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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > La FNAC ou comment affamer les écrivains contemporains

La FNAC ou comment affamer les écrivains contemporains

A l'heure où les maisons d'éditions vont très mal, que les écrivains sont littéralement pillés par les pirates du net, que les médias télévisés ne s'intéressent absolument plus à la création littéraire, il est grand temps que les professionnels de la vente fassent leur travail. Voici l'expérience que vivent des centaines d'écrivains en France. Nous focalisons beaucoup sur Amazon, mais pour la FNAC, est-ce beaucoup mieux ? 

Je vais vider mon sac, car il faut bien le faire une fois de temps en temps et rétablir une forme d’équilibre entre le clair et l’obscur de la vie. Lorsque j’étais ado, la FNAC était le plus grand agitateur (de culture) depuis 1954. Désormais, cette enseigne est avant-tout l’entreprise emblématique de la culture en France.
 

Pour rappel, j’ai sorti mon nouveau livre le 5 novembre 2014 avec les éditions La matière noire, indépendantes, intrépides, aventurières et sérieuses. Une petite unité de combat d’écrivains est née au fil des mois. La Matière Noire n’a sorti que des livres de qualité, très risqués, renouant avec les grandes années d’une littérature libre (ça remonte à long tout ça maintenant) en format numérique pour commencer, et maintenant au format papier à la demande. ça marche super, c’est juste parfait : pas de stocks, droits d’auteurs respectueux de l’écrivain, éthique éditoriale impeccable et énergie débordante du boss de cette maison.
 
Donc mon livre Seconde chance sort en format papier le 5 novembre. L’éditeur le met en ligne sur son site mais aussi dans les catalogues des libraires de France et de Navarre ainsi que d’Amazon et bien sûr de la FNAC. Cette dernière, en fait, fonctionne en deux blocs : le site internet qui copie-colle les pratiques d’Amazon, et les boutiques qui, depuis bien longtemps, racolent les cadres moyens supérieurs.
 
Je communique sur la sortie de mon livre, j’explique aux lecteurs qu’il est à commander partout sans soucis… Seulement, réfléchissons. Qu’existe-t-il comme librairies dans les banlieues par exemple ? Cultura, Grand Cercle, Espace Culturel Leclerc, Fnac. Les gros culs quoi. Point de libraires indépendants, encore moins de signatures d’écrivains underground, que dalle, que du lourd, du lourdingue, du grand/gros public, de la chips grasse de lecture papier brillant, couleurs flashyyyyy. Pour défendre son livre, il faut se battre. La bande d’écrivains warriors, on se démène comme des chiens pour vendre quelques exemplaires, notre éditeur se bouge aussi le derche. Tout le monde y va de sa prise d’initiative, de son lien sur les réseaux, de l’organisation d’une signature dans une librairie ou dans un bar, etc. Tout…
 
Seulement voilà, un écrivain peut bien écrire, mais être payer un minimum, tout le monde s’en fout. Beaucoup de contacts te félicitent pour ta parution, te souhaitent du succès sans jamais rien acheter. Ils invoquent la dèche -mais ils paient sans mal une tablette, un ordinateur, un abonnement mensuel télé/Internet/Téléphone/rasoir-sans-fil/Petit-canard-qui-vibre- ou t’assurent qu’ils l’achèteront en pensant le contraire. C’est pas grave… On a l’habitude des faux-culs et des défenseurs de l’art-mais-pas-maintenant-j’ai-pas-le-temps-désolé. On connaît aussi les petits libraires qui te regardent comme un chien crevé échoué sur un trottoir : “Ah bien non c’est pas pour ma clientèle ça hein, c’est trop trash… Non non non c’est invendable”. Tu as juste envie de retirer de leurs rayonnages les livres du Comte de Lautréamont, d’Artaud, de Céline et j’en passe et de leur jeter à la gueule : “Et ça, c’est pas trash connard ?”.
Dans ce petit récit d’une vie pathétique d’écrivain indépendant contemporain, tu as des éclaircies, des moments de grâce où tu croises des lecteurs, souvent discrets, humains, avec qui tu peux échanger, débattre, apprendre aussi. Tu as aussi des libraires curieux, qui veulent vraiment défendre les écrivains (plus que le livre), et enfin des bibliothécaires super open qui sont parfois prêts à t’accueillir…
 
Et puis un jour, quelques-uns de tes lecteurs se mettent en tête d’aller acheter ton livre à la FNAC. L’agitateur de vent depuis des années. Là, la/le vendeur/euse invoque le fait que le livre n’est pas sur la base du magasin. Malgré l’insistance du lecteur/client, c’est : “Non, on l’a pas, mais allez l’acheter sur FNAC.com, y’a un particulier qui en vend un exemplaire”. En gros, tu vas dans cette boutique, tu es lecteur, tu commandes un livre pour l’acheter, mais non, on ne te le vend pas, parce que tu comprends, le livre c’est pas passé par les 4-5 gros distributeurs français, parce qu’il ne fait pas partie des gros et moyens éditeurs, parce que l’auteur on s’en branle… Et pourtant la FNAC a accès à la base DILICOM qui permet la commande des ouvrages pour tous les libraires… Mais non, tu comprends, la FNAC ne fera que 3 euros de chiffre d’affaire pour cet exemplaire unique, alors la FNAC, ben elle refuse la vente…
 
Dans ce contexte gerbant où tout le monde pleure la perte de chiffre d’affaire, le casse-gueule des ventes de livres, on comprend mieux pourquoi la crise est irréversible. Je n’en veux pas à la FNAC, j’ai surtout pitié pour tous ceux qui se sont faits virer, se font virer et se feront virer parce que le chiffre d’affaire n’est pas bon.
C’est une goutte d’eau, mais pour tous ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas payer par carte bleue sur Internet, ceux qui veulent utiliser du liquide, ceux qui veulent encore acheter en boutique, c’est non, cassez-vous, y’a rien à voir…
 

Pour l’auteur, c’est juste un peu moins que moins d’entrée d’argent… Il se doit déjà de gagner de l’argent ailleurs, mais là n’est pas le plus grave, mais pour un livre qui lui a pris 400 heures de taf, il se contentera de 500-600 euros, c’est dire qu’un type au RSA gagne plus que lui ! Je ne demande pas l’aumône, pas d’argent public, pas de pitié ni d’aides sociales, je demande simplement que ces putains de commerçants que sont les boutiquiers/libraires FNAC fassent leur travail et commande un livre lorsqu’un client le demande… Tout simplement. Je sais que ça n’intéresse personne, que c’est pire au Darfour, en Ukraine, en Syrie ou pour les SDF, je sais que ça va pas fort, qu’il y a le chômage, les problèmes de réchauffement climatique, les séismes, les épidémies de cancer. Je sais tout ça. Je sais aussi qu’on peut écrire des livres sans les vendre, qu’on peut aussi sauter d’un pont sans élastique, qu’on peut voler les sacs à main des vieilles dames. Je sais tout ça… Mais je ne demande qu’une chose, c’est que ces commerçants incapables se mettent au travail et s’occupent sérieusement de faire leur boulot…
 

ça, c’est dit.
 
Léonel Houssam
 
Pour connaître les auteurs sans concession de la Matière Noire :

http://lamatierenoire.net/catalogue/formats/papier/

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Livres de la Matière Noire
* Seconde chance, suivi de Les adieux à la peau, de Léonel Houssam/Andy Vérol
* Boulot, ivresse et autres bizarreries de Mike Kasprzak
* D’une âme qui tousse d’Al Denton
* Requiem pour un trentenaire de Wilfried Salomé

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19 réactions à cet article    


  • Taharqa 15 novembre 2014 12:11

    Perso, je n’achète jamais mes livres dans un supermarché de la culture tel la Fnac ou sur Internet. A la Fnac, comment peut-on supporter la foule, les files d’attentes ? On vient pour acheter un livre pas une lessive. Et puis côtoyer les excités de la technologie venir baver devant les rayons jeux vidéos ou ipad...
     
    Mais ce qui me dégoutait le plus à la Fnac, c’était l’exploitation des vendeurs par les propriétaires du groupe. J’y ai vu des vendeurs sincèrement passionnés par les livres et contraint par l’afflux de clients à faire de l’abattage, du conseil à la chaine.


    • soi même 15 novembre 2014 13:34

      Au vue de la sommes des platitudes écrites, il est normale que les écrivains soient les nouveaux pauvre de la culture, une pelle est une pioche rien de tel pour revigoré ses écrivaillons !


      • Agamyr 15 novembre 2014 16:33

        J’adore votre commentaire ! Bien vu !


      • Citrik_Elektrik Citrik_Elektrik 15 novembre 2014 13:36

        Andy,
         
        Vous nous faites un article sur la FNAC et consort mais pas sur votre bouquin. Faites nous un petit article de présentation. Si on accroche, ça vous fera des lecteurs et des acheteurs en plus.
         
        Avez-vous de plus pensé à l’édition numérique de votre ouvrage ? Si les gens ont une tablette flambant neuve, vous leur donnerez l’occasion d’en faire bon usage.
         
        Courage !


        • Léonel Houssam Andy Vérol 15 novembre 2014 13:50

          En bas d’article, j’ai mis le lien vers les ouvrages dont le mien avec extraits, résumé, biographie. Vous trouverez également la version numérique de ce livre dans n’importe quelle librairie en ligne. Il s’en est déjà vendu pas mal (plusieurs centaines). 


        • Citrik_Elektrik Citrik_Elektrik 15 novembre 2014 13:55

          Et bah, comme je vous le disais, le sujet me plaît bien et vu l’honnêteté du prix de votre livre, vous avez un acheteur de plus. Ma tablette plus si flambant neuve, va me servir à autre chose qu’à bosser. smiley


        • Neil Jomunsi 15 novembre 2014 13:57

          Le catalogue d’un magasin Fnac fonctionne de la façon suivante : un listing « magasin » et un listing dit « DP » qui recouvre toutes les références enregistrées par l’enseigne. Un libraire peut décider, de sa propre initiative, de faire passer un livre du catalogue DP au catalogue magasin : c’est juste une touche à presser. Une fois qu’il a fait ça, il peut commander des exemplaires pour le magasin, pour les présenter en rayon par exemple. 

          En dehors de ce processus, il peut aussi proposer la commande au client. Les libraires Fnac ne peuvent désormais plus commander directement depuis l’interface du catalogue (on le pouvait autrefois) mais doivent passer eux-mêmes par Fnac.com (uniformisation des outils de commande) : ils peuvent ensuite choisir de l’envoyer directement chez le client ou proposer de venir le retirer en magasin. Les libraires ont des « objectifs » professionnels sur ces commandes. Quand un livre n’est pas en magasin, le libraire est tenu de proposer systématiquement la commande : il rentre son login, la commande est comptabilisée. Mais là n’est pas vraiment la question, puis qu’il s’agit d’un service rendu au client. Il arrive parfois que le serveur général rame et que le site soit très lent, voire qu’il plante. Il peut aussi arriver au libraire d’avoir tellement de choses à faire (et croyez-moi, ça arrive) que, par paresse ou par irritation, il renverra le client le commander lui-même, ou alors omettra de dire qu’on peut le commander. Mais il ne refusera jamais de commander un ouvrage de façon formelle : ça s’appelle du refus de vente et c’est interdit par la loi.
          Penser que les libraires, et la Fnac en particulier, puissent « censurer » des livres au motif qu’ils ne seraient pas assez vendeurs n’est donc pas exact. La réalité, beaucoup plus prosaïque et moins romantique, est que des dizaines de livres sortent chaque jour et que ni les tables ni les rayonnages ne sont extensibles. Pour pallier ce problème, il existe donc la commande qui, je le rappelle, ne peut être refusée. Cette commande pourra bien entendu être réglée en liquide directement en caisse.
          Oui, ça peut arriver de tomber sur un libraire qui a un mauvais jour et qui fera preuve de mauvaise volonté. Il m’est même arrivé d’être ce libraire.
          Les libraires de la Fnac font un boulot formidable dans un contexte merdique. Même si ça fait des années que j’ai quitté le navire, je tenais à rendre hommage à leur travail. 



          • Croa Croa 15 novembre 2014 15:46

            À la FNAC vous êtes servi par un vendeur, donc par un salarié souvent débordé. Chez un petit libraire vous serez toujours mieux servi...
            D’autant qu’ils sont rarement débordés !  smiley

            Ils ont souvent un plus petit choix en rayon mais peuvent commander n’importe quel livre disponible (certains arrivent même à vous trouver des occasions en ce qui concerne les livres épuisés !)


          • alinea alinea 15 novembre 2014 15:16

            La version numérique, non merci ! plus les moyens de changer mes lunettes !
            Mais chez un petit libraire, on peut le commander votre bouquin ?


            • Croa Croa 15 novembre 2014 15:55

              Les tablettes, voire pire les smartphones ne sont pas faits pour les vieux ! smiley

              Essais avec une liseuse : Tu changeras d’avis sur la lecture numériquesmiley
              (Les liseuses et les montres numériques ont des écrans à cristaux liquide : Ça ne fatigue pas les yeux, on peut lire même en plein soleil et ça consomme trois fois rien.) 


            • alinea alinea 15 novembre 2014 17:24

              Croa !
              J’aime pas dépendre de la technologie ; si je n’ai plus EDF, je pourrai toujours lire au soleil, avec une liseuse, bon... !!!


            • slave1802 slave1802 15 novembre 2014 19:05

              Tiens on parle de livre et d’éditeur, j’en profite pour glisser un

              Petit message aux éventuels lecteurs

              Désolé de polluer les commentaires mais les occasions sont rare, ils faut en profiter...  smiley


              • JP94 15 novembre 2014 22:06

                Une nouvelle historique dans le monde de la Librairie : 


                le 2 novembre a été fondé le premier syndicat des Libraires , associant libraires indépendants et salariés .

                Jusque là pour la fnac et consortd , les vendeurs n’étaient que des vendeurs , point .
                Et la fnac signait des conventions contre l’iintéret des libraires et du livre .

                L’impact de la loi qui va être votée ( et proposée à l’instigation des fondateurs de ce syndicat ( CGT ) des Libraires est que dorénavant le gvt devra légaldement discuter les conventions avec de vrais libraires et pas des supermarches du livre .

                De bonnes librairies il y en a réellement 600 à 800 en France , peut-être plus mais pas autant qu’on le croit ...
                et même en banlieue ! Envie de lire à Ivry ( 94) ! A Mairie d’Ivry , ça vaut le détour ! un bel espace , du choix très varié , et des libraires sympas qui discutent et qui vous trouveront tous les bouquins que vous voulez .

                Et à Paris même , il y en a quelques-unes , dont Tropiques , à Métro Pernety ( Paris 14ème) : qui a une belle équipe et à sa tête un sacré libraire ... on y retourne aussi .
                 l’espace est petit mais le choix est vraiment excellent et varié .On a une librairie critique sur le monde , un lieu de résistance .
                Et là les salariés sont aussi des libraires , pas des vendeurs .

                Le libraire a un rôle unique de médiation entre l’auteur et le lecteur . Le livre , le bon , ne doit pas être assujetti à un produit marchand .

                • sleeping-zombie 16 novembre 2014 00:30

                  @JP94
                  Y a une bonne librairie à Ivry ?
                  je suis preneur de l’adresse...


                • sleeping-zombie 16 novembre 2014 00:20

                  Hello,

                  Sans vouloir faire mon rabat-joie, le métier de libraire va bientôt rejoindre l’allumeur de réverbère dans les oubliettes de l’Histoire.
                  Je m’explique : un libraire n’a que 2 fonctions qui nécessite qu’on fasse appel à lui : le stockage des livres, et la culture littéraire.
                  Mais Internet est arrivé : comme tu le fais bien remarquer, le client peut contacter directement l’éditeur-imprimeur, ce dernier n’éditant plus qu’a la demande, la notion « d’invendu-perte » disparait complètement.
                  Pour ce qui est de la culture littéraire, il suffit de fréquenter quelques bons forums de discussion, ou au pire de regarder les goûts des acheteurs sur Amazon pour découvrir sans trop de risques d e nouveaux trucs a lire.
                  Dans cette configuration, un libraire ne sert plus à rien, la FNAC l’a compris et déplace son activité vers la vente de matériel...


                  • Croa Croa 16 novembre 2014 11:54

                    Oui, tout comme les bistrots ne servent à rien puisqu’on peut tout à fait se servir un café à la maison.
                    *
                    Le contact avec son libraire n’a aucun équivalent, le conseil se faisant de vive voix. Il y a beaucoup de plus en librairie et certaines, qui l’on bien comprit, vont très loin au point d’organiser des débats et mêmes des rencontres avec les auteurs.


                  • sleeping-zombie 17 novembre 2014 07:50

                    @crao
                    j’ai pas dis que ça servait à rien, juste que leur 2 principales fonctions économiques étaient obsolètes.
                    A titre perso, j’achète encore mes livres en librairies... quand je le peux. Et c’est de moins en moins souvent.

                    A mes yeux, l’avenir des librairies, c’est de se transformer en « espace convivial de lecture » (même si les bibliothèques occupent déjà ce créneau). Mais c’est juste le point de vue d’un citadin qui a du mal a trouver un endroit calme où lire.


                  • de Vaujany de Vaujany 16 novembre 2014 14:08

                    Article très factuel en effet. Pour les Cultura, je ne sais pas. J’ai fait une première dédicace hier dans un de leurs magasins de la région lyonnaise, avec une équipe que j’ai pu voir à l’œuvre, motivée, compétente et à l’écoute des clients... à taille humaine donc !

                    C’est vrai que ce n’est pas facile tous les jours ! On est quand même pas mal côté numérique avec L’Ivre-Book de Lilian !


                    • LINCONNU LINCONNU 16 novembre 2014 19:33

                      Je ne sais ce qu’il faut penser de la Fnac, ou des maisons d’édition, personnellement, j’ai été édité pour un 1er tome en août 2013, avec comme prévu, une parution, et distribution sur le site de la Fnac, (sachant que mon bouquin n’est pas dans leur rayons), mais disponible en version i truc-machin-chose, mais également en version papier dans leur site.


                      Jusque là, rien ne paraît anormal !

                      Concernant mon deuxième tome, ça se corse ! diffusé fin janvier 2014, en ce jour de novembre, celui-ci n’est toujours pas sur le site de la Fnac ? après plusieurs relances auprès de l’éditeur, le problème proviendrait de la Fnac.
                      Mes surprises ne s’arrêtent pas là, diffusé également auprès des magasins Archambault de Montréal, j’ai découvert en avril dernier, pour avoir fait l’acquisition dans cette même période d’un Mac (excusez pour la pub...), sachant que je ne pouvais ouvrir mes livres version électronique avec une autre marque historique, quelle surprise de découvrir un vulgaire copié-collé de mon écriture version Québecoise, avec aucune correction typographique effectuée !

                      Que dire, la faute à pas chance, pour qui s’exerce à l’écriture, la faute à la Fnac, la faute aux Québécois, qui ne parlent pas toujours comme nous, la faute à l’éditeur, personnellement, j’opterai pour cette dernière version...

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