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L’Open space m’a tuer...

En publiant L’Open space m’a tuer (Hachettes Littérature), Alexandre des Isnards et Thomas Zuber cherchaient d’abord à briser un tabou. De l’open space imposé au tutoiement généralisé, du management affectif à la surveillance latente des uns par les autres et du franglais insupportable aux séminaires de motivation, c’est une analyse au vitriol de ce secteur d’activité en pleine mutation que le livre propose.

En publiant L’Open space m’a tuer (Hachettes Littérature), Alexandre des Isnards et Thomas Zuber cherchaient d’abord à briser un tabou. Dénoncer les conditions de travail des jeunes cadres dynamiques en communication ou consulting pourrait sembler aberrant au premier regard : de quoi, en effet, ces enfants chéris du système auraient-ils à se plaindre ? Mais, au long des chapitres, les deux auteurs présentent leurs vies dans des scènes à la fois exemplaires et suffisamment inquiétantes pour lever un doute radical sur leur sort prétendument enviable. De l’open space imposé au tutoiement généralisé, du management affectif à la surveillance latente des uns par les autres et du franglais insupportable aux séminaires de motivation, c’est une analyse au vitriol de ce secteur d’activité en pleine mutation que le livre propose.
 
C’était du moins là ce qu’il souhaitait faire. On reconnaîtra à Alexandre des Isnards et Thomas Zuber le courage d’avoir mis en forme un ensemble de témoignages en effet édifiants. Celui, par exemple, de ce jeune cadre victime d’un malaise vagal après que sa hiérarchie lui a fait porter seul la responsabilité du retard d’un projet, ou de cet autre, très légèrement rétif à l’atmosphère de fausse camaraderie des bureaux, poussé lentement à la porte à cause de son « mauvais esprit ». Le livre peine, cependant, à dépasser le niveau du témoignage pour proposer une véritable analyse des comportements sur lesquels il jette l’anathème, et échoue à proposer d’autres ressorts (politiques, managériaux ou organisationnels) à un monde de l’entreprise devenu insupportable.
 
Ces réserves étant émises, penchons-nous d’un peu plus près sur la question de l’espace. Alors que le titre du livre désigne l’open space comme le premier coupable des abus dénoncés dans ses pages, l’on ne peut que constater à la lecture qu’il en traite relativement peu. Seuls deux chapitres : « open stress » et « dé-management » lui sont spécifiquement consacrés.
 
« Il est impossible que quarante personnes travaillant dans le même espace ne se dérangent pas les unes les autres. »
 
Le premier montre comment, sous couvert d’une sociabilité accrue et d’une meilleure circulation de l’information (les deux arguments majeurs invoqués pour la défense de cette nouvelle organisation des bureaux), l’open space instaure des rapports de travail et de hiérarchie anxiogènes en exerçant sur le salarié une pression latente. D’une part, il est impossible que quarante personnes travaillant dans le même espace ne se dérangent pas les unes les autres. Le bruit et les dérangements incessants nuisent à la tranquillité de travail des salariés et, au-delà, à leur sérénité personnelle. D’autre part, l’open space invite à une surveillance mutuelle constante. « L’open space, écrivent les auteurs, ressemble à un petit village où les petits vieux observent ce qui se passe dans la rue à travers les persiennes. […] Tout le monde surveille tout le monde. Tout le monde s’entend, se voit, s’épie. Des bruits de couloirs, des rumeurs, des réputations se construisent peu à peu. » Plus intéressant, Alexandre des Isnards et Thomas Zuber montrent comment les open space instaurent de manière latente de nouveaux rapports de force. Fini les bureaux cloisonnés et l’inscription spatiale de la hiérarchie : désormais les bureaux doivent être conviviaux et les chefs accessibles. Ce qui n’annule jamais, bien au contraire, l’existence effective d’une hiérarchie et de rapports de travail extrêmement codés. La difficulté éprouvée à les repérer, les risques constants de dérapages font peser sur les salariés une pression supplémentaire. Dans l’open space, la distribution de l’espace a, plus que jamais, un enjeu stratégique. Si ce n’est plus la taille d’un bureau individuel ou son emplacement qui est en jeu, les axes et les angles de vue des ordinateurs (plus ou moins susceptibles d’être surveillés par les collègues) prennent le relais.
 
On en vient avec cette question au second chapitre où il est traité de l’open space : « dé-management ». Ou : comment diriger ses employés en les distribuant et les redistribuant dans l’espace. Les réaménagements fréquents de locaux empêchent l’instauration d’habitudes et de relations de travail privilégiées. Si l’on en croit le témoignage des auteurs, c’est même là leur première raison d’être : « En open space, les salariés sont mis en concurrence. Par le regard, ils se régulent les uns les autres. Mais de petites solidarités locales viennent casser le jeu de la concurrence pure et parfaite. Les camaraderies endorment la surveillance entre voisins et ça se relâche. Alors, pour réintroduire de l’émulation saine, on brasse, on ventile, on redistribue les cartes par un déménagement interne ». Dans l’exemple proposé, quatre personnes habituées à partager le même espace, et qui avaient noué des relations cordiales, se trouvent soudainement placées à des endroits (et des étages) différents, sans qu’aucune raison valable n’ait été donnée au préalable pour ce déménagement, sinon le… dynamisme de l’entreprise. Le déménagement comme moyen de pression sur les cadres (qui ne sauraient en aucun cas oublier leur maître mot de « mobilité »), voilà qui laisse songeur.
 
Reste que l’open space en tant que tel reste, dans l’ensemble des pratiques critiquées par l’ouvrage, un élément relativement mineur. Il participe, il est vrai, d’une organisation du travail et de pratiques managériales nouvelles et incontestablement anxiogènes. Mais ce n’est qu’à titre secondaire qu’on le voit apparaître dans un livre qui, de cela on peut être sûr, n’est pas prêt aux concessions. Pour saisir toute la portée du problème de l’open space, il faut le lier à une autre question relative à l’espace, qui apparaît dans le livre de manière autonome : internet, portables et BlackBerrys engendrent une dissémination de l’espace de travail qui tend à annuler les frontières entre vie privée et vie professionnelle.
 
En instaurant le règne de la disponibilité universelle, d’abord : chacun doit pouvoir être joint en permanence. Nul retard n’est toléré dans la réponse à un email ou un appel. Le cas, cité dans le chapitre « Crackberry » est à ce titre édifiant, d’une jeune chef de projet qui se voit confier le contrôle du travail de personnes réparties aux quatre coins du monde. Le BlackBerry lui permet d’assurer cette tâche… en la rendant joignable en tout lieu et à tout moment. En annulant la spécificité de l’espace de travail, ensuite. Sa dissémination affecte la vie des salariés dans les deux sens : le privé s’introduit dans le professionnel, le professionnel dans le privé, livrant ainsi au contrôle du supérieur (exercé ou non, mais toujours possible) la totalité d’une personne désormais privée d’intériorité et d’intimité. En supprimant l’idée même de temps de travail, enfin. Car espace et temps sont intimement liés, et la dissémination de l’espace de travail engendre inévitablement une dissémination du temps de travail. La même chef de projet en fournit également le témoignage. C’est une véritable addiction au BlackBerry qu’elle développe : l’appareil finit par veiller sur ses jours et ses nuits, accompagnant chacun de ses mouvements…
 
De même, c’est l’importance progressivement acquise par l’espace virtuel d’internet qu’il faut souligner. Egalement hiérarchisé, mais d’une manière également diffuse, il contribue à cette annulation de la spécificité de l’espace de travail que l’open space encourageait. Ainsi, l’attention portée aux blogs, aux pages myspace ou à msn, montrée dans le chapitre intitulé « Fesse book ». Blague de potache, peut-être. Mais phénomène assez inquiétant pour être remarqué. Internet est en effet devenu l’espace où l’on construit son image, à coup d’actualisations de pages personnelles et de chats avec des collègues. Correspondre aux standards du jeune cadre dynamique, tel est l’enjeu, qui, pour certaines professions, dépasse largement le niveau de l’anecdote. « Les cadres doivent se montrer, émerger de la masse, exister dans les réseaux, virtuels surtout. Il faut constamment performer (to perform : « jouer un rôle sur scène ») pour montrer qu’on est là, qu’on est actifs à tous les réseaux, famille, amis, collègues, car tout est mélangé. Mettre son CV vidéo sur Youtube, parler de ses réalisations dans son blog, retrouver ses anciens collègues sur Linked’in, se faire face sur Facebook. Montrer qu’on est actif, à tous ses réseaux, famille, amis, collègues, car tout est mélangé, vous le savez. Les cadres se font face sur Facebook. » Les enjeux de pouvoirs et de hiérarchie inscrits obliquement dans les espaces physiques ouverts se retrouvent et se poursuivent dans des espaces virtuels que le monde du travail a su s’annexer. Jouer un rôle, se créer sur mesure le personnage que l’entreprise souhaite, voilà qui ne date certes pas d’hier. Le composer pièce par pièce dans un espace (le blog, la page Myspace) faussement intime et ouvert de part en part aux regards de tous, voilà qui est nouveau. 
 
Cette singularité, mise en évidence avec justesse par les auteurs, est déterminante. « Ouverture » et « virtualisation » de l’espace vont, en effet, de pair. Et c’est comprises ensemble qu’elles permettent de saisir la nouveauté de telles organisations du travail. De l’absence d’intimité des espaces partagés à l’envahissement de la vie privée par les BlackBerrys, les entreprises exigent désormais tacitement de leurs employés d’être transparents, c’est-à-dire, aussi, extérieurs à eux-mêmes. La conséquence la plus nette de cette nouvelle organisation du travail sur les comportements est sans doute une nette infantilisation des personnes… inscrite là encore (et la boucle est bouclée) dans l’espace. Il faut être comme à la maison, ou comme au bon temps de l’école de commerce : l’accueil devient le « lounge », les salles de travail les « espaces de communication », et les machines à café les « k fêtes »…

Marion Cocquet pour planetefacility.com

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26 réactions à cet article    


  • finael finael 15 octobre 2008 16:49

    Merci pour cet article, j’avais renoncé à acheter ce livre mais je crois que je vais revenir sur ma décision.

    L’open space n’est pas nouveau et j’y suis passé, d’abord chez un grand constructeur informatique aujourd’hui disparu, puis au sein d’une grande banque dans leurs "nouveaux" (c’était en 1996) bureaux à la défense.

    Je confirme ce qui est dit dans l’article, et même que c’est encore pire (chez nous le "turnover" se comptait en semaines), mais peut-être certaines choses ne doivent pas être dites.


    • Yohan Yohan 15 octobre 2008 17:50

      L’open space censé favoriser la communication et l’efficacité ? foutaise !
      Pour ce que j’en sais, les gens communiquent par mail alors qu’ils pourraient se parler. D’autres mauvaises habitudes se créent, comme la méfiance. Pas forcément la panacée


      • Jason Jason 15 octobre 2008 19:25

        Les entreprises (surtout françaises) s’emploient en permanence à déguiser l’exploitation de l’homme par l’homme sous des vocables nouveaux. Surtout si ces derniers viennent des USA.

        Les américains que j’ai connus éclataient toujours de rire devant les efforts pitoyables faits par les petits cadres français afin de singer les USA.

        Quand cessera-t-on en France de se livrer au mimétisme de la gestion et de se livrer à des parodies lamentables ?


        • Forest Ent Forest Ent 15 octobre 2008 22:35

          Ce livre est certainement intéressant. Mais ce que j’ai lu de mieux jusque ici sur ce sujet reste cet article AV :

          http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=42441


          • Véronique Anger-de Friberg Véronique Anger-de Friberg 15 octobre 2008 23:10

            Passionnant article.
            Effrayant aussi.
            J’ai connu très brièvement les openspace dans une boîte américaine en 91 (une caricature !) et je n’ai pas résisté plus de 2 mois avant de reprendre ma liberté de gérer et mon espace et mon boulot. Mais j’ai constaté que bcp se faisaient bien à cette surveillance mutuelle, à cette "saine émulation", à cette absence totale d’intimité, à cette pseudo connivence due au tutoiement de rigueur et aux barbecues obligatoires une fois par mois dans le jardin du boss (à l’américaine...). A l’époque nous n’étions "que" 15 dans le même bureau... et la cigarette n’était pas encore proscrite. Pour une non fumeuse, c’était une torture de plus... Non, ce n’était pas une salle de rédaction enfumée (là, je ça m’aurait plu) mais une salle de commerciaux déchaînés avec des dents rayant le plancher.
            Ce que vous décrivez : "« Ouverture » et « virtualisation » de l’espace vont, en effet, de pair. Et c’est comprises ensemble qu’elles permettent de saisir la nouveauté de telles organisations du travail. De l’absence d’intimité des espaces partagés à l’envahissement de la vie privée par les BlackBerrys, les entreprises exigent désormais tacitement de leurs employés d’être transparents, c’est-à-dire, aussi, extérieurs à eux-mêmes." touche de plus en plus de cadres autour de moi et je me demande jusqu’à quand ils vont tenir sans se rebeller. Certains ne semblent pas se rendre compte qu’ils se font "bouffer". Peut-être parce que cet envahissement de leur vie privée comble un vide ou donne l’impression d’être "quelqu’un d’important" aux yeux des amis ou de la famille ? 


            • Christoff_M Christoff_M 15 octobre 2008 23:11

               fallait pas copier le web et les américains dans les méthodes de gestion et de communication...

              et faire à la française, un peu de courage et de travail...

              non on préfère aller chercher des méthodes qui nient la culture française et adopter des méthodes de gourous illuminés importés, quand le snobisme et la frime prennent le dessus sur l’esprit, le recul et la reflexion on voit le triste résultat de la France de 2008 gérée par des experts, des sondeurs et des petits copieurs de syst anglo saxons.....


              • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 15 octobre 2008 23:36

                Excellent article qui donne sacrément envie d’aller lire le livre pour avoir plus de détails.
                Pour les analyses qui, semble-t-il, manquent, je ne suis pas trop surpris.
                La psychologie est, me semble-t-il, loin, très loin d’avoir pénétré les champs conceptuels managériaux autant et aussi bien qu’il le faudrait.
                On y trouve souvent des formes de patapsychologie qui ne s’élèvent pas au-dessus de la plus humble conversation de comptoir.

                Ce à quoi fait penser immédiatement l’open space tel que je le découvre ici, c’est, sur le versant positif, la coaction, phénomène de psychologie sociale mis en évidence il y a plus d’un siècle et qui se manifeste par une activité plus importante lorsque le sujet se trouve en situation d’activité au sein d’un groupe.
                Tout l’énergie que les autres manifestent est une incitation à en manifester autant.
                C’est un pur effet d’entraînement mimétique qui aide à dynamiser et à se surpasser.

                Sur le versant positif encore, on peut comprendre ça comme le fait que le sujet est, en groupe, plus conscient des normes ou des standards auquel son comportement est soumis. Dès lors, il s’y conforme mieux, il y a moins de laisser aller, moins de temps pour flotter, respirer, etc., cad tout ce qui peut aisément arriver quand on est isolé dans son bureau.

                Enfin, sur le versant négatif, tout ce qui précède peut se résumer à l’idée (pas originale du tout) qu’il y a bien un effet de surveillance réciproque qui renvoie fatalement chacun à ses normes et objectifs comportementaux. C’est du "caporalisme distribué", le genre de truc qui, assurément, vous pourrit vite la vie et donne envie de fuir.

                C’est probablement l’avenir dans tous les secteurs, sauf si la crise nous amène enfin la révolution des mentalités tant nécessaire


                • Marc Bruxman 16 octobre 2008 00:18

                  L’Open Space, ca dépend des structures franchement. J’ai de très bons souvenirs de certains boulots ou on bossait en OpenSpace parce que on s’entendait bien et que c’était convivial. Mais bon il faut dire que j’y ai été habitué assez précocément avec la promiscuité des salles machines. 

                  Dans d’autres endroits j’en ai de mauvais souvenirs. 

                  Par contre il est clair que bosser en OpenSpace rend parfois la concentration difficile. La plupart des endroits ou j’ai bossé ne m’ont jamais empéché de mettre un casque avec de la musique pour m’isoler quand je voulais le concentrer, mais un de mes employeurs l’a fait. (Je n’y suis pas resté longtemps, c’était de toute façon de vrais connards et l’ambiance y était exécrable). 

                  Pour ce qui est de se déranger, il y a bien eu quelques cas ou une blague bien grasse venant du coin des développeurs fesait chier un commercial qui était au téléphone, mais globalement on y arrivait !

                  Je suis aujourd’hui employeur et je bosse toujours en openspace. L’avantage principal ce n’est pas tant le flicage que le fait que l’information circule rapidement. Un développeur qui rencontre un souci peut poser sa question sans avoir à se déplacer, quelque part cela favorise l’entraide. 

                  Franchement c’est plutot l’inverse je me verrai mal bosser seul dans un bureau. Peut être parce que je ne l’ai jamais fait. Mais j’aurais l’impression d’y perdre une certaine convivialité. 



                  • Marc Bruxman 16 octobre 2008 00:22

                    Pour en rajouter, il y a aussi pas mal de boulots et je pense aux développeurs de logiciels ou la communication entre les salariés est primordiale et ou du coup l’openspace s’impose comme méthode d’organisation. 

                    Lorsque vous avez besoin de savoir comment marche telle partie du code que vous n’avez pas écrite, autant pouvoir demander à quelqu’un pas trop loin de vous plutot que de vous taper le couloir pour aller dans son bureau. 

                    A part ca, l’openspace peut aussi générer des comportements très relachés par exemple lorsqu’une blague à la con arrive sur l’écran d’un des PC via les messagerie et que ca fait un petit attroupement pour regarder la connerie. 

                    Tout dépend la façon dont vous vous appropriez votre lieu de travail. (Si c’est possible de le faire). 


                  • Domino 16 octobre 2008 00:36

                    C’est horrible, l’open space. Impossible de se concentrer, toujours épié par des collègues concurrents... J’ai fini par demander à travailler chez moi le plus possible, ce qui n’est pas très bien vu non plus...


                    • Christoff_M Christoff_M 16 octobre 2008 01:02

                       marrant cetains confondent regroupements au meme endroit et convivialité...

                      je n’ai pas que de bons souvenirs de sites ouverts, plus il y a de monde et de groupes de travail différents plus l’ambiance est dégradée....

                      ceux qui voient le bon coté des choses sont sans doute dans des petits bureaux bien confortables, dans ce cas c’est le confort et l’équipement du lieu qui améliorent les rapports et pas l’inverse...

                      plus la salle est grande, plus cela ressemble à une foule dans les transports aux heures de pointe... tout le contraire de la convivialité !!


                    • Üriniglirimirnäglü Üriniglirimirnäglü 16 octobre 2008 02:41

                      L’Open Space, c’est vraiment trop space, ça devrait être supprimé.

                      C’est un truc de radin (ratio surface/salarié minimal)

                      C’est un truc d’arriéré (retour aux grands bureaux de compta, aux grands ateliers d’il y a 40 ans)

                      C’est mauvais pour la santé (+ de stress, + de bruit, + de gêne physique, etc...)

                      C’est un truc spécifiquement réservé à la piétaille, pour qu’elle ait bien conscience qu’elle ne vaut rien : la preuve , le big boss, lui, il ne bosse JAMAIS en open space !!! (enfin, si, mais dans un spécialement aménagé à son goût et pour lui tout seul !!!)

                      Malheureusement, au lieu d’être en voie de régression, c’est le contraire qui se passe et comme l’a dit un précédent posteur, ça nous guette tous, ça va même concerner les fonctionnaires, dont une partie travaille encore en petit effectif (seul ou à deux, trois, voire quatre, rarement plus, dans une pièce dénommée "bureau", dotée de meubles pour ranger des dossiers et d’autres pour écrire et faire de l’ordinateur (on appelle aussi ces derniers meubles des "bureaux"), de chaises qu’un agent immobilier qualifierait de "privatives" (oooohhh .... !) et trés souvent de fenêtres donnant sur l’extérieur et qui peuvent être ouvertes pour aérer (aaaaahh... !)

                      La fameuse RGPP que l’UMP a concocté pour "dégraisser" l’Etat, l’Hôpital et les Collectivités locales a prévu de rendre incontournable cette belle invention qu’est l’Open Stress. Comment ? Eh bien le plus simplement du monde : en créant un indicateur "cible" de 12 m² par fonctionnaire (toute superficie comprise), au delà duquel une ponction sur le budget de la structure sera effectuée (ça s’appelle un système de "loyers budgétaires"). Le loyer devra être payé mensuellement par toute administration, que les bâtiments qu’elle occupe soit effectivement loués ou qu’elle en soit propriétaire. Le loyer évoluera annuellement comme le marché de la location. Résultat, les administrations qui en auront marre d’être taxées n’auront pas d’autre possibilité que de revoir leurs implantations, sur la base du ratio précité. Sans être géomètre ni architecte, on comprend facilement que pour arriver à ne pas occuper plus de m² que 12 fois son effectif, n’importe quelle structure un peu importante disposant de "parties communes" (hall d’accueil, coursives, couloirs, escaliers, toilettes, garage, bureau du patron, etc...) en grande partie incompressibles (surtout le bureau du patron), devra passer à l’open space.

                      Et après, on se demandera pourquoi les arrêts maladie, les dépressions, les suicides et les attaques de sérial-killer augmentent autant sur les lieux de travail... 

                      Arriver à opposer un non intelligent et rusé à l’open space, pour qu’il apparaisse évident aux yeux des employeurs et des politiques que le rapport coût/savantages joue en défaveur du recours à cette saleté, serait à mon avis une bonne chose en terme de santé publique.

                      Reste à trouver l’angle d’attaque pour discréditer définitivement une enflûre de ce calibre (aha, je me la joue en mode CIA) ...

                      Je sais pas moi, et si chaque salarié mâle bossant en open-space allait consulter le médecin du travail pour lui avouer qu’il n’arrive plus du tout à se concentrer tellement il y a de nanas autour de lui et qu’il faut impérativement séparer les hommes des femmes au risque de foutre en l’air la performance de la boîte ? (je soupçonne d’ailleurs Marc Bruxman d’être adepte de l’open space précisément pour cette raison, il m’a en effet l’air d’avoir tout du mâle dominant, la preuve, après avoir testé avec succès pendant quelques années son positionnement hiérarchique dans la horde en open space, il s’est découvert une vocation de chef et à sauté le pas pour rejoindre le camp béni des dieux des employeurs. Le problème, c’est que maintenant qu’il est chef, il a un (grand) bureau pour lui tout seul, une secrétaire qui lui apporte son petit café, une vue imprenable sur le parking et l’entrée de sa boîte, mais... beaucoup moins souvent l’occasion de mater ses collègues féminines :) (il peut néanmoins se rattraper en matant sa collègue Parisot dans la lucarne, vu qu’elle y squatte à peu près tous les créneaux horaires depuis des mois)


                      • titi titi 16 octobre 2008 08:00

                        "L’openspace c’est un truc de radin"
                        C’est vrai. Par contre si vous avez un peu d’argent, j’ai justement en projet de monter quelques cloisons.

                        C’est vraiment interessant de voir les "bons francais" indiquer comment les autres dépensent mal leur argent.

                        Pour ce qui est du stress, bah pour avoir vu fonctionner des "grands" OpenSpaces dans des banques, c’est clair que les personnes qui se disent stressées sont à mon avis surtout stressées par le fait de devoir travailler tout court.
                        Pour l’intimité au travail il n’y a aucune raison pour que vous en disposiez en dehors des pauses.
                        Il s’agit d’un lieu public où s’appliquent toutes les législations publiques. Heureusement que ce n’est ni privatif ni intime.
                        Ca me fait toujours rigoler les gars qui se plaignent que leur PC rame et que vraiment "y’a pas de moyen" alors que tourne e-mule, le lecteur de CD et que l’espace disque est quasi entièrement bouffé par les photos de vacances. Pas de "moyen intellectuel" oui.

                        L’OpenSpace est une nécessité, parce que les outils sont devenus individuel justement.
                        Or ils ne le sont pas. C’est bien de le faire savoir.


                      • Üriniglirimirnäglü Üriniglirimirnäglü 17 octobre 2008 01:46

                        Je trouve que vous pensez surtout négatif. C’est pas comme ça que vous allez tirer le meilleur de vos collaborateurs, notamment si ces derniers ont un boulôt d’analyse à effectuer qui demande un minimum de concentration. L’open space conjugué au sentiment de mépris qui doit se dégager de vous lorsqu’on vous cotoie doit faire qu’un type ou une femme qui connait sa valeur ne va pas trainer chez vous longtemps, chômage ou pas dans sa branche.

                        La méfiance n’est pas de mise, la confiance non plus. le contrôle est nécessaire, mais il ne faut pas oublier que vous n’avez pas à faire à d’autres vous-mêmes, qu’un salarié n’est pas un robot, mais un être humain qui demeure un citoyen même au sein de l’open space. Certaines forces bien cachées peuvent motiver au delà de toute attente et durablement ; c’est le cas à partir du moment où le fait de travailler ouvre des perspectives réelles de développement. Le donnant donnant, c’est la règle de base. Et je pense que l’open space est un trés bon système perdant-perdant. 


                      • Domino 16 octobre 2008 02:48

                        "Arriver à opposer un non intelligent et rusé à l’open space" - vous me rappellez comment, il y a bien longtemps, une grande société américaine avait profité d’un déménagement de Paris à la Défense pour parquer les secrétaires dans des open space, il s’en était suivi une épidémie de congés maternité...


                        • Domino 16 octobre 2008 06:47

                          nous nous encouragions tous à opposer une résistance individuelle et collective à ces phénomènes néfastes individuellement et collectivement

                          Pas facile. Les exemples que j’ai cité -demander à travailler chez soi, secrétaires excédées et démotivées tombant enceintes pour échapper à la promiscuité du open space- sont plutôt des fuites.

                          De nos jours, avec le chômage galopant, avec en permanence l’épée de Damoclès des délocalisations, il est difficile d’arriver à résister.


                        • Üriniglirimirnäglü Üriniglirimirnäglü 17 octobre 2008 01:32

                          C’est pourquoi il est indispensable que chacun prenne conscience de ses responsabilités en la matière. Certains, qui ont plus de marge que d’autre (mieux payés, mieux protégés, bénéficiant de solidarités solides ou d’un pécule personnel...) pour l’instant, doivent commencer à se bouger et à aller vers les autres, de manière à ce que le plus grand nombre se mette en branle, chacun participant à hauteur de ses moyens et capacités. Avant qu’il ne soit trop tard.


                        • Üriniglirimirnäglü Üriniglirimirnäglü 16 octobre 2008 03:59

                          @ Domino : Génial ! Les ressources humaines sont inépuisables :)

                          Il semble malheureusement que nous acceptons tout sans broncher, jusqu’au "burning out" parfois, ou, pire, au suicide.

                          Nous somme trop sages, comme le disait si bien Liliane Bourdin sur Agoravox en juillet. Superbe article qui démonte le piège psychologique à l’oeuvre en entreprise comme en politique. Son texte et les nombreux commentaires appellent à la communication et à agir. J’aimerais savoir ce que chaque commentateur a lui même fait après avoir lu cet article. Que chacun dise aux autres qu’il a agi "déraisonnablement", qu’il dise comment et que nous nous encouragions tous à opposer une résistance individuelle et collective à ces phénomènes néfastes individuellement et collectivement.

                          "On ne s’appuie bien que sur ce qui résiste"


                          • Traroth Traroth 16 octobre 2008 11:38

                            Il était temps qu’on en parle. J’ai constaté ce phénomène dès mes premiers pas en entreprise il y a tout juste 10 ans...


                            • zelectron zelectron 16 octobre 2008 12:35

                              C’est bien vrai : les gens épiés sont acculés à faire preuve d’une réflexion encore plus intense pour satisfaire leurs vices...pour ceux d’entre eux qui aiment nuir à leurs semblables.
                              Pour les autres la paralysie due à la promiscuité est contre productive (c’est un viol de l’intimité).


                              • Merlin 16 octobre 2008 13:49

                                OK avec l’idée de l’article et les commentaires généraux.
                                Mais franchement, ca reste un peu franchouillard tout ca... on sent bien que telles experiences horribles dans une boite AMERICAINE (mon dieu, quel horreur, les usa, patrie de l’exploitation liberale !!!) relatées ici ou là sous-entendent certaines réactions types. On aime bien son pré carré en France, son petit bureau, les apparats de l’ordre hierarchique etc...

                                Honnetement j’ai travaillé 2ans à Tokyo dans une boite franco-japonaise en open space. C’est un peu bruyant, mais je ne peux qu’aller dans le sens du "ca facilite la communication". Et ceci sur des tonnes de details. exemple : dans un open space, vous accrochez un tableau ou chacun note lorsqu’il est en deplacement et quand il rentre. Lorsque votre client appelle, le voisin decroche et peu le renseigner sur la disponibilité de l’absent...

                                Et au contraire, qu’est-ce qui est pire : des cloisonnements interminables (exemple : les manager tout au fond du couloir, avec une secretaire faisant bouchon hermetique) ou la proximité immédiate ?

                                Que ceux qui bossent dans l’industrie ou les services repondent.


                                • Lucien de Rubempré 16 octobre 2008 14:27

                                  Les français ne comprennent rien au management. Ils copient bêtement ce qu’ils croient être le management US en en gommant tout le coté sympa pour ne garder que le coté coercitif. Les managers français aiment surveiller smiley "Il faut tenir son monde", comme on dit.
                                  Les managers US eux mesurent l’efficacité d’un collaborateur aux résultats, mais, entre deux mesures de résultat, le collaborateur est totalement libre. Evidemment, si le résultat n’est pas là le couperet tombe mais cette règle est connue et acceptée de tous et à le mérite d’être claire.
                                  Au US, si vous restez tard au bureau c’est que vous ne savez pas vous organiser. En France, c’est que vous êtes un bosseur, même si à partir de 17 heures vous jouez au tétris sur votre ordinateur (du vécu) smiley
                                  Bref, les managers (au sens large, cela englobe la DRH, dernière roue du carosse) français ne savent pas manager et confondent management et internement.
                                  Et le plus drôle c’est qu’ayant travaillé pour une multinationale US, j’ai bien vu qu’à 17 heures tout le monde était parti (mais tout le monde arrive entre 7 et 8 h) et que tout le monde avait un bureau individuel, au sein duquel d’ailleurs chacun reproduisait un "petit chez soi". Ainsi, il n’était pas rare d’y voir canapé, chaîne hifi, cafetière, etc..impensable en France.


                                  • Üriniglirimirnäglü Üriniglirimirnäglü 17 octobre 2008 01:26

                                    Le tableau pour que chacun sache ce que les autres font, c’est pas un truc qui ne peut se faire qu’en open space : il peut y avoir un lieu pour ça, mais ça peut aussi s’appeler un agenda partagé en réseau. Ne pas focaliser sur le comment, mais sur le pourquoi. Ne pas avoir qu’un seul angle de tir, qu’une seule vérité.

                                    L’open space réussit peut-être à certains, mais en fatigue beaucoup. La porte ouverte quand il faut et fermée quand c’est nécessaire (pour une mise au point, un entretien individuel, une confidence - des fois, l’info doit être testée, validée, vérifiée avant d’être diffusée), ça existe. Nier les besoins humains, leur diversité et la variabilité de leur intensité en fonction des circonstances et d’un tas d’autres paramètres ne me semble pas trés efficace à long terme (et donc pas trés réaliste).


                                    • redscuba 18 décembre 2008 13:48

                                      Souvenez-vous de BRAZIL, film visionnaire, dans lequel chacun regardait la télé sur son écran (les postes de travail étant en open space) lorsque le "chef", personification de "Big brother" avait le dos tourné. Souvenez-vous également du film plus récent "Bienvenue à Gattaca" ou les employés triés sur le volet par prise de sang (en quelque sorte les "Alpha" du Meilleur des Mondes d’Huxley) travaillent sur leurs écrans à la manière de robots, toujours dans un open space, toujours sur des postes orientés dans le même sens, comme dans une salle de classe.

                                      Par définition, cette organisation peut générer une surveillance réciproque qui peut, dans un contexte de crise (qui fera partie de la prochaine charrette ?), faire naître un climat délétère.

                                      L’open space, c’est peut-être bien pendant un temps pour un junior en formation. Mais dès qu’on doit gérer un grand nombre de dossiers et, le cas échéant, manager des collaborateur et gérer son service, c’est contreproductif (je travaille 100 fois mieux chez moi dans le cadre du télétravail à domicile).

                                      Perso, c’est quand je ne travaille pas que les idées sur de nouveaux projets me viennent (le week-end, notamment à la campagne, téléphone portable coupé) smiley.

                                      Du reste, plus le système prive les salariés de marge de manoeuvre, moins ils sont créatifs (quel que soit le domaine d’activité) et souvent moins productifs. Il n’est un secret pour personne que les français ont une productivité horaire bien supérieure à celle des états-uniens.


                                      • M 16 février 2009 18:00

                                        Un livre pas comme les autres...Merci

                                        Il y’a juste a dire que tout commence par une traduction trop rapide de l’expression ”Open Space” open space en quoi ? et de quoi s’agit-il ? dans le cadre du travail, il faut bien être un peu perdu pour traduire cette expression en espace ouvert, il faut juste un peu élargir son horizon quand à la traduction en ce qui concerne l’Anglais, c’est une langue pleine de pièges et tout  n’est pas forcement aussi facile à traduire qu’on puisse le croire,  la vraie traduction de l’open space dans le travail est tout simplement la suivant : c’est la privation de la liberté individuelle au le travail par décloisonnement des bureaux, autrement dit au lieu d’avoir une densité (1 pour 1) d’une personne par bureau, pour exemple la densité passe à (50 pour 1) 50 personnes par bureau, aussi grand soit-il, il y a toujours 50 dans un seul espace et non pas 1 pour 1 espace. A la différence des animaux pour qui être en troupeau, c’est une forme de vie en sécurité, l’homme (être pensant sauf erreur) possède un lobe frontal qui fait de lui ce que nous sommes dans notre naturel d’existence humaine. Le dit « Open Space » va à l’encontre de la nature humaine et n’est autre qu’une mise sous pression d’un groupe d’êtres humains. Ceci a les mêmes conséquences qu’une lobectomie frontale. Pourquoi ne pas mettre des directeurs en open space, ou un PDG avec ses 50 meilleurs collaborateurs dans un même espace avec un même plan de travail ?

                                        Si par nature nous avons tendance à s’isoler momentanément pour accomplir un travail important ce n’est pas pour rien, c’est plus pour optimiser le résultat qu’autre chose.

                                        Dans le monde de l’entreprise, il est bien entendu que l’open space est plus vendu comme une évolution alors qu’une réalité c’est une bonne  involution par dégradation programmée des conditions de travail. L’open space est une excellente méthode pour insiter et accélérer le départ des employés des plus dévoués et productifs qui n’ont que cette malheureuse option face a la rigidité de la direction. Si non pour ceux qui restent ils devront faire face à un sentiment d’inhibition comportementale de plus en plus pesant, à la pensée unique, la destruction par le groupe de leur propre créativité…..

                                        Pour certains employés n’ayant pas le choix de trouver une place ailleurs, quand cela est possible, ils vont simplement choisies d’avoir un espace derrière un pilier, rien que parce que ce dernier offrira une relative zone d’ombre les protégeant du regard des autres pour mieux se concentrer au travail. Une constante à signaler, l’open space n’est jamais une bonne surprise au travail, et les personnes en charge de le mettre en place ne sont et ne seront jamais fiers de ce travail de mutilation psychologique. La mise en place de l’open space est une faute grave des ressources humaines et de l’organisation de l’entreprise. Les employés l’ayant subits, doivent être prises en charge et indemnisées à la hauteur du préjudice provoqué par la dégradation de leur vie professionnelle et personnelle. Cette expérience négative fait d’eux les vétérans de l’open space sauvage avec des séquelles psychologiques profondes et durables.

                                        Un médecin qui a analysé l’open space de l’intérieur


                                        • Daniel Tourre Ziberal 28 février 2009 22:50

                                          Je travaille depuis près de 15 ans dans des open-spaces. En général de grandes banques.

                                          J’ai lu l’open space m’a tuer. Ces récits sont bien vus, mais ils me semblent davantage concerner l’ambiance de certains cabinets de conseil qui effectivement travaillent souvent en open-space, que l’ambiance open-space en général qui peut être assez détendue.

                                          Comme on dit beaucoup de témoignages précédents, au dela de l’open-space, il y a surtout la mentalité bien franchouillarde du management, ou le chef doit avoir sous ses yeux ses sulbalternes, ou l’heure du départ le soir est cruciale pour montrer son engagement (avec effectivement des parties de tétris ou de démineur en 18h00 et 20h0).

                                          D’une manière générale, l’entreprise française est encore très ancien régime, ou la place de chacun est régi par un statut (ecole d’ingénieur, chef) plus tot que ce qu’il fait.

                                          Cela étant depuis 15 ans je navigue plutot bien, sans stress avec 8h00 par jour de travail et des départs à l’heure.. comme quoi il faut aussi ne pas accepter certaines choses, c’est tout et ça passe si le boulot est ok.

                                          Et puis la servitude volontaire, elle existe. J’ai déjà vu des collègues travailler dans une ambiance execrable mais se rengorgeant en disant ’il nous pousse, c’est pas mal.." "je l’ai impressionné" etc..






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