’incommunicabilité entre les humains ou entre Européens ; mieux vaut demander l’avis des interprètes et traducteurs, ou, tout simplement se faire soi-même une opinion :
kato (chat), katido (chaton)
hundo (chien), hundido (chiot)
Mi vidis la hundon ("j’ai vu le chien" -is finale du passé)
Mi vidos la hundon ("je verrai le chien" -os finale du futur)
Pluvas (il pleut) (pluv- et finale du présent -as)
 
Simple, régulier, élégant, non ? 
La communication internationale est l’affaire de chacun, pas celle des linguistes !
 
Reprenons à notre compte le sens de la conclusion de Jonh Wells à la fin de l’article de Times on line : l’espéranto est une bonne idée qui attend son heure. Tout ce que nous avons à faire est de le maintenir en bonne forme !

Certains se lamentent que l’UE serait en panne de grands projets : qu’on nous permette d’en proposer un, assez ambitieux mais simple à mettre en oeuvre, idéaliste, humaniste, pratique et... quasiment gratos : soutenir l’espéranto comme langue véhiculaire des Européens, et du monde.

Moyenne des avis sur cet article :  3.25/5   (16 votes)




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46 réactions à cet article    


  • stephanemot stephanemot 28 juillet 2009 10:05

    Je ne peux pas m’empecher de penser a Desproges a chaque fois que j’entends parler de Zamehof. Son heure de gloire est de figurer dans le dictionnaire de PD* et ca, il le doit autant a son invention qu’a la chance d’avoir un nom commencant par Z.



    * des initiales difficiles a porter


    • Lapa Lapa 28 juillet 2009 10:15

      Parce que l’espranto c’est de l’hébreu pardi !

      oui excellent.


    • Krokodilo Krokodilo 28 juillet 2009 10:36

      J’apprécie Desproges, mais ce n’est pas le rabaisser que de signaler qu’on ne l’a pas attendu pour reconnaître la valeur de Zamenhof, dont une rue à son nom dans de nombreuses villes, et même gros villages -dont le mien- ce qui, pour un ophtalmo, est quand même bien plus dificile que pour un général.


    • Bois-Guisbert 28 juillet 2009 10:53

      en général peu intéressés par la question de l’incommunicabilité entre les humains ou entre Européens 

      Mort de rire. L’incommunicabilité existe entre gens parlant la même langue et il y en a qui prétendent en venir à bout à l’aide d’un sabir artificielle, inventé par un « sioniste » qui voyait dans l’unification des langues le moyen « d’éradiquer les préjugés de race, de nationalité et de religion. »


      • skirlet 28 juillet 2009 11:02

        Un tel concentré de bêtises en quelques lignes, faut le faire... Cela dit, lernu la francan, pour ne pas faire des fautes visibles même par des étrangers (« sabir » est masculin, donc il faut accorder l’adjectif en conséquence). Comme ça, il y aura plus de chances pour éviter « l’incommunicabilité », au moins entre les gens parlant la même langue.


      • Krokodilo Krokodilo 28 juillet 2009 11:17

        Les racines des mots (radicaux) sont garanties naturelles, bio, éco-compatibles et tout et tout, millénaires pour certaines. Seule l’architecture grammaticale est construite, et encore en s’inspirant de ce qui existait dans de nombreuses langues. L’Eo est à peine plus artificiel que la plupart des langues vivantes, dont plusieurs ont connu des remaniements étendus (russe, iatlien, hebreu, indonésien, et d’autres). Tout ça est finalement issu de l’esprit humain, des milliers de siècles, un terreau auquel Zamenhof a apporté un esprit de synthèse remarquable, mais il n’y a rien que du naturel. Ou inversement, si l’on considère que les animaux ont un langage rudimentaire, l’ensemble des langues sont artificielles !


      • Bois-Guisbert 28 juillet 2009 15:23

         Cela dit, lernu la francan, pour ne pas faire des fautes visibles même par des étrangers (« sabir » est masculin, donc il faut accorder l’adjectif en conséquence).

        Ce sont les pièges de la frappe informatique. J’avais commencé par écrire « d’une langue », j’ai changé en « d’un sabir » et j’ai omis d’accorder l’adjectif.

        Et j’ai mon opinion sur les innoncents qui n’ont rien d’autre à reprocher que des erreurs dactylographiques à leurs interlocuteurs.


      • Bois-Guisbert 28 juillet 2009 15:27

        un terreau auquel Zamenhof a apporté un esprit de synthèse remarquable, mais il n’y a rien que du naturel.

        Quand une langue est délibérément fabriquée de toutes pièces, la démarche est éminemment artificielle, quelles que soient les règles dont s’inspirent la fabrication.

        Une langue naturelle est un produit de la durée et d’évolutions à peine perceptibles.


      • Krokodilo Krokodilo 28 juillet 2009 17:09

        Formulé comme ça, c’est différent. C’est pour cette raison que l’Eo est une idée révolutionnaire, créer une langue construite facile et efficace, nécessitant au moins dix fois moins de temps d’étude à niveau égal, dans le but précis de la proposer pour la communication mondiale, c’est effectivement une démarche différente de ce qu’on a connu avec toutes les autres langues (exception faite des remaniements), mais le qualificatif d’artificiel tend à être utilisé comme un repoussoir, alors que, construites ou pas, les langues « naturelles » et l’espéranto sont issus de l’intelligence humaine, et du travail de milliers de générations.


      • Jovitourtiste Jovitourtiste 28 juillet 2009 17:50

        Depuis un siècle, cette langue a pu avoir le temps et l’occasion de se propager à travers le monde, et en effet, le dernier congrès d’espéranto à Moutiers les Mauxfaits - présidé par le Grand Archiprêtre Ritonos Massonem Zamenhofus - totalisait près de 83 personnes - en comptant les figurants payés pour remplir la salle.


      • skirlet 28 juillet 2009 19:12

        Bois-Guisbert
        Oh non, mon reproche essentiel, c’est votre ignorance et le ton péremptoire que vous employez pour l’afficher :¤p Pour les fautes, c’est une piètre excuse. Vous ne relisez jamais vos écrits ? Dans ce cas, ceci explique cela :¤D


      • eugène wermelinger eugène wermelinger 28 juillet 2009 19:53

        à Jovi ...

        Commentaire sans intérêt et d’une mauvaise foi à toute épreuve.

      • Jovitourtiste Jovitourtiste 28 juillet 2009 21:38

        Il est vrai que votre dernier commentaire était tout à fait intéressant et en aucun cas hors sujet. Je tiens à rappeler quand même que l’espéranto compte 200 000 locuteurs en 100 ans d’existence - et encore, je compte large, la langue est un peu plus vieille et le nombre d’espérantophones un peu plus réduit. Cela nous fait 0.03% de la population mondiale. Absolument impressionnant pour une langue censée internationale...


      • Hermes Hermes 9 août 2009 16:58

        A BG
        zam était certe au départ tendance sioniste mais à la fin de sa vie, il ne croyait plus en cette idée. Sinon pour la langue qui donerait la paix dans le monde, son expérience de jeunesse qui était difficile lui avait montrée que la barrière des langues conduisait à pas mal de problème et donc empêchait la paix, mais avec l’âge, il a compris que c’était plutôt l’excès de chauvinisme qui conduisait à la guerre et mon à la paix, il pansait au final que la langue était un élément important pour réduire le chauvinisme excéssif, mais qu’il n’était pas le seul élément à prendre en compte


      • Jovitourtiste Jovitourtiste 28 juillet 2009 13:18

        Le saurien nous coule un nouveau bronze ?


        • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 28 juillet 2009 16:05

          C’était sur une chaîne du groupe ARD,
          Les grincheux diront : « Bof, 3 minutes sur une des chaînes d’un groupe, en fin de soirée... c’est du remplissage avec ce qu’on a sous la main, à peine mieux qu’un horoscope ».
          Pourtant, imaginez sur France 2 ou TF1 de l’espéranto, présenté, illustré par un reportage, et - oh sacrilège ! - sous-titré en français... Un coup à faire virer le présentateur 
           !

          On pourrait savoir quelle chaîne, au fait ? Parce qu’avant de clamer que c’est équivalent à France 2, ce serait bien de pouvoir laisser les autres vérifier que ce n’est pas plutôt équivalent à une chaine du cable qui ne fait pas 0.2 % d’audience.

          Quoi qu’il en soit, les Allemands décomplexés l’ont fait, bravo ! Que les préjugés du 20e siècle restent au 20e siècle, et que les grandes idées fleurissent au 21e !

          Cet imbécile de Piron (non, je n’ai aucun respect envers les morts), a eu beau vomir des kilomètres de pages pour prouver le contraire, il n’y a pas, il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de « complexes » ou de « préjugés » envers l’espéranto. Le seul sentiment que le vingtième siècle a eu envers l’espéranto, c’est l’indifférence, dont on peut raisonnablement inférer qu’elle se poursuivra au vingt-et-unième.

          On y entend aussi un des (rares) natifs espérantophones, dont le père est Japonais et la mère Polonaise.

          Le Mékong prend sa source sur les hauts plateau du Tibet. Et alors ? Et bien, cette information arrive comme un cheveu sur la soupe, de la même manière que l’existence de natifs espérantophones, que leurs parents soit polono-nippons ou pas.

          Par ailleurs

          Par ailleurs, Krokodilo réédite le coup de l’article dont le sujet annoncé par le titre ne couvre que le premier quart. Ça vous aurait arraché la gueule de l’intituler «  brèves sans intérêt et sans importance relatives à mon hobby linguistique  » ?

          Pour les anglophones, signalons aussi ce récent article de « Times online » sur le même congrès,

          Je crois important de souligner cette ligne, pour ce qu’elle constitue l’archétype du non-journalisme, de l’antithèse du journalisme (au sens noble). Signaler qu’un autre journaliste a fait (commis, devrais-je dire) un article.

          Dès qu’un journaliste (« citoyen » ou non) parle d’un autre journaliste, parle des « medias » comme s’il n’en faisait pas partie intégrante, parle d’un article qu’il n’a pas écrit, c’est qu’il n’a rien à dire.

          Si vous voulez signaler des liens intéressants à vos amis, je vous suggère d’ouvrir un blog.

          car il présente l’espéranto sans les habituels clichés

          Lesquels ? La mort-vivance de l’e-o, son coté utopique ? Ce ne sont pas des clichés, ce sont des faits.

          mais au final un article détaillé, honnête et de bonne tenue, comme on aimerait en lire plus souvent en France... 

          Mais, mais, mais, j’y songe, ce site n’a t’il pas pour ambition de remplacer la presse française déliquescente, corrompue et pourrie par une presse nouvelle ? Que n’êtes vous en train de les rédiger, ces articles dont vous déplorez l’absence ?

          « Si l’esperanto vit toujours, son utilisation n’a cependant jamais dépassé les cercles de linguistes et d’intellectuels.  » 

          Ce sont effectivement deux bêtises. Les locuteurs de l’espéranto ne sont certes pas des intellectuels, et encore moins des linguistes.

          « Vit toujours », on croirait qu’on parle d’une langue en coma profond, menacée de disparition, alors qu’elle progresse constamment - preuve en est que même un média français comme RFI signale maintenant le congrès annuel  !

          Surtout qu’en l’absence de statistique fiable, on peut affirmer ce qu’on veut sans crainte d’être contredit.

          Par exemple, si je disais que tout les espérantistes français ne sont pas plus de quatre avec une centaine de pseudos, ce serait dur de me contredire.

          Non, je ne le pense pas. Mais je pense qu’une telle affirmation est tout aussi crédible que celle selon laquelle l’e-o est en progression constante. Si vous n’êtes pas foutu de le prouver, ça avance à quoi de le dire ?

          peut-être jaloux du génie linguistique autodidacte de Zamenhof...

          Le Dr Z en savait moins que moi sur la linguistique. Mais il faut dire qu’il est mort avant que la linguistique ne soit réellement formalisée et commence à ressembler à une science.

          Ceux qui reconnaissent les qualités structurelles de cette langue le font discrètement, de crainte d’être catalogués par les médias comme ardents partisans de la langue construite espéranto, ou de ne plus être invités à s’exprimer !

          Prouvez-le. Donnez un exemple.

          Rappelons que la question d’une langue internationale de communication n’est pas l’affaire des linguistes,

          C’est sûr, les spécialistes d’un sujet n’ont pas leur mot à dire sur le sujet. Prochainement : la loi n’est pas l’affaire des juristes, les opérations ne sont pas l’affaire des chirurgiens, la destruction du monde n’est pas l’affaire des savants fous.

          Vous pourriez me citer le Tigre : « la guerre ? C’est une chose trop sérieuse pour la confier à des militaires ! ». La différence étant que le vingtième siècle, en impliquant de plus en plus les civils dans les conflits, lui a donné (hélas) raison.

          portés par goût à l’analyse des langues plus qu’à leur pratique,

          Evitons d’analyser l’espéranto, on pourrait s’apercevoir qu’il est mal foutu.

          mieux vaut demander l’avis des interprètes et traducteurs, ou, tout simplement se faire soi-même une opinion :

          Faisons nous une opinion grâce à l’opinion impartiale et non biaisée d’un partisan de l’espéranto qui nie la légitimité de l’analyse de la langue par des spécialistes pour voir si ses dires sont fondés.

          Simple, régulier, élégant, non  ? 

          Trois critères subjectifs. Il n’est pas risqué de répondre non, non, et non, sans même devoir développer.

          La communication internationale est l’affaire de chacun, pas celle des linguistes  !

          Arrêtons nous un instant sur cet exemple, qui montre à quel point Krokodilo écrit mal.

          Il dit qu’une chose est l’affaire de chacun (l’humanité entière.). « Pas celle des linguistes ».

          Attendez, ça ne veut rien dire ! Comment une chose peut elle concerner l’humanité entière sans concerner un de ses sous ensembles ?

          En réalité, il voulais dire « pas seulement des linguistes ». Mais il ne sait pas écrire.


          Certains se lamentent que l’UE serait en panne de grands projets : qu’on nous permette d’en proposer un, assez ambitieux

          On peut dire Utopique. Enfin, vous n’étiez pas obligé.

          mais simple à mettre en oeuvre,

          Pour vous, apprendre une langue quasi-morte à un monde incrédule, c’est « simple » ?

          idéaliste, humaniste,

          Non. (« ce qui est affirmé sans preuve peut-être réfuté sans preuve » Euclide).

          pratique et... quasiment gratos :

          C’est complètement gratuit si on excepte le salaire des profs d’espéranto, les millions d’éditions de grammaire espérantistes, et la traduction de millions de documents. Le tout pour faire parler à 500 millions de personnes une langue qui ne leur permettra pas de communiquer avec le reste du monde.

          soutenir l’espéranto comme langue véhiculaire des Européens, et du monde.

          Notez que faire apprendre une même langue à l’ensemble de la planète en détruira la diversité linguistique aussi surement que le soleil fait fondre la neige.

          Typhon


          • elisabeth 28 juillet 2009 17:46

            A vous Typhon qui racontez n’importe quoi, je peux vous confirmer que l’Espéranto n’est pas une langue morte ; cela fait 41 ans que je la pratique, j’ai pratiqué en Inde, au Brésil, à Cuba, en Pologne, Russie, Grèce, Allemagne, Espagne, Italie, Hollande, Suisse, Angleterre, Canada, Etats Unis, Irlande, la preuve le Brésil a voté une loi pour l’enseigner dans leurs écoles, c’est la langue qu’il faudrait dans l’aviation étant donné que l’anglais cause des accidents et incidents ; il ne faut pas critiquer quelque chose qu’on ne connait pas. Dans le Val de Marne, dans la brochure, ils ont fait un article sur l’Esperanto ; l’Esperanto vit toujours, cela serait la meilleure solution pour l’Europe.


          • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 28 juillet 2009 18:07

            , c’est la langue qu’il faudrait dans l’aviation étant donné que l’anglais cause des accidents et incidents ;

            C’est faux. La mauvaise maîtrise de l’anglais cause des accidents. Entre améliorer l’anglais des pilotes, et leur apprendre de A à Z une langue qu’il ne connaissent pas et qui ne sert à rien, sauf, peut-être, à être mal maitrisée et à provoquer d’autres catastrophes...

            Typhon


          • bart153 bart153 28 juillet 2009 18:45

            @elisabeth

            « l’Esperanto vit toujours, cela serait la meilleure solution pour l’Europe. »

            Par cette phrase, Elisabeth, vous incluez vous même que l’Esperanto est mort dans l’oeuf...

            Pour quelqu’un qui semble vraiment convaincu, ca manque un peu de sens.


          • skirlet 28 juillet 2009 19:04

            Elisabeth, ne perdez pas votre temps à répondre à cet individu. Un malotru avec une tendence scatologique, bien connu par les modérateurs d’Avox, il nourrit une obsession pour l’espéranto et certains espérantistes ; de plus, il souffre d’une logorrhée importante. Vraiment, ça ne vaut pas la peine  ;¤)


          • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 28 juillet 2009 20:17

            Oui, Elisabeth, ne perdez pas de temps à « répondre » comme skirlet.

            Typhon


          • Hermes Hermes 10 août 2009 07:49

            Allons y, reprenons les parties qui me gênes

            « Cet imbécile de Piron (non, je n’ai aucun respect envers les morts), a eu beau vomir des kilomètres de pages pour prouver le contraire, il n’y a pas, il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de « complexes » ou de « préjugés » envers l’espéranto »

            Là dessus on pourrait dire aussi cet imbécile de TYPHON qui a osé affirmer Piron de mauvais traducteur, alors qu’il est largement démontrer que TYPHON avait tord.

            Sinon pour les préjugés, il y en a eut beaucoup sur l’esperanto et de très nombreux intervenants sur agoravox l’ont largement montrés, ces prégugés sont souvent issus d’un excès de chauvinisme, qui porte toujours en soit un certain nombre de complexes

            « . Le seul sentiment que le vingtième siècle a eu envers l’espéranto, c’est l’indifférence, dont on peut raisonnablement inférer qu’elle se poursuivra au vingt-et-unième. »

            On voit bien que vous ne connaissez pas l’histoire liée à cette langue. Mais bon venant de votre part, cela n’est pas étonnant.


             

            "car il présente l’espéranto sans les habituels clichés

            Lesquels ? La mort-vivance de l’e-o, son coté utopique ? Ce ne sont pas des clichés, ce sont des faits."

            qu’il dit d’un ton d’idiot. 

            "peut-être jaloux du génie linguistique autodidacte de Zamenhof...

            Le Dr Z en savait moins que moi sur la linguistique. Mais il faut dire qu’il est mort avant que la linguistique ne soit réellement formalisée et commence à ressembler à une science. « 

            D’où l’imbécilité de JBR a vouloir démontrer que l’iniciateur n’a pas créé une langue »parfaite"

            "portés par goût à l’analyse des langues plus qu’à leur pratique,

            Evitons d’analyser l’espéranto, on pourrait s’apercevoir qu’il est mal foutu."

            comme une bonne part de vos raisonnements, puisque qu’il est admis ici que l’esperanto n’est pas parfait

             

            Simple, régulier, élégant, non  ? 

            Trois critères subjectifs. Il n’est pas risqué de répondre non, non, et non, sans même devoir développer.

            simple : pas d’idiotismes et pas d’exceptions, dissons que simple m’est pas le meilleur mot je dirais plutot facile à apprendre

            régulier : un son= une lettre et pas d’exceptions à la règle

             

            "mais simple à mettre en oeuvre,

            Pour vous, apprendre une langue quasi-morte à un monde incrédule, c’est « simple » ?"

            si on y met l’argent les moyens ça peut se faire rapidement

            « Notez que faire apprendre une même langue à l’ensemble de la planète en détruira la diversité linguistique aussi surement que le soleil fait fondre la neige. »

            déclara t’il comme une prévision à la paco rabanne. Le mandarin part exemple parlé part des millions de chinois n’a absolument pas fait disparaitre les langues locales, par contre l’imposition du francais à quasi anéanti les langues régionales francaises. Et le russe imposé n’a pas détruit les langues des pays satellites. Et l’anglais international à fait pleins de petites langues locales.


          • Krokodilo Krokodilo 28 juillet 2009 17:13

            Trop long, je n’ai pu lire que le premier tiers de votre message...
            "Le seul sentiment que le vingtième siècle a eu envers l’espéranto, c’est l’indifférence, dont on peut raisonnablement inférer qu’elle se poursuivra au vingt-et-unième."
            Mais j’ai au moins appris qu’à vous tout seul vous représentiez le vingtième siècle !


            • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 28 juillet 2009 17:38

              Je reconnais que cette prédiction de ma part mérite peut être d’être développée :

              D’abord, il n’y a pas d’exemple de langue qui se soit répandue sans assise économique ou militaire forte. Certes, ce n’est pas une raison pour penser que l’espéranto ne sera pas le premier.

              Ensuite, il y a six milliards de personnes, sur cette planète. Qui n’ont pas entendu parler d’espéranto, dans leur immense majorité. Et ne s’y intéressent donc pas.

              Pour que l’espéranto se répande, il faudrait trouver des gens qui aient autre chose que de la bonne volonté à lui apporter.

              Mais c’est contre l’éthique espérantiste, qui ne veut pas dépendre d’un pouvoir économique quelconque. Ergo, l’espéranto continuera d’être un objet marginal.

              Typhon


            • Jovitourtiste Jovitourtiste 28 juillet 2009 17:44

              Trop long, je n’ai pu lire que le premier tiers de votre message...

              Venant de la part d’un lézard ayant l’habitude de vomir des kilomètres de logorrhées TL ;DR, je trouve cette remarque particulièrement culottée.


            • skirlet 28 juillet 2009 19:09

              Trop long, je n’ai pu lire que le premier tiers de votre message...

              C’est vrai. Comme on dit en « padonki », tro de letres. Et de conneries...


            • Krokodilo Krokodilo 28 juillet 2009 17:54

              Pour répondre à votre question après l’autre article, non je n’irai pas au congrès, je bosse. Libé n’a pas beaucoup réfléchi en faisant de l’affluence à Bialystok un critère de succès ou insuccès, des tas de raisons peuvent empêcher de s’y rendre des gens qui l’auraient souhaité.


            • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 28 juillet 2009 23:01

              La troisième adaptation d’Astérix au cinéma a fait moins de 500 000 entrées le jour de sa sortie. (c’était un mercredi, en janvier-février, je crois).

              C’est moins bien que la deuxième, qui avait fait plus de 600 000.

              Faut croire que le salut linguistique n’est pas si important que vous le prétendez, de simples consommateurs semblent plus motivés pour aller voir un blockbuster que vous pour aller voir un blockbuster.

              Vous allez me répondre que c’est plus facile d’aller voir un film le jour de sa sortie dans toute la france, que d’aller à un congrès qui est loin et qui va durer longtemps.

              Mais, tout ce que ça prouve, c’est que vous accordez moins d’importance à l’e-o que les jeunes de Woodstock n’en accordaient à la musique.

              En fait, petit cachottier, vous êtes ni plus ni moins un troll que moi et vous n’en avez rien à foutre de l’e-o.

              Typhon


            • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 30 juillet 2009 11:08

              Oups, passé une certaine heure, je ferait bien de me relire, moi.

              Il faut évidemment lire :

              « de simples consommateurs semblent plus motivés pour aller voir un blockbuster que vous pour aller promouvoir la langue qui fait aimer les langues ».

              Typhon


            • bart153 bart153 28 juillet 2009 17:41

              Soyons lucides, l’Esperanto ne deviendra jamais une langue communément usitée.

              Y-a-til des langues qui se sont propagées massivement sans qu’une forte population la parle au départ de l’action ?


              • Krokodilo Krokodilo 28 juillet 2009 17:59

                Jamais, bof, l’histoire nous enseigne que les grands tournants ont presque tous surpris les futurologues patentés et autres experts.
                Non pour le 2e. mais l’Eo est de ce point de vue un phénomène unique, puisque c’est la première et seule langue construite à avoir atteint ce stade de diffusion et de développement. impossible de savoir si et à quel stade sa progression s’arrêtera.
                Par exemple, il n’y a jamais eu aucune espèce animale qui ait réussi à aller sur la lune... jusqu’au 20e siècle !


              • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 28 juillet 2009 18:02

                Oui.

                L’anglais, en 1490, c’est la langue d’une petite île pourrie et dépeuplée par une guerre civile.

                En 2009, c’est la langue de communication mondiale, bientôt parlée par le quart de l’humanité.

                Il a fallu 5 siècles, des guerres de conquête à l’échelle mondiale, et une puissance économique sans précédent pour en arriver là.

                Autre exemple : en -753 avant JC, le latin est la langue d’une petite cité état sans importance sous influence étrusque. En -50, c’est la langue de communication standard sur le pourtour de la méditerranée (à l’est, on parle surtout grec, mais quand même) et l’ouest de l’europe.

                En 1543, c’est toujours la langue d’échange des cercles scientifiques et ecclésiastiques.

                Il aura fallu toute la puissance militaire romaine, et le poids des traditions religieuses catholiques, pour en arriver là.

                pouf pouf

                En 1887, l’espéranto est créé. En 2100, il fait encore rire les linguiste, quand on tombe par hasard sur des archives poussiéreuses des premiers temps d’internet.

                Variante :

                En 1887, l’espéranto est créé. En 2020, les chinois (pas seulement le gouvernement, l’ensemble de la population) décident d’emmerder les USA en tentant d’éradiquer l’anglais de la surface de la terre. La puissance économique, le volontarisme des Chinois fait que cette initiative est couronnée de succès.

                Désormais, l’espéranto est unanimement haïs par le reste du monde, parce qu’il véhicule des valeurs impérialistes et anti-démocratique. Sa domination dure autant que celle de la Chine, et il disparait sans laisser de traces aux alentours des attentats du 11 septembre 2221.

                Typhon


              • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 28 juillet 2009 18:15

                D’ailleurs, l’exemple que donne Krokodilo, aller sur la lune, est effectivement une grande première.

                C’est aussi la chose qui a couté le plus cher aux contribuables américains, surtout si on considère que ça n’a rien changé à leurs conditions matérielles.

                Comme je viens de le dire, il y a bien des langues, qui, au cours de l’histoire, se sont propagées massivement sans qu’une forte population les parle. Mais ça n’a pas été gratuit.

                Il est impossible qu’une langue acquière un usage massif, se répande, sans qu’il n’y ait un facteur déterminant puissant qui pousse les gens à l’adopter. Que ce soit la langue de l’envahisseur, ou simplement de la plus grande puissance économique, les gens n’apprendront une langue préférentiellement à une autre que si ça leur rapporte quelque chose.

                Une langue qui n’apporte rien à personne et dont personne n’a besoin ne décollera pas plus qu’un astronaute sans fusée n’ira sur la lune. Et pas une fusée de merde bricolée dans un garage, hein, une vraie.

                Typhon


              • skirlet 28 juillet 2009 19:07

                Krokodilo, les lauriers de Paco Rabanne ont l’air de tenter très fort notre aspeux permanent  :¤D


              • Krokodilo Krokodilo 28 juillet 2009 19:16

                Vous n’auriez pas le tiercé de dimanche prochain, par hasard ?


              • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 28 juillet 2009 20:47

                17 19 5 7 11 3 13 2

                Typhon


              • bart153 bart153 28 juillet 2009 18:46

                Typhon,

                L’esperanto me rappelle les « inventions éternellement émergentes ». On en parle, on en parle...et puis on en parle. Mais on ne la parle pas, malgré qu’elle soit présentée comme le futur.

                La différence essentielle que vous ne mentionnez pas est que, pour le latin ou l’anglais, c’était la langue d’un Peuple. Ensuite, cette langue s’est propagée par la force.
                Si l’Esperanto a le but d’unir les peuples par une langue commune, comment imaginer que l’on puisse un jour l’imposer par la force comme une arme diplomatique ? Elle en perdrait tout son sens.

                Pour la première comme la deuxième raison, les informations que vous donnez sont interéssantes, mais elles ne me convainquent pas.


                • skirlet 28 juillet 2009 19:05

                  Mouais, la force. Certains ne peuvent raisonner que dans ces termes-là...


                • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 28 juillet 2009 19:26

                  Cher Bart153, une lecture attentive de ma prose (attentive comme TROIS LIGNE SUFFISENT) vous convaincra surtout que je ne suis pas espérantiste, et que je ne cherche pas à vous convaincre que l’espéranto conquerra le monde.

                  Dans 100 ans, il n’y aura pas 1000 espérantistes vivants, et ils seront tous septuagénaires. Heureusement, Krokodilo ne sera plus là pour le voir.

                  Moi, si je ne suis pas trop atteint par Alzheimer ou dévoré par le cancer, je pourrais toujours me gausser.

                  Typhon


                • Krokodilo Krokodilo 28 juillet 2009 19:14

                  Aux naïfs qui croient que la francophonie progresse et que l’évolution territoriale des langues est naturelle :
                  « Algérie : 1000 enseignants seront formés par le British Council »


                  • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 28 juillet 2009 19:34

                    Mais, cher KK, ce n’est pas parce que l’évolution territoriale des langues (terme qui n’a d’ailleurs pas beaucoup de sens) est influencée par d’autres facteurs que le hasard qu’il faut y voir une théorie du complot.
                    Je suis sûr que si une nouvelle exactement semblable à celle là, mais en remplaçant « british council » par « UEA », vous auriez crié « miracle, apothéose » et trompetté votre victoire dans ces articles dégoulinants d’idiotie apologétique que vous savez si bien mitonner.

                    Ce qui prouve une nouvelle fois que vous êtes un malade anglophobe.

                    Typhon


                  • Krokodilo Krokodilo 28 juillet 2009 20:46

                    Signalé par Lech, coïncidence, ce jour un article sur Libé qui parle (enfin) d’espéranto.


                    • Τυφῶν בעל Perkele Ahriman 28 juillet 2009 20:51

                      Les media s’autocensurent et ne parlent jamais d’espéranto, sauf quand ils en parlent, c’est ça ?

                      Typhon


                    • Jovitourtiste Jovitourtiste 28 juillet 2009 21:41

                      Exactement. Notez qu’on peut appliquer le procédé à tout et n’importe quoi : skirlet poste toujours des commentaires constructifs sauf quand ils sont débiles, espérantulo n’écrit jamais sans faute sauf quand il y en a, et l’interface d’Agoravox est absolument impeccable sauf quand elle plante.


                    • Jovitourtiste Jovitourtiste 28 juillet 2009 21:42

                      Et je fais toujours des erreurs sauf quand je n’en fais pas... Lire « toujours » à la place de « jamais » dans mon précédent commentaire.


                    • Krokodilo Krokodilo 3 août 2009 16:34

                      Il s’agissait de Libé en ligne. Seul le premier cercle des médias continue son autocensure : TF1, A2, et les grands hebdos comme le Nouvel obs ou autres.
                      Par contre, France3, les versions en ligne, les radios, et hier une des chaînes d’infos de la TNT a signalé le congrès de Pologne, avec quelques secondes d’entretien et d’extraits (à rapporter à la brièveté des flashs de ces chaînes d’infos).
                      Il ne s’agit pas de prétendre à une pleine page chaque mois, mais j’estime qu’un hebdo comme Le Nouvel obs qui n’a pas utilisé le mot espéranto plus d’une fois en dix ans (corrigez-moi si je me trompe), qui n’a pas cité les progrès en France comme à l’étranger, ou le soutien de scientifiques et de députés européens (malgré une page Europe dans le magazine), qui n’évoque jamais la progression de l’anglais dans les institutions fait effectivement de l’autocensure.
                      Certes, il s’agit aussi d’un journal d’opinion, puisque hebdomadaire et non d’information quotidienne, mais même si la nuance entre autocensure et libre opinion est incertaine, ce sont des arguties.

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